« Six personnages. Six destins. Six histoires unies par un lien invisible. Seule Victoire, psychologue, détient la vérité. Accepteront-ils de la suivre aux Quatre Vallées ? »
Une quatrième de couverture fort mystérieuse pour un roman qui l'est tout autant. Un mystère qui ne tient qu'à un fil, qu'à ce « lien invisible » qu'on ne cesse de chercher.
Les Quatre Vallées est une histoire captivante, si captivante au point de tomber dans le piège que me tendait Laure. Maintes et maintes fois, j'ai tenté de m'échapper de ses filets et cherchait la vérité dans le moindre des détails de ce récit poignant et riche en émotions. Sans doute ai-je été dupée car distraite par mon affection grandissante pour Victoire, l'héroïne, et ma grande empathie pour ces autres personnages dont nous apprenons l'histoire au fur et à mesure. Entre autres.
Le résultat reste le même au moment du dénouement : je me suis faite avoir comme un bleu. Encore. Parce qu'après tout, ce n'est pas la première fois que je me faisais retourner le cerveau par Laure (cf ma chronique de
L'ombre du lac, son dernier roman policier publié chez Moissons Noirs). Ce qui est d'autant plus remarquable cette fois-ci c'est que non seulement j'ai été bernée mais SURTOUT profondément émue, bouleversée et secouée. Vous n'avez pas idée.
Laure m'en soit témoin, le jour même, très tard dans la soirée, je lui ai envoyé un message pour la remercier pour – je cite – « avoir amené Victoire jusqu'à nous » . Vraiment, Laure : merci !
Ce fut une expérience de lecture inoubliable, partagée avec @maliceeia que je remercie pour m'avoir proposé de le lire ensemble. Je nous souhaite d'avoir encore plein d'autres belles lectures de ce calibre à l'avenir.
Quant à vous qui m'aient lu jusque-là, qu'attendez-vous pour commander ce roman ? A moins que vous ne l'ayez déjà lu ?