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Valérie Malfoy (Traducteur)
EAN : 9782226190611
407 pages
Albin Michel (07/01/2009)
3.7/5   59 notes
Résumé :
Deux femmes assassinées le même jour. Deux meurtres sordides et sans lien apparent. Deux enquêtes parallèles qui piétinent.

Quel rapport entre une paraplégique égorgée au scalpel et une étudiante violée et étranglée à la sortie d’un pub ? Nouveau défi pour l’inspecteur Banks et sa collègue Annie Cabbot, entraînés dans les méandres d’une vieille affaire resurgie d’un passé lointain, sur les traces d’un témoin capital : « l’amie du diable »…

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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne connaissais pas du tout cet auteur, c'est en fouinant aux Emmaüs que j'ai trouvés deux titres de lui. le résumé de « L'amie du diable » me semblait alléchant, la 4ème de couverture évoque une « atmosphère oppressante » et « un suspense digne des meilleurs du genre »… Malheureusement pour moi, je n'ai pas senti d'atmosphère oppressante et le suspense ? Je l'attends toujours. Je me suis terriblement ennuyée à lire cette enquête poussive sur une mystérieuse femme tueuse, je me suis forcée à aller jusqu'au bout en mélangeant en plus les noms des personnages, ce qui ne m'a pas aidé à apprécier ma lecture. Bref, une lecture soporifique et décevante, mais ce n'est que mon avis.

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Alan Banks et Annie Cabbot vieillissent. mais ils vieillissent seuls et cela peut poser problème. Vous commencez une bouteille de bon (ou de moins bon) vin et puis vous vous apercevez que vous venez de la finir... Et pour le sexe vous pouvez vous trouver dans une situation délicate.
Enfin, pour le moment, ils ont du travail.
En ce Dimanche matin de Fête des Mères ils ont l'un et l'autre hérité d'une affaire.
Pour Banks, à Eastvale, du banalement tragique : une étudiante qui avait fait le tour des pubs avec ses copains a été retrouvée violée et étranglée. Donc, la routine : la famille, les amis, les bandes de vidéosurveillance...Bon, il y a bien Kevin Templeton qui parle d'un tueur en série (enfin, un tueur débutant, qui en serait à son premier crime...) mais chacun sait que Kevin aime bien se faire remarquer.
Pour Annie, sur la côte, quelque chose de plus étonnant : une vieille femme tétraplégique, qui avait été sortie de sa maison médicalisée pour la journée a été retrouvée égorgée face à la mer.
Mais cette femme a à peine trente ans et il y a six ans elle était célèbre, c'était "l'amie du diable", conjointe et complice d'un violeur et tueur de jeunes filles.
Alors, il devait y avoir beaucoup de volontaires pour la supprimer, mais qui pouvait la reconnaître dans l'état où elle était et savoir sous quel nom et où elle se cachait...
Il faut reprendre l'enquête d'il y a six ans. Peut être plus : un policier en retraite trouve qu'il y des éléments communs avec une affaire jamais élucidée il y a dix huit ans.
Travailler sur ces vieilles enquêtes alors que la hiérarchie compte les heures supplémentaires comme si on arrachait l'argent de ses propres poches...
Et l'enquête facile de Banks qui n'avance pas...
Comme toujours un tressage habile entre des affaires qui, ici, n'ont pas de rapport entre elles..
Et puis on quitte l'intérieur des terres et la lande pour aller dans l'East Yorkshire, au bord de la mer...
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Deux femmes assassinées le même jour.
Deux meurtres sordides et sans lien apparent.
Deux enquêtes parallèles qui piétinent.
Quel rapport entre une paraplégique égorgée au scalpel et une étudiante violée et étranglée à la sortie d'un pub ?
Nouveau défi pour l'inspecteur Banks et sa collègue Annie Cabot, entraînés dans les méandres d'une vieille affaire resurgie d'un passé lointain, sur les trace d'un témoin capital : « l'amie du diable »...
Maître dans l'art du double jeu, virtuose des intrigues sombres, Peter Robinson crée une atmosphère oppressantes, peuplées d'ombres et de souvenirs sanglants, trompant les apparences avec un talent déroutant dans ce suspense digne des meilleurs du genre.

Mon avis
Deux enquêtes apparemment sans rapport et une troisième enquête qui semble avoir été résolue il y a quelques années .

L'auteur décrit ses personnages avec sincérité, ici pas de stéréotype mais des flics qui traînent leurs passés, leurs problèmes et leur vie quotidienne.

