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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Anselme dans ce quatrième opus nous touche et nous emmène sur des rives bien éloignées du pragmatisme policier en empruntant des chemins de traverse surprenants ... un véritable plaisir de le suivre dans son univers et d'en connaître les clés
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Anselme assiste aux obsèques de son ami Augustin.
« J'ai du mal à penser que je ne bataillerai plus avec ce père idéalisé, avec ce père rebaptisé, moi l'enfant de nulle part. »
Le commissaire Plaziat, l'apostrophe ainsi : « Dites-moi Viloc, Moreau le légiste m'a dit que vous vouliez assimiler la rupture d'anévrisme à un coup de couteau, de pistolet ou autre strangulation ! En plus avec préméditation. C'est une vision des choses… Vous êtes bientôt en vacances, non ? Vous en aurez besoin… »
C'est ainsi que Guy Rechenmann, avec dextérité et cohérence commence sa quatrième enquête.
Mais ce sera pendant ses vacances que Anselme cherchera comment son ami est mort et parallèlement il sera en quête de son identité.
Cette histoire de mort après avoir signé un viager le trouble, et encore plus lorsqu'il apprend qu'il y a d'autres décès dans les mêmes circonstances. Alors oui, les premiers renseignements ne lui permettent pas d'étoffer sa thèse du meurtre, mais quand même, son interrogation est là, prégnante aussi forte que son chagrin.
Si vivre sur le Bassin est une véritable Catharsis, celle-ci n'est pas totale. Anselme a besoin de connaitre ses origines. Comme beaucoup d'enfants nés sous X, il va commencer un véritable marathon.
Mais il n'est pas seul, Sylvia, Noémie, Solange, Lily la petite surdouée et David, tous ceux qui forment son noyau dur vont jouer leur rôle en toute amitié, sans oublier les bonnes ondes de Gédéon.
Lily, impertinente ? Non, l'aiguillon de Viloc…
C'est ainsi que son ami David va lui conseiller de faire faire son thème astral, (celui-ci a été réellement fait et correspond parfaitement au Flic de papier et il vous est livré en fin d'ouvrage), son astrologue va lui dire qu'il peut aller plus loin en pratiquant la régression en conscience modifiée.
Quésaco ? C'est une hypnose de régression pour traiter les problèmes récurrents, et revivre sa vie in-utéro. La réussite de cette pratique vous permet ensuite de vivre plus pleinement le présent, débarrassé des scories du passé. Ces passages sont en italiques, finement dosés et le lecteur a vraiment l'impression de les vivre, ce qui renforce indéniablement l'intrigue.
Notre flic préféré va jongler entre son histoire personnelle et cette enquête encore plus atypique qu'à l'accoutumée. Vous découvrirez que pour être bien, il ne faut pas être bien seulement dans sa tête mais il faut également être bien dans son espace et pour cela la géobiologie vous y aide.
Anselme va de découverte en découverte mais ne perd pas ses objectifs : savoir d'où il vient et qui a tué son ami Augustin ?
Notre auteur nous balade et vous verrez que page 146, il vous montre un autre savoir faire qui je n'en doute pas vous fera éclater de rire.
Sérieusement, va-t-il résoudre l'énigme ? Pour cela, il devra garder à l'esprit que « L'évidence est à la vérité ce que l'instruction est à l'intelligence. »
Je vous en ai assez dit, à vous de découvrir Anselme dans sa réalité, sous la plume affûtée de Guy Rechenmann.
Si vous ne connaissez pas encore ce flic et commencez par ce numéro 4, je suis prête à parier que vous vous jetterez sur les trois précédents.
Le roman est dense et totalement envoûtant, une écriture littéraire qui permet à l'auteur de placer ses évasions poétiques et humoristiques, tout en affirmant sa maîtrise du suspens et en confirmant son originalité.
Originalité dans toutes les acceptions du terme, et ce crime là, mérite bien les définitions suivantes : bizarrerie, excentricité, cocasserie, étrangeté, non-conformisme.
L'auteur confirme sa patte et son authenticité, et le final laisse augurer un cinquième livre des plus captivant, avec une ouverture comme une large baie ouverte sur le bassin ensoleillé.
© Chantal Lafon – Litteratum Amor 10 mars 2018
