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3,61

sur 418 notes
J'avais envie de froid et de neige, me voilà donc partie dans le Grand Nord avec ce roman.
L'auteur ne fait rien pour nous rendre son héroïne sympathique, c'est une alcoolique qui se fout pas mal des sentiments des autres. A part son animal de compagnie : son oiseau, elle n'aime pas grand monde. Son coeur c'est un peu une "zona frigida".
La voilà décidée à faire une croisière. Enfin "croisière" c'est un grand mot, on n'est loin des paquebots de luxe avec piscine et casino ! Ici ça ressemble plus à un gros bateau de pêche. le but : voir des ours polaire. En réalité, c'est le but des autres passagers, Béa, les ours polaires, ce n'est pas vraiment ça motivation première. On comprend vite que quelqu'un l'intéresse tout particulièrement sur ce bateau et qu'elle est loin de porter cette personne dans son coeur.
Mais contre toute attente, ce froid glacial dégivre le coeur de Béa...Ces vacances seront un peu une renaissance pour elle.
A première vue, on peut trouver un peu de longueurs à ce roman. Mais en fait, c'est juste ce qu'il faut pour nous mettre dans l'ambiance. le personnage de Béa malgré ou plutôt grâce à tous ses défauts m'a beaucoup touché. J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman.
Lien : http://lydianeyannick.over-b..
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Sujet du livre, l'alcool (qui coule à flot), ne tuez ni les phoques, ni les ours et notre planète Terre est belle...... Bref ce livre se lit vite mais s'oublie vite aussi!!! Au suivant....
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Bea, une jeune caricaturiste, célibataire au coeur de pierre, portée sur les boissons alcoolisées, s'embarque pour une croisière vers le Spitzberg. Ce qui s'annonçait être un simple voyage organisé tourne à l'ambiance « dix petits nègres » d'Agatha Christie. Un meurtre va être commis. Qui va tuer qui ? Quel mystère Bea dissimule-t-elle ? Ce sont les questions à cent sous.
Contrairement à ce que nous promet la 4e de couverture la suite des évènements ne tournent ni au polar, ni au cauchemar, du moins pas immédiatement. L'auteur s'égare entre divers styles romanesques (chick lit, roman naturaliste, bluette, semblant de polar..) et considérations (écologie, psychanalyse, apprentissage …) sans vraiment trouver sa voie. Elle y met un peu de tout. le résultat est pour le coup indigeste, plat, sans relief et pour le dire franchement un peu ennuyeux. le coup de théâtre au 2/3 du roman ne change rien à l'affaire. Quant aux personnages, construits sur une accumulation de clichés parfois tellement contradictoires qu'ils en deviennent ridicules, n'arrangent pas les choses. Débarquement conseillé à la première escale.
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Béa, trentenaire sans attache, s'embarque apparemment sans raison pour une croisière dans le grand Nord. Insidieusement, on comprend petit à petit qu'il y a un but mystérieux à ce périple. Dans le même temps, la vie et les liens s'organisent entre les participants de cette croisière, avec une montée lente mais certaine du suspense.
C'est un roman agréable, bien ficelé, offrant une galerie de personnages intéressante et une intrigue prenante.
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Si ce livre n'avait pas été au programme du club de lecture donc choisi par ma bibliothécaire préférée, j'aurais abandonné à la page 50 . Je n'en pouvais plus d'imaginer cette jeune femme boire ses bières de plus en plus vite, en se dépêchant pour faire la place au gin, au cognac au whisky…
Tant d'alcool pour faire comprendre qu'elle va mal très mal … du coup je suis allée faire un petit tout sur Babélio et j'ai vu que d'autres lectrices avaient aimé cette histoire alors je me suis accrochée, bon c'est sur c'est beaucoup, beaucoup trop long et trop alcoolisé. Mais il y a quelques bonnes remarques sur notre société qui aime tant les loisirs, les voyages par exemple qu'ils ne voient qu' à travers leur appareil photo numérique et la défense des animaux sauvage.
C'est un peu étrange de trouver des remarques si judicieuses sur notre société dans un roman qui m'intéresse aussi peu.
La deuxième partie du livre, là où les explications sont données va un peu plus vite, pas de chance pour moi cela prend alors l'allure d'un polar psychologique, et je n'aime pas trop les polars.

