Pour moi Raynal s'associe à une irrévérencieuse et surtout talentueuse bande (de
Jean-Bernard Pouy à
Marc Villard etc ...) Je les retrouve de temps à autre, histoire de me ressourcer avec un polar alliant avec un subtil dosage personnage atypique souvent surpris par la tournure des évènements, un humour corrosif, des histoires bien ficelées, avec un certain goût pour dire « Fuck » à ce monde égoïste et capitaliste.
«
Nice 42 ème rue » est de ce tonneau là, Raynal nous ballade de la baie des Anges aux rues de New York dans une affaire qui très vite dépasse Sam. Dans quelle galère c'est -il lancée en acceptant de porter un tas de fric important (L'argent du fameux casse d'
Albert Spaggiari), car très vite l'oseille attirent les gredins aussi vite que le sucre les abeilles.
Raynal mène tout ça avec un talent depuis longtemps aguerrit, c'est rythmé, les dialogues sont percutants, ça se lit le sourire aux coins des lèvres, mais rassurez- vous Sam Kowalsky est loin d'être un manche.
Et Raynal un orfèvre qui joue dans la cours des auteurs américains qu'il vénère.