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Il est des scorpions qui pleurent, doutent et résistent. Ce roman de Guy Rechenmann est atypique, original, intense, et particulier. Il se dévore et vite tant l'histoire est captivante. Semblable à un paysage que l'on observe afin de ne jamais en perdre les formes, couleurs et senteurs. Anselme Viloc surnommé « le Flic de papier » vit malgré lui sa quatrième enquête qui se déroule dans le Bassin d'Arcachon en pleine période estivale. L'incipit « C'est peut-être le chiffre 13 qui nous a porté malheur »est une pelote de laine qui malencontreusement va se dérouler en faisant des noeuds au travers de la mémorielle histoire de vie de notre cher inspecteur. Anselme Viloc apprend la mort tragique de son meilleur ami, confident et alter-ego. Ce décès étrange va semer le trouble en lui. Il pressent un drame, un rouage malsain dans la disparition de son allié de toujours. Augustin a été une victime des prismes croulant sous des montages immobiliers et de son viager et des vautours rôdant autour de cet appât. de fil en aiguille la tarentule s'agrandit et c'est un monde mafieux qui se découvre pour l'inspecteur Viloc. Lily la petite protagoniste préférée du lecteur et d'Anselme, surdouée, perspicace intuitive va devenir l'ombre d'Anselme et ses faits et gestes. le lecteur s'attache à cette fillette qui apporte de la fraîcheur au roman, et qui mène subrepticement Anselme au centre de sa quête existentielle. »Qui était ou qui est mon géniteur, le non-affectif » Anselme qui s'appelait au préalable Michel sans mère ni mère et qui se cherche dans l'orée du contre temps. de sources en ressources, le lecteur devient Anselme, tremble, à froid et crie sur le mur de cet abandon ultime et ancestral. A cet instant précis la lecture devient une couverture bordée d'enfance que l'on arrache du lit. Empreinte de l'originelle histoire de vie, à l'instar d'un doigt glissant sur le carreau embué du temps. Scorpion ascendant gémeaux, deux contraires qui se refusent, telle est la carte à abattre pour Anselme Viloc qui sombre dans ce puits existentiel. Tous les moyens vont être bons et là le lecteur découvre les thèmes ancestraux et plus. « Même le scorpion pleure » « Les recoupements d'informations font souvent des miracles. Churchill disait qu'il fallait du courage pour s'asseoir et écouter »Ce roman noir, exutoire est une danse dans la nuit. L'écriture est belle et glisse comme sur du velours. le lecteur assiste aux retrouvailles entre Anselme Viloc et ses certitudes devenues. Et que c'est beau, tragique et grand ! Ce roman est à lire quand tout va bien. Tant la quête du retour vers soi-même est épreuve et force. Majeur, unique en son genre, ce roman se déguste à petites gorgées afin de profiter des émois que l'auteur offre au lecteur en toute confiance.
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Merci aux édition Cairn et à Babelio dans le cadre de la Masse critrique de Mars de m'avoir fait découvert ce flic très complexe (normal pour un scorpion/gémeaux).
L'histoire se passe dans le bassin d'Arcachon, que je connais un peu, Anselme Viloc (que parfois je lisais Vidoc !) assiste aux obsèques de son ami Augustin mort d'une rupture d'anévrisme à peine un an après avoir vendu sa maison en viager.
Il ne peut pas croire que cette mort soit naturelle surtout qu'une personne ayant aussi vendue sa maison en viager est décédée peu de temps après.
Même s'il est en vacances, il décide d'enquêter tout en étant à la recherche de ses origines.
J'ai beaucoup ce personnage de flic qui se cherche et qui ne peut s'empêcher même en vacances de faire son boulot de flic. Les personnages qui gravitent autour de lui sont attachants comme la petite Lily.
Adepte du feng shui et des médecines parallèles douces, je me suis sentie dans mon univers.
J'ai adoré le thème astral qui m'a donné envie de reprendre mes cours d'astrologie humaniste (apprendre à se connaître).
Une très belle écriture, très agréable à lire qui nous plonge dans un univers parfois sombre et lumineux.
cela me donne envie de lire les romans précédents.
Une très belle découverte que je vais faire partager autour de moi...
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Depuis son installation sur le Bassin d'Arcachon, Augustin était devenu un ami proche, un père spirituel pour Anselme Viloc. Aujourd'hui, notre flic de papier enterre celui qu'il aimait tant.

