Ce livre met à mal beaucoup de préjugés sur les Etats-Unis. Il permet de prendre conscience de notre regard ambigu d'européen.
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Je me suis vraiment forcée à finir ce livre. Il est très bien documenté et fait part de beaucoup de faits intéressants mais est beaucoup trop partisan. Il est dur de supporter les 317 pages de propos totalement orientés.
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Je n'ai pas pu lire jusqu'au bout ce livre tellement partisan qu'il en devient exaspérant !
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Il existe en effet à chaque époque de progrès, ce que l'on peut appeler une société-laboratoire, où sont inventées et essayées les solutions de civilisation - pas forcément toutes bonnes mais qui prévalent irrésistiblement - que d'autres nations transposeront bon gré mal gré chez elles par la suite. (p.32-33).
Ce sont ces gouvernements mêmes, ennemis et alliés confondus, qui, remplaçant l'action par l'animosité et l'analyse par la passion, se condamnent à l'impuissance et, par effet de contrepoids, nourrissent la superpuissance américaine. (p.300, excipit).
Le mondialisme dirigiste a toujours été fauteur de catastrophes humaines ou, de toute manière, dans le moins mauvais des cas, de naufrages économiques beaucoup plus douloureux pour les peuples que les pires injustices capitalistes. (p.78).
Déshonorée par sa participation aux génocides communistes - ou par son indulgence complaisante et complice à leur égard - la gauche s'invente en permanence des dangers fascistes extraits des musées de l'histoire. (p.270).
L'idéologie est une machine à rejeter les faits lorsque ceux-ci risqueraient de la contraindre à se modifier. Elle sert aussi à les inventer quand ces inventions sont nécessaires pour persévérer dans l'erreur. (p.276).
Revel, remarquable d'intelligence, de pertinence et d'humour à froid. Une époque bien révolue...