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EAN : 9782330091330
336 pages
Actes Sud (11/10/2017)
4.14/5   36 notes
Résumé :

Nous sommes en mai 1987 et Playboy vient de publier une série de clichés torrides de Vanna White, la célèbre animatrice de La Roue de la Fortune. Pour Billy, Alf et Clark ? trois ados du New Jersey, désespérément inexpérimentés en matière de femme , la publication est une bénédiction.

Mais quel kiosquier d'Amérique se risquerait à vendre la revue à des gamins de quatorze ans ? Alors que les amis mettent au point un plan pour la voler, ils son... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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C'est l'histoire de 3 adolescents qui veulent se procurer le dernier Playboy - pour les articles, évidemment.

Seulement voila, ces quelques feuilles de papier glacé tant convoitées sont placées bien en hauteur juste derrière le comptoir de la boutique de fourniture générale du coin.

Et Zelinsky, tenancier rustique de la boutique est l'genre de roublard à qui on ne la fait pas... (Forteresse) Impossible donc d'essayer de le soudoyer pour obtenir ce saint graal pour nos trois larrons en mal d'émois.

Va s'en suivre une série de plans plus ou moins foireux pour tenter d'obtenir l'objet du scandale, et l'auteur se sert de cette quête amusante pour nous décrire le quotidien des américains dans une petite ville du New-Jersey il y a une petite trentaine d'années.

Cette histoire qui sent bon le milkshake, le pop-corn et les jeux-video, prend la forme d'un voyage initiatique pour nos 3 compères qui sont fortement jubilants à regarder évoluer à cet age ou rien n'est impossible. le récit va se focaliser sur un héros un peu geek qui bidouille dans sa chambre un jeu-vidéo de strip-poker - pour les images bien-su...ah non je l'ai déja faite celle-là.. on a donc bien affaire à un petit obsédé...d'informatique.

Cette facette de l'histoire va permettre à l'éditeur l'inclusion de lignes de code en préambule de chaque chapitre du bouquin, histoire de nous mettre un peu dans le bain, et aura le bon gout d'inclure quelques dessins/croquis/illustrations qui si bien senties la plupart du temps, sont plutôt rares et ont du coup un petit gout de trop peu.

En dire plus sur le scénario serait comme vendre un exemplaire de Playboy à des jeunes gens : contraire au bonnes moeurs, je m'arrête donc ici sur les éléments clé de l'histoire, que j'ai trouvé assez passionnante car on s'attache bien à ces jeunots et ça a fait écho et ravivé chez moi des souvenirs d'une adolescence bien chouette avec des complicités, des amitiés et une intrépidité qui forge pour la vie des grands.

