Stonehill est un petit village. Il ne compte guère plus de cent soixante feux, et encore sont-ils éparpillés dans la plaine, ou voisinent-ils avec les forêts que l'on voit verdir à l'horizon. Si l'on monte sur l'unique colline rocailleuse qui a donné son nom au village, on distinguera au loin et seulement par temps clair, une ligne grise : la mer d'Irlande.
Présentation des Derniers contes de Canterbury, de Jean Ray