AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La théorie du chien perché (27)

J'étais pleine de vide, en dedans. Pareil que de la faim, mais plus haut. Dans le coeur. Comme si ça pleurait, au milieu, sans les larmes.
Commenter  J’apprécie          20
Je veux pas dormir ou alors je veux bien mais seulement si je reste éveillée.
Commenter  J’apprécie          20
J'aime pas quand j'ai les mains sales. J'aime pas surtout quand c'est du sale qu'on voit pas. Du sale de microbe, tout petit, qui peut se coller sur mes doigts me rentrer sous la peau me faire mourir je sais pas.
Commenter  J’apprécie          20
Maman, elle était gentille, mais toujours à s'inquiéter de rien. Elle pensait de ces choses, on savait pas pourquoi. Que j'étais malheureux, par exemple. Elle disait 'Pauvre gosse, dire qu'il va jamais connaître le bonheur !'
A ce moment de ma vie, moi je m'en tapais un peu de pas connaître le bonheur. Vu que je connaissais la soupe, les chansons de maman, et que des choses intéressantes comme dormir dans la meule de foin, ou dénicher les oeufs des poules, ou monter derrière sur le camion de Jean pour aller au village et crier bien fort tout du long.
Alors qu'est-ce que j'en aurais eu à foutre du bonheur, si je peux dire ?
(p. 83)
Commenter  J’apprécie          120
Le plumage, c'est TOUTES les plumes comme la chevelure c'est TOUS les cheveux, elle m'explique, cette mamie.
« On peut dire par exemple : Juliette a de très beaux cheveux bouclés, ou alors elle a une superbe chevelure bouclée. »
Ça se peut des oiseaux - par exemple - qui ont les plumes en rondelles pareil que moi ? Pareil que moi mes cheveux ?
Non ça se peut pas. Les oiseaux bouclés ça se peut pas.
(p. 60-61)
Commenter  J’apprécie          120
La théorie du chien perché :
Pour me définir, je dirais que j'étais une chiomme.
Manger le jambon avec les doigts, c'est pas trop commode, non plus. Calamine, elle avait le truc. Elle coinçait le jambon entre ses pattes, elle se cramponnait à l'os et puis mâchonnait la couenne. Elle en tirait toujours quelque chose. Quand je passais après elle, c'était baveux, je peux vous le dire !
Commenter  J’apprécie          10
Je suis plein d'autres aussi :
Ces lapins, y-z-ont une maison avec du grillage. Cette petite porte qui s'ouvre, elle a quatre-vingt-treize trous de grillage. Et demi. Ce grand côté qui s'ouvre pas il a trois cent soixante-quinze trous de grillage. Sans demi.
Commenter  J’apprécie          20
J'aime pas quand j'ai les mains sales. J'aime pas surtout quand c'est du sale qu'on voit pas. Du sale de microbe, tout petit, qui peut se coller sur mes doigts me rentrer sous la peau me faire mourir je sais pas.
Commenter  J’apprécie          252
Quand je faisais des bêtises, avant, maman, elle se fâchait après lui :
- Arrête de taper ton frère, il le fait pas exprès, tu le sais bien ! c'est pas en lui tapant dessus que tu lui feras comprendre les choses ! il faut bien lui laisser faire un peu son expérience...
C'est sûr. Moi, il m'a souvent tapé, mais j'ai jamais compris pourquoi.
En tout cas, quand j'ai plus vu Lilette, quand j'étais tout seul avec Jean, la vie était pas pareille, du tout. C'était nouveau, comme expérience.
(La théorie du chien perché).
Commenter  J’apprécie          120
Dehors dans le jardin, y a de la chaleur de jardin.
Dedans la maison, c'est de la chaleur de maison.
C'est pas les mêmes. Faut pas les mélanger.
C'est pas permis.
(Je suis plein d'autres aussi)
Commenter  J’apprécie          60







    Lecteurs (101) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Et tu te soumettras à la loi de ton père, de Marie-Sabine Roger

    . Comment s’appelle le petit frère de l’héroïne de l’histoire ?

    Pierrot
    Yoan
    Fabien

    10 questions
    1 lecteurs ont répondu
    Thème : Et tu te soumettras à la loi de ton père de Marie-Sabine RogerCréer un quiz sur ce livre

    {* *}