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3,73

sur 156 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je pensais être plus emballée par Bianca de Loulou Robert que je ne l'ai été . Est ce que les louanges entendus à son égard sont liés en partie au fait qu'elle n'a que 22 ans et qu'elle est mannequin (une fille sublime ET en plus intelligente, gardez en pour les autres )) ou est ce que je suis passée à côté de l'histoire de cette ado qui raconte son séjour dans un service psychiatrique suite à une tentative de suicide ?

J'ai lu ce roman, sans déplaisir et très vite (et je sais que les livres que je lis très vite, je les oublie aussi très vite), sans croire vraiment aux personnages, si ce n'est peut être à Bianca qui doit avoir pas mal de Loulou en elle (il est beaucoup question d'anorexie mais peut être que je tire des conclusions hâtives).
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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Le regard porté sur une personne, un objet, un récit, dépend autant de l'observateur que de la personne, l'objet, le récit examinés. Car comment expliquer autrement l'indifférence avec laquelle j'ai lu "Bianca" de Loulou Robert ?
Tous les ingrédients étaient là pour que je m'y plonge tête baissée, souffle coupé, estomac noué. Moi qui suis attirée vers les plus faibles, les fragiles, les malheureux, moi qui ai tendance à porter la misère du monde sur mes épaules, j'aurais dû fondre de tendresse pour Bianca, jeune fille anorexique, hospitalisée en psychiatrie après une tentative de suicide, pour ses amis Simon, Raphaël, Jeff, tous meurtris par la vie, en proie à des cauchemars, des fureurs, des violences. Oui, tout était vraiment là, même l'écriture, simple comme je l'aime, les toutes petites phrases et les chapitres courts pour donner le rythme.
Et pourtant, je n'ai pas réussi à adhérer, je ne suis pas parvenue à "entrer dans" le monde de Bianca. Je me suis contentée de lire et n'ai rien éprouvé qu'un grand détachement. Alors, est-ce dû uniquement à mon état d'esprit au moment de la lecture ? Est-ce plutôt lié à la longueur du texte qui, réduit de moitié, aurait été plus percutant ? Est-ce le style, ou son absence, qui n'a pas été de nature à m'enthousiasmer ? Je n'ai pas la réponse. Me reste juste un sentiment de regret et la difficulté à rédiger une chronique qui au final n'en est pas une.
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Je savais, avant même de commencer que la lecture de "Bianca" n'allait pas être aisée. Je l'ai pourtant lu en entier l'espace d'une soirée et je ne suis pas ennuyée. Il n'a pas fait partie de ces livres qui me résistent et dont je ne passe pas les premiers chapitres.

Je trouve très difficile de parler de l'adolescence et plus spécialement des adolescents fragiles sans tomber dans la caricature, le langage "jeune" et les situations classiques d'affrontement avec les adultes. Anne Percin ou Luc Blanvillain ont cette capacité à retranscrire le mal-être des adolescents, ils le font en jouant sur une palette pleine de nuances." Bianca" n'a pas ses "nuances".

le personnage principal, Bianca, est "internée" après une tentative de suicide. Elle a seize ans, souffre depuis longtemps d'anorexie mentale et n'a trouvé que la mort comme échappatoire. Elle nous raconte son quotidien dans une unité pour adolescents qui ne compte que quelques patients. Ses parents, les infirmières, le psychiatre qui la suit, sont "épinglés" en quelques mots. Ils ont souvent un rôle ingrat, Bianca s'en veut d'être dans cet état, elle leur en veut d'être ce qu'ils sont, d'être trop là ou pas assez là. Tout est confus et ses mots expriment rage et colère. Elle ne retrouve une parole tendre qu'avec Lenny, son petit frère de cinq ans ou Jeff, un vieil homme hospitalisé lui aussi en psychiatrie.

Durant les longs mois qu'elle va passer dans cette unité, l'adolescente va connaître l'amour, retrouver les plaisirs de l'amitié et lors d'une séance d'hypnose"providentielle" , remonter à la source de son mal de vivre. Tous les éléments d'un roman "Souffrance du jeune Werther" sont présents mais ils ne suffisent pas. Il manque à cette histoire une singularité, un style, un souffle qui feraient de Bianca une jeune fille pour laquelle je pourrais avoir de l'empathie.


Ce premier roman n'était pas pour moi, un rendez-vous raté


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Une lecture d'un premier roman qui m'a déçu, car je n'ai pas trouvé d'originalité dans ce texte et beaucoup de clichés et ai eu l'impression que l'auteure enfonce des portes ouvertes. Un livre sur l'adolescence et surtout sur l'adolescence malade. En effet, Bianca nous raconte son séjour de plusieurs mois dans une unité psychiatrique pour adolescent. D'une écriture simple et jeune, elle nous parle de sa vie, de sa famille, des patients qui l'entourent, du personnel soignant. Un drôle de médecin va même, pour un moment, interdire à Bianca de lire car cela va l'éloigner de la réalité. Elle va faire des rencontres amoureuses et elle raconte, il est vrai, avec beaucoup d'humour et d'ironie, son histoire de « love story ». Elle va aussi rencontrer sur un banc du jardin de l'hôpital un vieux monsieur, proche de la mort et qui va lui donner une belle leçon de vie et d'espoir. Certains chapitres sont d'une belle écriture et elle sait raconter avec beaucoup de délicatesse des moments très intimes de cette jeune fille : l'apparition d'un bouton d'acné au milieu du front (beaucoup de burlesque et d'humour second degré), la description de sa tentative de suicide, la découverte du plaisir avec un garçon ou seule.. J'avais découvert en début d'année une nouvelle collection « la belle colère », qui publie des textes sur l'adolescence : des textes forts et au moins deux m'avait plu et impressionnée : « Tout plutôt qu'être mort » de Ned Vizzini et Dieu me déteste de Hollis Seamon. Des textes qui m'avait beaucoup plu et que je vous conseille. « Les livres détiennent le secret de l'éternité. A bout de souffle, vers une nouvelle vie : tu avances. Les pages se tournent. Tu ne dors jamais. Les mots ne dorment pas. Leurs sens te gardent en éveil : tu accomplis ton devoir. Stoïques, uniques, multiples. Les mots restent, seuls les maux changent. » (p94)
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Cela commençait plutôt bien.
Loulou Robert avait des choses à faire dire à son héroïne sur son placement en HP (eh oui, encore un livre sur ce sujet !).
Le ton libre, typique de sa génération, rendait le livre piquant, mordant, poignant, attachant.

Et puis cela a traîné en rond et en longueur. L'histoire a fini par souffrir de clichés et l'écriture de maladresses redondantes.
Il n'en fallait pas plus pour que la profondeur du début laisse place à l'essoufflement, à l'ennui…
Quel dommage !

Bianca ne m'a donc pas suffisamment convaincue pour que je défende à 100% ce premier roman.

Lien : http://www.arthemiss.com/bia..
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