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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai beaucoup aimé ce livre. L'auteur est incroyable car on ressent toutes ses émotions tout au long de ses 127 heures de calvaire. Après 40 pages, on apprend qu'il est coincé. Je me suis alors demandée comment il allait passer les 442 pages suivantes et si ça allait devenir un peu longuet. En fait, pas du tout car il décrit sa vie et sa passion. Il nous apprend notamment qu'il a échappé de nombreuses fois à la mort (avalanches, hypothermie, ours, etc.) mais surtout que c'est un homme qui connaît ses limites et sait préparer ses expéditions. Il a simplement joué de malchance à ce moment-là et accepte le risque de la nature. D'ailleurs, les dernières pages sont vraiment touchantes car pour lui ce qu'il a vécu l'a changé et si c'était à refaire, il revivrait ces très longues heures dans son canyon étroit, bravant le froid, le manque de nourriture et l'absence de boisson.
J'ai trouvé qu'il ressemble à Into the wild de John Kraukauer dans sa structure. On suit l'homme dans son aventure mais on en apprend également sur les différentes expéditions et la nature qui est si imprévisible.
Ce que j'en retire : qu'il faut toujours avertir au moins une personne de ses expéditions si on y va seul(e), prendre de quoi appeler les secours et avoir du matériel utile (boisson, nourriture, couteau, vêtements, etc.) car on ne sait jamais ce qui peut nous arriver…
Il nous apprend que peu importe les situations, la survie se joue essentiellement mentalement lorsque le physique devient défaillant manquant de ressources. Sans la vision de son futur fils lors de ses hallucinations, il se serait laissé mourir sur son rocher.
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Un livre arrive toujours avec son histoire. Un ami me l'a offert, il venait de Lyon et la neige était blanche et épaisse dans mon petit monde. le livre est resté dans la bibliothèque jusqu'à ce que j'ai envie de le lire au début de ce mois de décembre 2020.
Quand j'ai regardé le film, j'ai probablement mis de coté la fait que c'est un récit, celui d'une histoire vraie!!! Aron Ralston est ingénieur mais il démissionne après 5 ans de travail en ville pour faire ce qu'il aime vraiment : escalader, skier... C'est un sportif expérimenté jusqu'à l'extrême. Il a du boulot dans une boutique de matériel de sport et le week-end, il escalade les "plus de 4000 mètres" des états unis. Il s'est lancé ce défit à lui même et il escalade en solitaire.

Quand il prend quelques jours de vacances, il décide de changer pour une randonnée au chaud dans les gorges de l'Utah. Après quelques kilomètres en VTT, il continue avec son sac à dos. Au fond du canyon, un rocher se détache et lui emprisonne le bras dans un mur de pierres.
Lien : https://bujo-addict.org/127-..
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127 h ! C'est à peu près le temps qu'il m'a fallu pour lire ce témoignage.
127 h pendant lesquelles Aron Ralston n'a d'autres choix que de se remettre en cause, d'effectuer une véritable introspection personnelle.
A travers ce témoignage, on découvre qui est Aron. Ces exploits sportifs et personnels, ces objectifs, ses envies, sa volonté à toute épreuve.
On découvre son passé (seul point un peu négatif de ce témoignage. En tant que lectrice française, ne connaissant pas vraiment la géographie américaine et les termes de l'escalade, certains passages m'ont paru long et trop détaillé. Je n'arrivais pas à visualiser !)
On découvre cette épreuve terrible à laquelle il est confronté dans le canyon.
Et en conclusion, on découvre ce qu'il devient après cette épreuve.
Si je devais qualifier cet homme après avoir lu ce témoignage : un mot et un adjectif me vienne en tête... C'est véritablement un énergumène frapadingue !!
Mais qui est cet homme : un extraterrestre ? Où trouve-t-il l'énergie, l'envie, le courage de toutes ces aventures ? Il est passé plusieurs fois à côté de la mort, entre les avalanches, les chutes évitées de peu, et cette amputation. Où trouve-t-il la ressource pour toujours rebondir ?
Bravo M. Ralston pour ce témoignage où l'abandon n'est pas admissible. Bravo pour cette survie...
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Pfiouu un début de récit très anxiogène lorsque la main d'Aron se retrouve emprisonnée dans la roche et lorsqu'il se rend compte qu'il n'arrive pas à la dégager. Quelques longueurs mais ce témoignage reste très prenant et le courage d'Aron impressionne.
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Voilà une histoire vraie qui nous tient en haleine jusqu'au bout.
Aron Ralston raconte comment il a su résister durant 127 heures,coincé entre les deux rochers. C'est un témoignage dur où l'auteur réussit à nous faire passer par toutes les émotions réssenties : la peur, la détermination pour s'en sortir, la déception, l'espoir... J'avais vu le film qui est bien réalisé ,mais j'ai préféré le livre.
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Whaouh! Une grande claque d'humanisme et de courage!
*
Un témoignage si émouvant et si intense d'un jeune américain de 27 ans se trouvant au mauvais endroit, au mauvais moment le 26 avril 2003.

