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Citations sur Une poignée d'argile (20)

On peut trouver du beau partout. Ce qui compte, c'est le regard que tu portes sur les choses.
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Ne cherche surtout pas la perfection parce que la perfection n'a aucun intérêt. Elle est... comment dire? Elle est neutre. C'est ça: neutre! Pas de saveur, pas d'odeur, pas de charme. La perfection, ce n'est qu'une accumulation de critères moyens. Ni trop grand ni trop petit. Ni trop gros ni trop maigre. Ni trop blanc ni trop noir... C'est le contraire de la vie et de l'art. Parce que l'art, c'est dans l'inattendu, la gaucherie, l'erreur. C'est ce qui nous bouscule et nous enthousiasme. C'est ce qui nous saisit. La beauté, l'émotion, ça naît souvent de mariages hasardeux. Ou d'erreurs ou de dérapages. Mais jamais de la perfection...
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Il ne faut pas réveiller le passé à tout prix, confronter la mémoire à la réalité. Il faut laisser dormir l'enfance.
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"Moi, j'étais le témoin gênant de sa double blessure, d'amour et d'amour propre à la fois. Se fâcher aprés moi était un éxutoire. Me culpabiliser, un adoucissement.
Elle traquait mes faiblesses , les pointait durement avec des accents de triomphe."
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Non pas veuve, ni divorcée, mais pire : abandonnée. Autant dire qu'elle n'était rien. Mais qu'elle deviendrait suspecte aux yeux du monde, tôt ou tard.
Quels étaient ses torts, ses faiblesses ? Quel était son secret, la faille inavouable - il fallait bien qu'il y en ait une - enfin ce qui avait poussé ce pauvre homme à partir ?
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Il ne faut pas réveiller le passé à tout prix, confronter la mémoire à la réalité. Il faut laisser dormir l'enfance.
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Aujourd'hui je sais que la pente est facile pour se laisser glisser vers la haine, à quatorze ans. Les sentiments sont neufs, pas encore émoussés. On peut haïr autant qu'on aime. Les blessures sont éternelles, et les serments, définitifs. Un rien exalte, ou mortifie. (p. 72)
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Je n'éprouvais pas la moindre amitié pour elles, en dépit de ces liens familiaux qui me bridaient serrée, en ficelle à rôti.
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Je ne sais ce qui fut, pour elle, le plus dur : le regard que lui porteraient les autres, ou celui qu'elle s'adresserait à elle-même, le matin, devant son miroir.
Non pas veuve, ni divorcée, mais pire : ABANDONNÉE. Autant dire qu'elle n'était rien. Mais qu'elle deviendrait suspecte aux yeux du monde, tôt ou tard.
Quels étaient ses torts, ses faiblesses ? Quel était son secret, la faille inavouable - il fallait bien qu'il y en ait une - enfin, ce qui avait poussé ce pauvre homme à partir ?
Il y aurait deux camps.
Mon père était un salopard ignoble, sans honneur. Un pourri.
Mon père était une victime, qui avait fui. Car on ne quitte pas les gens POUR RIEN quand même !...
(p. 41-42)
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Nos jeux sérieux et imbéciles dans ma chambre, avec Catherine et Chantal, mes copines, et nos poupées Barbie. Des heures à faire le papa, la maman, les enfants. Qu'est-ce qu'on leur faisait la vie dure, aux "enfants" !
Les punir jusqu'à la torture, c'était tellement jouissif.
(p. 10)
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