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2,82

sur 255 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'attendais rien en particulier de ce livre mais avec un tel titre je ne m'imaginais pas à un récit tel que celui-ci.

L'auteur alterne entre sa vie personnel de l'enfance à l'âge adulte en faisant des parallèles avec la vie animale, d'ailleurs dans ce roman il est très peu question des rennes si vous souhaitez vraiment ce qu'ils font après Noël vous risquez d'être déçu.

Il est beaucoup question de loup dans ce récit, mais celui-ci ma semblé tellement décousu en passant par le premier amour de la narratrice qui se pend et puis revenant aux animaux, les derniers chapitres sont même plutôt tourné vers leur abatage ou si les expériences qui sont menées sur ces derniers.

Une lecture très étrange et qui est très loin de mon genre de prédilection, avec un tel titre je m'attendais plus à un livre feel good.
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Voici un roman de conception ingénieuse par l'alternance des témoignages de divers professionnels de la condition animale et d'un personnage féminin cherchant à s'affranchir de sa dépendance à l'égard de son environnement ; cette comparaison des deux conditions, finalement pas si éloignées l'une de l'autre, a nécessité la collecte d'une quantité impressionnante d'informations, dont certaines très techniques, relatives aux traitements imposés aux animaux dans les zoos, les abattoirs, les laboratoires expérimentaux, les élevages.

Le ton est tonique et adapté à chaque intervenant, du tueur des abattoirs au scientifique employé dans la recherche.

L'ensemble est efficace et ne languit pas.

Pourtant ce livre ne m'a pas passionnée et je l'ai terminé avec soulagement : il a quelque chose de glacé et de systématique qui lasse de plus en plus au fil des pages. Les affects y sont tellement mis à distance qu'ils semblent sortir de la chambre froide, comme la viande de boucherie évoquée. C'est manifestement volontaire, mais je ne vois pas l'intérêt de la démonstration : la thèse sous-jacente est trop visible et balisée, les moyens mis en oeuvre semblent disproportionnés par rapport au résultat. La forme domine le fond, l'une et l'autre se confondent. C'est bien ficelé, et c'est techniquement réussi, mais à quoi ça sert ?

Beaucoup de travail pour une petite prouesse un peu vaine.
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Dans ce roman, Olivia Rosenthal, tout en alternant (de paragraphe en paragraphe) le langage technique documentaire et la fiction narrative, nous propose une réflexion sur la liberté et le déterminisme, l'inné et l'acquis. Les thématiques abordées dans cet ouvrage m'ont fait penser aux questions que l'on retrouve dans les livres d'éthologie (Henri Laborit), de psychanalyse (Freud, Marcel Rufo, Boris Cyrulnik) et de philosophie.
Plus précisément, « Que font les rennes après Noël » parle de nos rêves d'enfants. Rêves de « toute puissance » qu'il nous faudra abandonner pour « grandir ». Rêves balayés, par l'apprentissage du désir, du plaisir, de la frustration, de l'abandon, de la séparation, du mensonge, de la trahison, de la tristesse, de la colère,… bref, par l'apprentissage de la vie.
Pouvons-nous, dès lors continuer à croire en notre « libre arbitre » et méconnaître « l'organisation » qui est en nous et qui nous détermine. Ne serions-nous pas finalement soumis, dès notre conception, à un système de pensée déterminé qui serait renforcé par l'environnement familial et social ? La Liberté de l'homme n'est-elle qu'un leurre, à l'image de la fausse soumission des animaux ?
Liberté : notion bien complexe. Qu'on pense qu'elle est le propre de l'homme ou pure illusion, voire tromperie et source d'angoisse, il nous faut vivre cependant et affronter nos choix car « nous sommes condamnés à être libres » (Jean-Paul Sartre).
Les issues possibles ?
Pour Henri Laborit, votre seule liberté possible est liée au développement de votre imagination créative.
Pour Olivia Rosenthal, la liberté s'acquiert dès que « vous n'avez plus peur, vous n'avez plus honte, vous n'appartenez plus à votre mère, vous n'appartenez plus à votre mari, vous vivez votre vie sauvage tout en restant civilisée ». ALORS, vous ne croyez pas au père Noël, vous ne suivez pas le traîneau, l'âge vous libère ».
Et les animaux dans tout ça ???

