C'est un
Dragon Magazine nouvelle formule que ce numéro 28 de février-mars 1996 : 12 mm plus grand, nouvelle maquette, nouveau logo, sommaire plus lisible, une nouvelle rubrique (une enquête policière à résoudre), des planches d'une nouvelle BD (enfin ! parce que " Lorette & Harpye " ça ne volait pas très haut !), des changements parmi les rédacteurs, critiques et le rédacteur-chef, et un index annuel pour retrouver les anciens articles. Ouf !
Ces bouleversements sont provoqués par un désir d'éloignement d'avec TSR, la maison-mère américaine qui édite la version US du magazine, et qui a d'énormes problèmes financiers. La rédaction se prive par conséquent des illustrations tirées des produits AD&D (ce qui saute immédiatement aux yeux) et doit faire appel à des illustrateurs français à la place. Ce n'est pas obligatoirement synonyme de qualité.
Pourtant tout lien avec TSR n'est pas totalement rompu dans ce numéro puisqu'un des dossiers est carrément une présentation de Birthright, tandis que plusieurs autres articles prennent place dans les Royaumes Oubliés, les deux étant des jeux de rôles AD&D.
De toute façon, il faudra attendre plusieurs numéros pour voir si les changements seront payants. Quelques points sont déjà positifs : la nouvelle rubrique policière inspirée de Guillaume de Baskerville du "Nom de la Rose" intitulée "Les investigations de Frère Willhem", la critique cinéma moins axée sur les films d'horreur ou de série Z, un index très utile...