Plume simple, drôle et honnête, qui à su éviter le l'écueil de la mièvrerie et utiliser l'élément redondant du codage informatique sans le rendre indigeste. Rebondissements et émotions, l'oeuvre - le roman ou le magazine- a tout ce qu'il faut pour un portage sur écran qui ne serait pas dénué d'intérêt !
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Un premier roman d'un auteur américain qui ne sent pas les ateliers d'écriture si nombreux aux Etats-Unis, qui ne pose aucune ligne dans une université, ni dans une banlieue déprimante de conformisme ou dégoulinante de violence rentrée, ni dans une grande ville ( donc ni à New-York, ni à Los Angeles, ni à San Francisco) mérite que l'on s'y intéresse un peu.
Remarquez la couverture et vous allez penser que si j'ai pris ce livre en main ce n'est sans doute pas pour une raison littéraire et vous aurez raison. Félicitations au service marketing de chez Actes-Sud pour avoir trouvé un moyen d'attirer la main d'éventuels lecteurs qui traînent dans une librairie, et qui jetteront à coup sûr un oeil sur la quatrième de couverture plus facilement que de coutume. Reconnaissons aussi que cette illustration disons ... suggestive, n'est absolument pas trompeuse quant au contenu de l'ouvrage. Il y a bien des seins, de l'informatique et de la sexualité ( disons, pour être plus exact, un début d'éveil aux joies du sexe ).
"La forteresse impossible" du titre possède trois sens possibles. le premier représente l'unique drugstore d'une petite ville du New-Jersey que trois ados de quatorze ans, désirant acquérir un exemplaire de Play Boy, vont essayer de prendre d'assaut ou tout du moins essayer de duper le propriétaire qui, légaliste dans l'âme, ne vendra jamais une revue coquine à un moins de 17 ans.
"La forteresse impossible", plus simplement, est le titre d'un jeu vidéo que va créer un des trois garçons, Billy, le héros du livre, en compagnie la fille du drugstore, rencontrée inopinément lors de l'une des nombreuses tentatives avortées d'achat de la revue de charme.
Mais cette forteresse sera aussi, dans le dernier tiers du roman, cette montagne très symbolique que les trois garçons escaladeront pour que Billy puisse clamer un amour qu'il n'osait avouer. ( Je reste volontiers elliptique pour ne pas trop en dire).
Pour le lecteur, ce roman n'est jamais une forteresse impossible, voire inaccessible, juste une bouffée de drôlerie, une gâterie autour de l'adolescence. La récurrence des tentatives pour se procurer Play Boy, petit hommage discret à Bip-Bip et Vil Coyotte, nous amuse sans jamais tomber dans la facilité. Ce qui pouvait au départ passer pour une gentille pochade, avance tranquillement, mais très sûrement, vers un roman beaucoup plus profond, où une peinture discrète des sans grades d'une région paumée se mêle à un récit initiatique qui ausculte les troubles de l'adolescence. Jason Rekulak possède une plume alerte, facile, qui sait manier l'humour, le suspens, créer des tensions, rendre ses personnages attachants et profonds et même, exploit pour moi, rendre passionnante la création d'un jeu vidéo !
Certes, ce n'est pas le roman de l'année, mais sans doute des rares titres que l'on ne lâche pas sitôt que l'on y plonge dedans. En France, on parle de roman qui fait du bien, en gros une chose avec sa cohorte de clichés et de bons sentiments, sauf que dans "La forteresse impossible", s'il y en a, la plume trépidante de l'auteur sait les balayer.Pour moi, ce fut une vraie récréation, un vrai plaisir de lecture simple et passionnant, et cela fait du bien!
Un peu plus sur le blog
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Pépite ! Quand j'ai vu ce livre et que j'ai lu la 4è de couverture, je pensais vraiment lire un livre léger, plutôt drôle. Et non, le lecteur est immergé dans une histoire prenante, originale, inattendue où Billy, un jeune garçon de quatorze ans passionné d'informatique, raconte des évènements forts, marquants sa vie pour toujours et qui vont l'amener à mûrir pour construire sa vie auprès des siens. Et ce roman m'a permis de me replonger dans les années 80 avec l'avènement de l'informatique, j'ai appris beaucoup de choses datant de la préhistoire ! du temps où Internet, les téléphones portables n'avaient pas envahis nos vies. Je recommande.
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Une étrange couverture pour ce premier roman nord-américain. Nous sommes à Werbridge, surnommé l'« aisselle » du New Jersey, à quelques minutes en train de NYC, dans les années 80. Billy est un jeune garçon, qui n'aime pas trop l'école et a des C dans les matières classiques, comme « ruisseaux et montagnes », mais il est féru de jeux vidéo et grâce à son ordinateur personnel, que sa mère a gagné lors d'une tombola dans un supermarché, il conçoit et programme des jeux. Nous sommes dans les années 80 avec les premiers ordinateurs et les premiers génies de l'informatique qui vont révolutionner le monde (tout le monde a son ordinateur dans sa poche maintenant). Billy, jeune adolescent, qui s'ennuie donc à l'école, a deux amis avec qui ils passent le temps : des balades de vélo, des bêtises pour occuper leur temps, beaucoup de bavardages de potaches. Ils ont une nouvelle mission : Wanna White, la présentatrice vedette de la « route de la fortune », émission phare fait la une de Playboy. Mais ils n'ont que 14 ans et ils ne peuvent pas l'acheter ce fameux numéro. Ils vont alors monter des « missions » pour réussir à se procurer des exemplaires. Monsieur Zelinsky, le buraliste et vendeur de fournitures de bureau, ne peut et ne veut pas leur vendre, il faut trouver un moyen. Billy, le narrateur, va alors nous raconter les différents moyens mis en oeuvre. Ce livre est un beau portrait d'adolescents, dans une petite ville américaine. J'ai apprécié cette lecture qui décrit très bien l'ambiance des années 80, les rêves et espoirs de ces jeunes, le début de l'informatique et des futurs génies informatiques. Je n'ai pas tout compris sur la programmation, mais on suit la création d'un jeu vidéo comme un polar (Billy va s'associer à la mystérieuse Mary, fille de Zelinsky, qui est aussi une férue de programmation). Ce livre d'apparence anodine décrit très bien la société américaine des années 80 et aborde des sujets sociétaux (le système scolaire, les self mans qui peuvent réussir leur vie grâce à un don, même si cela est de la programmation informatique qui permet de créer des jeux vidéo, même s'ils ont de mauvaises notes en mathématiques classiques ( !!)… Et surtout ce livre est bourré d'humour.
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Coup de coeur!

Premier roman de cet auteur et une très belle réussite.

Certes, le thème n'est pas neuf mais superbement bien exploité. C'est avec grand plaisir que le lecteur suit cette bande de copains adolescents dans leur quotidien d'une petite ville de banlieue, leur amitié, leurs plans saugrenus et leurs premiers émois. le personnage central - le narrateur - de ce trio est Billy, un féru d'informatique qui se destine à concevoir des jeux vidéos et, pour se faire, sera amené à côtoyer Mary.

L'action se situe à la fin des années '80, le récit étant truffé de références à cette époque - références informatiques (vive le Commodore 64), musicales, cinématographiques et séries-télé.

Tel le récit de Lize Spit ("Débâcle"), le héros principal va vivre un réel parcours initiatique, quittant progressivement le monde de l'enfance pour celui du jeune adulte, quittant l'insouciance pour une prise de conscience du sens des réalités et des responsabilités. Par contre, contrairement à Spit, Rekulak ne verse absolument pas dans le glauque, tout le contraire! le récit n'en devient pas pour autant mièvre, il reste juste "bon enfant" et c'est ce qui en fait, à mes yeux, sa grande qualité.

Seul bémol: personnellement, je déplore la couverture choisie par les Editions Actes Sud - je lui préfère nettement la couverture originale.

Quoi qu'il en soit, je vous le conseille!

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il y a beaucoup de choses qu’un adolescent ne dit pas à sa mère. Plus nous grandissons, plus il y a de choses que nous gardons pour nous, des choses trop dures à exprimer ou trop gênantes à expliquer. Nous le faisons pour protéger nos mères autant que pour nous protéger nous-mêmes, parce que, regardons les choses en face : la plupart de nos pensées sont véritablement impensable. (p261)
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Clark a lâché 50 cents pour une bouteille d’un liquide baptisé Evian, qui s’est avéré n’être que de l’eau plate…. Elle est incroyable… C’est la meilleure eau que je n’ai jamais goûtée. (p293)
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