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J'ai parcouru ce livre jusqu'à son dénouement pour voir jusqu'ou l'auteure ferait le parallèle entre le sort réservé par l'homme aux animaux et le déterminisme avec lequel une petite fille grandit.
Je n'ai pas réussi à tout lire, ce qui m'arrive rarement, je n'ai pas accroché avec la forme, rapidement trop construite, trop surfaite mais je n'ai pas accroché non plus avec cette alternance systématique dans le contenu. Et pourtant tout est intéressant mais j'ai trop eu l'impression que l'objet du livre etait ce parti pris litterraire qui m'a profondément agacé.
Ce n'était peut être pas le moment...
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Me voilà bien ennuyée. Quand j'ai feuilleté ce livre en bibliothèque il m'a semblé surprenant, hors norme, et le style m'avait accrochée. À mi-parcours j' étais totalement désorientée. J'ai cru successivement que le récit allait tourner futuriste, avec un univers où les loups deviendraient des animaux domestiques, puis que la narratrice allait s'avérer transsexuelle, puisque le vous était manifestement une narratrice et le je masculin. Après j'ai supposé qu'une jonction allait se réaliser entre ces deux là, d'une façon ou d'une autre. Qu'ils allaient militer pour le bien être animal, ou s'épouser, d'où les intermèdes avec La Féline. Un peu perdue, j'ai été lire les critiques sur Babelio. Celle de Caliban m'a achevée, même si j'ai bien ri. J'ai fini le livre pour en avoir le coeur net, mais avec le sentiment d'avoir été flouée. Seule la narratrice garde sa place de fil conducteur. Les autres, masculins, ne sont que des personnages de façade, permettant à la démonstration de suivre son cours. Je ne comprends même pas le quatrième de couverture. Juste un extrait du livre, qui induit en erreur. Les animaux sont traités à la même enseigne que les autres narrateurs de passage : pas de consistance, pas d'existence. L'auteur est partie d'une idée qu'elle a développé jusqu'à son extrême, mais elle perd l'intérêt du lecteur en route. Dommage. J'irai voir à quoi ressemble ses autres ouvrages. Pour moi celui-ci s'apparente à un exercice qui tire en longueur.
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Le titre m'a fait rêver au point que j'ai débuté la lecture de ce livre sans lire la 4ème de couverture ni les critiques. Si je l'avais fait j'aurai passé mon chemin sans hésitation tant cette lecture fut décevante.

Pour commencer, ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais : des paragraphes sur l'enfance de l'auteur s'alternent avec d'autres sur sa vie d'adulte en passant par des parallèles avec la vie animale. Je serais même tentée de dire qu'il s'agit d'un hors sujet.

J'ai également trouvé que le récit était décousu et avec un certain nombre d'erreurs : par exemple l'auteur explique que la réalisation d'une césarienne sur une vache dure une demie-journée.

En prime, je n'adhère pas à la plupart de ses idées sur le monde animal ; je cite : "j'ai commencé comme tout le monde par des expériences sur les grenouilles décérébrées, c'est nous qui décérébrions, c'est très rapide, on introduit un stylet dans la nuque de l'animal et on détruit le cerveau. ça n'est pas agréable mais il y a tout un discours de justification autour, la recherche l'impose, c'est une bonne action, on améliore l'espèce humaine". L'auteur y croit réellement car à plusieurs reprise elle décrira des pratiques similaires auxquelles elle a participé tout en mentionnant son amour pour les animaux.
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C'est un livre surprenant par sa conception. J'en attendais beaucoup plus, suite au prix Inter et aux critiques, je suis donc un peu déçu.
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Un roman très bien construit, à la limite du pointillisme. le ton impératif par lequel l'auteur parle de la petite fille qui grandit, en fait le lecteur puisqu'elle impose d'entrer dans sa peau, est une illustration très efficace de l'état d'enfermement qu'elle décrit, de la mise sous influence de cette enfant.

Cependant, cet ouvrage comporte à mes yeux un défaut majeur : ce parallèle qui est établi entre le sort d'une enfant sous l'emprise de sa mère et celui des animaux dans un monde dirigé par l'homme, ça ne prend pas.
Peut-être signifie-t-il que le plus malheureux n'est pas toujours celui que l'on croit, oui, un SDF a une vie certainement plus dure qu'un chien de compagnie bien traité, mais construire un livre entier sur cette idée est un parti pris trop tranché.

Laisser penser que les animaux dans les labo, dans les zoos et jusqu'aux abattoirs seraient traités avec plus de considération qu'une jeune fille qui peine à s'affirmer, c'est inconcevable.
J'ai été contente pour cette jeune femme qui finit par trouver sa voie, mais quel sens faut-il voir quand en parallèle on écoute un employé d'abattoir parler avec amour de son métier? