Pas si simple de commenter le lecture de
Ronsard, d'ailleurs je n'ose parler de critique...
Le second livre des amours est composé de pièces poétiques, principalement des sonnets, consacrés à Marie. Les connaisseurs s'accordent aujourd'hui à dire qu'il y eu plusieurs Marie. Alors, après avoir lu
les amours de Cassandre et avant d'aborder les
sonnets pour Hélène, le lecteur peut avoir quelques doutes dans la sincérité de l'auteur qui déclare sa flamme éternelle.
C'est que
Ronsard semble glorifier plus encore l'amour, voir une certaine façon d'aimer, que telle où telle femme. Cassandre, Marie ou Hélène ne sont pas l'
Elsa d'
Aragon… L'accumulation de sonnets sur le même thème ne peut donc qu'étonner.
Il faut pourtant lire
Ronsard. Pour la langue française naissante. Pour se plonger justement de cette façon d'aimer qui nous dit quelque chose du 16ème siècle. Et pour enfin et surtout d'authentiques morceaux de poésie, un vers ou deux ici ou là qui font oublier tout le reste.