Augustin, marin pêcheur retraité, force de la nature à la santé insolente, est mort subitement. Rupture d'anévrisme. Il n'aura pas profité longtemps de sa retraite. Sa maison, le chalet Rousseau, Augustin l'avait vendu en viager à un jeune homme qu'il appréciait. Il était ravi que celui-ci prenne sa suite, même s'il n'était pas pressé de quitter ce monde. le viager aura été de courte durée.

À l'enterrement de son ami, Anselme est choqué par l'attitude du nouveau propriétaire qui dissimule mal sa satisfaction et son sourire. Les sens du policier se mettent en alerte. Il soupçonne quelque chose de louche. Il fait part de ses doutes à son commissaire qui lui rit au nez. La mort est tout ce qu'il y a de plus naturel. Comment tuer quelqu'un par rupture d'anévrisme. Anselme ne lâche pas le morceau, il fait confiance à son intuition.

La suite de ma chronique sur le blog : lien ci dessous
Lien : https://leslecturesduhibou.b..
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​L'inspecteur Anselme Viloc a réussi à me surprendre une nouvelle fois...je n'ai pas pu lâcher le livre, j'ai adoré retrouver le commissaire Paziat qui cite Victor Hugo à tout bout de champ , Lily, David ... et bien sûr l'écriture et le style de l'auteur ajoutent au plaisir de se balader dans cette enquête complètement hallucinante...
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Quelle plaisir de retrouver Anselme Viloc et sa tribu, Sylvia, Noémie, Solange, Jérémy et bien sûr Lily, la jeune fille surdouée, qui guide notre héros. Tout ce petit monde évolue toujours sur le Bassin.

Cette nouvelle aventure commence par l'enterrement d'un ami de notre "flic de papier". L'un des participants intrigue Anselme, particulièrement son rictus.

Pendant ses vacances, Anselme va suivre son intuition pour résoudre la mort de son ami.

En même temps que son enquête, Anselme s'intéresse à ses racines, il le fera d'une façon peu commune. Il va plonger dans l'hypnose de régression.

Après la lecture de ce livre vous n'aurez plus le même rapport avec votre milieu de vie.

L'auteur Guy Rechenmann arrive encore une fois à nous surprendre. Il ose aborder la géobiologie et la régression en conscience modifiée.

Le quatrième tome des enquêtes de Anselme Viloc, est un vrai polar mentaliste à ne pas rater...

Bonne lecture à tous....
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Un régal !
Du suspense, une intrigue emplie d'originalité et d'interrogations... Une écriture soignée, riche et agréable.
Des personnages impeccables, attachants et intrigants.
Un ouvrage qui se lit d'une traite !
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Un polar intelligent , un univers à la Ron Rash et là je dis oui...on réfléchit , on suit ce flic bizarre dans les méandres de son passé tout en essayant de démêler les fils de crimes qui pourraient être parfaits...une excellente lecture !
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Un polar mentaliste ! cela change de toutes les histoires habituelles avec psychopathes and Co ... on réfléchit , on accompagne l'inspecteur Anselme Viloc sur ses deux enquêtes : pas facile d'être né sous X , pas facile d'accepter qu'un personne qu'on aime meure sans raison...Des crimes parfaits ? cela se pourrait bien
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