Lien : http://luocine.over-blog.com/
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Béa, une caricaturiste de renom se lance dans une croisière pour l'archipel du Spitzberg, presque sur un coup de tête. Dès les premières pages nous savons que ce voyage n'est que le fruit d'une vengeance retenue depuis des années. Nous ne savons pas l'origine de cette blessure. Elle n'arrive pas à oublier cette souffrance, boit beaucoup pour essayer de la dissiper. Elle ne s'attache pas aux hommes de peur de se sentir enfermée, et rester maitre de ses émotions, ses actes. Elle se sent fragile, facilement manipulable et l'alcool lui donne le courage d'apparaître sous une autre facette. le tabac qu'elle use à volonté aussi, lui permet de se cacher, de se retirer.
De ce voyage écologiquement correct, on se rend compte que si le capitaine est respectueux de la nature, le pilote Georg est un ancien chasseur de baleines, cachalots. Il serait convertit et capable ainsi de défendre ces riches touristes en cas d'attaque d'ours polaire.
Elle rencontrera les ours polaires, pas toujours comme elle les aurait rêvés et observera d'autres animaux, oiseaux. Elle découvrira aussi d'autres êtres féroces.
Elle réussira à tourner la page après avoir eu un maximum de bonheurs avec Georg et devant des paysages somptueux qu'elle nous fait partager dans les moindres détails. Nous serons nous aussi subjugués à la vue de ces grands espaces, de ces couleurs de blancs, bleus ou bleus-gris, jaunes, de ces cascades, des falaises de glaces immenses, si immenses, de voir la sérénité des oiseaux.
Mais une autre souffrance l'attend à la fin du voyage. Je ne vous en dis pas plus. C'est un livre qui m'a donné envie d'admirer les photos du livre "Un monde fragile" de Fredrik Granoth et de chercher sur internet les lieux de leur circuit.
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J'avais été marquée par la trilogie des Neshov, un coup de coeur et la découverte d'Anne B. Ragde. J'avais donc envie d'en lire plus.

Cette fois nous sommes embarqués à bord d'un bateau à destination du Spitzberg, archipel norvégien dans le cercle polaire.
Béa, trentenaire écorchée et alcoolique, a pris son billet avec une idée en tête. le séjour ne se terminera pas sans drame.

Si j'ai aimé l'intrigue de départ, rapidement elle s'essouffle et la révélation n'en est plus vraiment une. Il y a beaucoup de facilités, la rédemption par la nature, pourquoi pas, mais j'ai trouvé ça un peu sirupeux.

En revanche, le cadre est là. le huis-clos sur le bateau, et l'immense Nature autour. Il y a une ambiance très particulière, une lourdeur palpable. Un cadre hostile et grandiose.

Surtout, en toile de fond, la question de la survie des espèces, de l'impact de l'homme, de ce tourisme nauséabond, font tout l'intérêt de ce roman. L'homme qui paye pour posséder la nature n'a pas idée de sa petitesse.
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Béa est norvégienne, elle a trente cinq ans, elle est célibataire et illustratrice indépendante, spécialisée dans les caricatures. Elle fume et boit plus qu'il n'en faut. Un jour, elle part en croisière pour le Spitzberg, dans le Grand Nord.

Depuis la trilogie des Neshov, je suis une grande admiratrice d'Anne B. Ragde. La tour d'arsenic m'avait plu, Zona Frigida aussi. J'ai été un peu moins emballée par la toute dernière partie du récit, qui s'éloigne un peu de la trame originelle et qui ne me semble pas indispensable. Il s'agit cependant d'un détail, dans l'ensemble, ce roman est savoureux, pour son environnement hivernal grandiose, d'une part, pour son héroïne cynique hors du commun, d'autre part. Béa est l'unique narratrice, c'est donc à travers son point de vue que l'on découvre les paysages, ses compagnons de route, mais aussi son histoire à elle, les raisons de cette croisière et celles de son alcoolisme. Raisons qui n'apparaissent qu'aux trois-quart du roman, suspense oblige, mais qui sont franchement légitimes ! J'ai beaucoup apprécié cette (anti-) héroïne, pour son indépendance, son insolence, son apparente indifférence et sa grande langue. Pour sa grande force aussi, qui lui a permis de survivre avec ce qu'elle traîne avec elle depuis tant d'années en le cachant désespérément. Ah, désespérément n'est pas le bon mot pour une telle femme. Hargneusement convient mieux.
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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Ils sont une vingtaine de touristes en quête d'aventure et de frisson, embarqués sur le EWA, à la découverte du Spitzberg.
Dans ces contrées polaires, il ne faut pas s'attendre à une virée du genre "la croisière s'amuse". Entre les dangers de la mer, du climat, les risques pris à chaque débarquement pour débusquer les phoques ou les ours blancs, les tensions humaines créées par le huis-clos en plein océan Arctique, l'auteure nous achemine lentement vers un drame.
S'ensuivent de surprenantes révélations qui expliquent le caractère rude et fantasque de Béa et les vraies motivations de son départ pour le Grand Nord.
Nouveau rebondissement vers la fin du roman qui offre, en outre, de superbes pages sur la beauté grandiose des paysages et quelques réflexions écologiques à approfondir.
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J'ai aimé ce livre de vengeance au milieu de la zone polaire.

Béa, du moins comme elle aime se faire appeler, se révèle souffrir depuis longtemps de sévices subits pendant son adolescence. Dans cette zone géographique particulière elle va aussi découvrir l'amour.

Il sera aussi question de problèmes écologiques et d'ours polaires...

A nouveau un vrai plaisir de lecture et une fois refermé, on aimerait bien continuer le chemin encore un peu avec ces personnages.

Lien : http://mapetitepause.over-bl..
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