Dès l'annonce de la création de l’État d'Israël, le 15 mai 1948, les pays arabes limitrophes (Égypte, Syrie, Tranjordanie, Liban), appuyés par un important contingent irakien, avaient déclenché une offensive générale contre le nouvel État hébreu...
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Dès le mois de juillet 1948, les opérations avaient tourné à l'avantage des Israéliens. Ces derniers étaient parvenus à repousser leurs adversaires, tout en augmentant d'un tiers leur territoire, par rapport à celui qui leur avait été attribué par le plan de partage des Nation Unies, négocié en 1947.
En définitive, une chose est certaine : en cette fin des années 1960, la guerre des Six Jours apporta une formidable publicité à l'industrie aéronautique française. Si les "Ouragan" et "Mystère" avaient déjà fait leur preuve aux mains des Israéliens lors de la campagne de Suez, c'est en 1967, que le "Mirage III" acquit ses lettres de noblesse, conférant aux avions de la société Marcel Dassault une crédibilité inespérée à l'heure où ceux-ci se trouvaient confrontés à leurs concurrents américains, britanniques et russes sur le marché mondial des ventes d'aéronefs de combat, marché extrêmement concurrentiel qui n'a fait depuis que se restreindre.
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Les autorités des deux camps négocièrent le rapatriement des prisonniers par l'entremise du CICR. Ce processus s'étala du 15 juin 1967 au 2 avril 1968.
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L'échange le plus significatif eut lieu avec la Syrie, lorsque 570 Syriens et deux "conseillers techniques" soviétiques furent échangés contre un pilote israélien et les dépouilles de trois autres Israéliens morts pendant les hostilités.
Ariel Sharon, tout juste âgé de 39 ans, savait compter sur la confiance de Moshé Dayan. Dès le début des années 1950, il avait exécuté les coups les plus tordus pour le compte de son mentor.
Depuis, l'estime réciproque s'était accrue, bien que les deux hommes ne partageassent pas les mêmes idées politiques.
Depuis la signature des accords d'Evian mettant fin à la guerre d'Algérie, le 18 mars 1962, le gouvernement du Général de Gaulle avait entamé un rapprochement significatif à l'égard des États arabes, permettant ainsi le règlement rapide du contentieux franco-égyptien.