Une randonnée pourtant perçue facile par l'auteur, se transforme en réel cauchemar.
L'accident se situe dans un paysage sublime et grandiose. Les canyons dans l'Utah.
Aron, alpiniste expérimenté, cette fois-ci, n'a prévenu personne de son itinéraire. C'est peut-être la première erreur qu'il a faite.
La suivante, c'est de partir en solitaire, sur des tronçons instables (éboulis), sans assistance, sans portable.
L'impensable survient. Sa main droite est prisonnière du rocher qu'il avait fait rouler malgré lui. Un piège féroce. Une immobilité forcée. Et une réserve d'eau quasi nulle.
L'auteur nous raconte ses 6 jours et 5 nuits atroces qu'il a passé là-bas.
A réfléchir (beaucoup), à trouver tous les moyens de se sauver (limer le rocher, soulever le rocher, amputation de l'avant-bras....).
A se filmer et parler de son testament. Et puis ces hallucinations (signes précurseurs de la déshydratation). Et même une vision prémonitoire qui arrive la dernière nuit. Cette vision qui lui donne de l'espoir, un sursaut d'énergie qui lui permet de mener à bien son auto-amputation.
Ca y est, il est libéré. Il renaît (littéralement!).
IL lui faut encore une grosse dose de courage pour traverser le canyon, descendre 20 mètres en rappel puis marcher 12 km sous le soleil. Puis enfin retrouver les secours et se rendre à l'hopital.
*
L'écriture d'Aron est très technique (dur parfois de comprendre les termes d'escalade et alpins), sous forme documentaire. Les chapitres sur le canyon et sa survie sont entrecoupés de ses moments antérieurs relatifs à ses performances en alpinisme. (ce qui permet de mieux cerner son comportement actuel, sa vision de la vie....).
Au début de cette aventure, j'ai eu l'impression de voir un jeune chiot tout foufou se lançant aveuglément dans les sports extrêmes pour chercher la performance et l'approbation de ses pairs. Il prend des risques inconsidérés (presque-noyade dans une rivière, avalanche....) et peut-être n'a pas beaucoup de chance. Puis au fil du roman, l'auteur mûrit à vitesse accélérée. Vers le quatrième jour de son accident, il se remet en question dans le film fait pour sa famille et ses amis. Il change. Et sera obligé de prendre la décision la plus difficile de sa courte existence.
Quel courage!


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« Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable» et ce n’est pas l’histoire de Aron Ralston qui contredira ce vers de l’Art poétique de Nicolas Boileau.
En mai 2003, la mésaventure de ce jeune mais non pas moins expérimenté alpiniste avait fait le tour du monde. En trip solitaire dans les gorges de l’Utah, Aron avait délogé un rocher de son emplacement en s’engouffrant dans le couloir du Blue John Canyon: ledit rocher avait alors, dans sa chute, coincé le bras d’Aron. L’alpiniste s’est retrouvé immobilisé par ce rocher pendant plus de 127 heures, la main et l’avant-bras comme incrustés dans la roche.

Survivant à la fin, la soif et l’isolement, il en vient à prendre une décision qu’il avait pourtant écarté à l’origine : celle de s’amputer le bras pour se libérer.
C’est peut-être la géniale adaptation cinématographique par Danny Boyle qui vous poussera à lire le livre autobiographique, mais quel que soit l’ordre de découverte, les deux œuvres sont saisissantes. Boileau a en effet raison lorsqu’il affirme que « le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable ». Quel scénariste aurait pu imaginer tel récit s’il n’était pas celui d’une histoire vraie ? « C’est absurde », tempère d’ailleurs Aron Ralston durant son emprisonnement forcé. Absurde, invraisemblable, surréaliste… Les adjectifs pour qualifier cette histoire appartiennent plus à la littérature fantastique que réaliste ou autobiographique. Et pourtant.

Si Aron Ralston n’avait pas vocation à être un jour écrivain, le livre suit tout de même une certaine structure. Loin de vouloir raconter simplement l’expérience du Blue John Canyon, l’alpiniste compose en réalité son autobiographie. L’on apprend alors que l’aventurier a déjà failli se noyer dans le Colorado, s’est déjà « battu » avec un ours… Outre ces moments dramatiques, l’auteur nous parle aussi de sa famille, de ses amis, de ses rencontres… Les chapitres alternent entre le récit de son emprisonnement et le récit de sa vie avant l’événement.