Peter Robinson au risque d'ennuyer le lecteur, décortique les différentes étapes des enquêtes avec minutie, mais une fois que l'on se plonge dans le roman on a bien entendu envie de découvrir le, la, les coupables.....

Les intrigues se croisent et parfois on s'embrouille un peu avec les nombreux personnages mais dans l'ensemble c'est un roman qui se laisse lire, pour peu qu'on aime les intrigues policières et l'atmosphère british qui est loin d'être désagréable.
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Cette nouvelle enquête (ou plutôt, ces 2 nouvelles enquêtes qui finissent par se rejoindre intelligemment), de Banks et de Annie Cabbot, fait écho à "Beau monstre" (même si les 2 romans peuvent tout à fait se lire indépendamment). Robinson atteint le parfait équilibre entre enquête et évolutions sentimentales de ses 2 personnages principaux. Et même si (et c'est le seul bémol en ce qui concerne ce polar parfaitement maîtrisé) la fin est, comme souvent chez Robinson, un peu rapide, il n'en reste pas moins, à mon sens, son meilleur roman.
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Très chouette roman de Peter Robinson, dont j'avais déjà eu l'occasion de lire un de ses livres. Dès le premier paragraphe, on est plongé dans l'intrigue et ne vous laisse plus d'autre choix que de continuer et de le terminer au plus vite ! On suit à nouveau les aventures de l'inspecteur Banks ainsi que sa coéquipière Annie Cabbot, qui est pour l'instant dans un autre district, mais qui au final travaillera avec Banks. Une enquête policière qui vous emmène dans le quartier de Leeds et qui vous fait douter jusqu'à la fin sur l'auteur des meurtres. Il va leur falloir ressortir de vieilles enquêtes pour faire un rapprochement avec le coupable actuelle. Ce qui donne un peu plus de suspens à l'intrigue. Si je peux reprocher une petite chose, c'est que si l'on n'a pas lu les premières histoires de Robinson avec son protagoniste, on n'en perd un peu les pédales au niveau de sa vie amoureuse. Bien que cela ne soit pas d'une grande nécessité pour une histoire policière ! Je peux donc vous inviter à lire cette nouvelle aventure de l'inspecteur Banks et à découvrir les autres livres de Peter Robinson.
Lien : http://mabiblio.over-blog.co..
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
La nuit venait de tomber quand Annie se retrouva à flâner sur le port de Whitby, passant sur le petit pont reliant les deux rives et le tableau noir où s'affichaient les horaires des marées. Les guirlandes lumineuses du pont s'étaient allumées et formaient un halo rouge et jaune dans la brume. Elles se reflétaient, en se balançant, dans les courants de la marée descendante. Des bateaux de pêche étaient couchés dans la vase, penchés. Leurs mâts étaient inclinés en direction de la lumière évanescente et cliquetaient sous la brise. Une lune spectrale était tout juste visible du côté de la mer, au dessus des volutes de brume. Ça sentait l'iode et le poisson mort. Il faisait frisquet, et Annie se félicita d'avoir mis son manteau de laine et une étole.
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[...] ce qui est fait est fait. A présent, il était temps de suivre le vieux précepte zen et de « lâcher prise » des deux mains. La vie n'est que souffrance, et la cause de la souffrance est le désir, dixit les bouddhistes. Si l'on ne peut éliminer ses désirs, ses souvenirs, ses pensées et ses sentiments, selon cette philosophie, on n'est pas non plus obligé de s'en saisir et de s'y cramponner pour se torturer; on peut les lâcher, les laisser s'en aller telles des baudruches ou autres bulles de savon.
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les matelots s’embarquaient sur les baleiniers, à Whitby. L’équipage était au loin pendant des mois et les femmes attendaient à la maison, quand elles n’arpentaient pas la côte pour guetter une voile, dans l’espoir de voir la mâchoire d’une baleine clouée au mât, signe que tout le monde était sain et sauf.
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la frustration ou de la jalousie. C’étaient des affects puissants. Sous l’effet de la jalousie, un individu – homme ou femme – était capable de tout, ou presque.
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Hatchley commençait à se faire vieux, songea Banks, alors même qu’il n’avait que la quarantaine. Les soucis de la paternité avaient accusé ses poches sous les yeux, tandis que le manque d’exercice avait fait naître une bedaine qui débordait de son pantalon de costume. Même sa tignasse de cheveux filasse s’était clairsemée en haut du crâne, et les coups de peigne à la hussarde n’arrangeaient rien.
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