J'avais été marquée par
la trilogie des Neshov, un coup de coeur et la découverte d'Anne B.
Ragde. J'avais donc envie d'en lire plus.
Cette fois nous sommes embarqués à bord d'un bateau à destination du Spitzberg, archipel norvégien dans le cercle polaire.
Béa, trentenaire écorchée et alcoolique, a pris son billet avec une idée en tête. le séjour ne se terminera pas sans drame.
Si j'ai aimé l'intrigue de départ, rapidement elle s'essouffle et la révélation n'en est plus vraiment une. Il y a beaucoup de facilités, la rédemption par la nature, pourquoi pas, mais j'ai trouvé ça un peu sirupeux.
En revanche, le cadre est là. le huis-clos sur le bateau, et l'immense Nature autour. Il y a une ambiance très particulière, une lourdeur palpable. Un cadre hostile et grandiose.
Surtout, en toile de fond, la question de la survie des espèces, de l'impact de l'homme, de ce tourisme nauséabond, font tout l'intérêt de ce roman. L'homme qui paye pour posséder la nature n'a pas idée de sa petitesse.