Lire 127 heures permet alors d’avoir une image d’Aron Ralston plus complexe mais également plus vraie que celle montrée dans les nombreux reportages de 2003 ou même du film. L’alpiniste peut réellement être considéré comme un héros, tant sa force mentale, son ingéniosité et son endurance semblent surhumaines. Outre les performances physiques hors-normes dont il fait preuve, Aron vit aussi d’extraordinaires expériences spirituelles lors de cette aventure. Le manque d’eau, de nourriture, l’isolement expliquent sûrement en partie l’origine de ces transes qui lui sauveront la vie mais le fait est que le livre possède une part fantastique, pourtant vrai. « Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable » dira-t-on encore.

Le seul point faible, contrairement au film, vient alors peut-être du rythme du récit, qui alterne majoritairement entre récit des 127 heures et récit autobiographique plus général. Il est parfois frustrant de devoir lire entre deux chapitres sur l’extraordinaire aventure du Blue John Canyon, un chapitre entier sur une randonnée fait il y a plusieurs années avec des amis. Malgré cela, le livre s’avère presque thérapeutique pour le lecteur : l’auteur miraculé parvient en effet à susciter diverses réflexions sur le sens de la vie, à donner motivation aux plus démotivés et à instaurer un sentiment d’empathie qui rend la lecture parfois émouvante, sinon captivante.

(Lu en anglais)
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Lors d'une randonnée extrême, Aron, jeune aventurier en quête d'aventure et de sensations fortes se retrouve la main bloquée par une grosse pierre au fond d'un canyon.

La célèbre histoire d'Aron Ralston, rendu célèbre par le film de Danny Boyle, est avant tout son roman autobiographique. Conformément à mes règles de critiques, on ne peut critiquer un témoignage donc, comme d'habitude, avis objectif. Sans être un grand thriller, ce livre prend aux tripes car c'est avant tout une histoire vraie semi tragique, vu qu'il s'en est sorti! le roman se lit assez vite car on a envie de savoir ce qu'il se passe et les multiples flash-back dynamise le récit en racontant comment le jeune garçon est devenu l'homme bloqué actuellement.

Leçon de vie de l'homme qui à pris une des décisions les plus compliqué de sa vie, 127 heures est un livre à lire pour l'évasion et pour finalement se demander qu'est ce qu'on est capable de faire quand une situation exige des mesures extrême.
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J'ai trouvé ce livre par hasard, en fin d'année, juste avant les fêtes, en passant dans le rayon livres. Il me faisait penser à quelque chose et en lisant le résumé j'ai compris, j'avais vu le film! Et j'avais beaucoup aimé! du coup, je l'ai acheté.

J'ai mis longtemps à m'y mettre car en général, je n'aime pas lire les livres dont j'ai vu le film, je préfère lire le livre avant...Mais bon, j'ai décidé de le commencer. Et finalement, je trouve le film bien mieux, c'est très rare, si ce n'est pas la première fois que ça m'arrive!

En effet,les chapitres impaires racontent sa mésaventure et ça, j'ai beaucoup aimé, voir la façon dont son cerveau essaie de trouver des solution, voir comment il pense, ce qu'il fait minute par minute...son désespoir, son envie, ses bas, ses hauts...Mais les chapitres paires expliquent tout ce qu'il a fait dans sa vie, toutes ses aventures, tous ses exploits, sa vie d'avant, de jeune homme...Bref, cette partie là ne m'a pas bien plu, j'ai trouvé qu'elle ne donnait pas beaucoup d'intérêt au livre...Il aurait pu raconter sa vie mais moins en détail et l'inclure dans son récit en plus petite dose.

Je pense que c'est une histoire très bien racontée, il y a beaucoup de détail, sa caméra et son appareil photo l'ont aidés à se souvenir je pense de tout ça. Il a vécu quelque chose de tragique, et on a peur avec lui, on est positif avec lui, on y croit avec lui et on est désespéré avec lui...Tous ses états y passent et on le suit.

Je suis tout de même contente de l'avoir lu, car il nous apprend des choses sur la survie et c'est génial, ça peut aider, on ne sait jamais!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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J'ai eu beaucoup de mal a accrocher au début, je n'arrivais pas a visualiser les paysages américains bien trop différent de ce que nous voyons en europe et il y a trop de détails techniques : impossible de comprendre ses manips sans etre dans le milieu de la grimpe..
En plus j'ai trouvé qu'il les cherchait un peu les problèmes : inconscience de la jeunesse ou juste un gros Monsieur Poisse ?? Bref ca m'a un peu énervé toutes ses prises de risques inconsidéré!
Et finalement quand l'histoire se retrouve un peu plus centrée sur ce qui lui arrive dans le canyon là ca devient palpitant... Mes yeux n'arrivaient pas à lire assez vite! Il a même réussi à me donner super soif !!!! Quel courage et quel sang froid : incroyable !!!!
J'ai eu les larmes aux yeux à la fin tellement j'étais heureuse pour lui!
Bref tout ca pour dire que j'ai adoré! En plus d'etre un alpiniste remarquable c'est aussi un excellent écrivain.
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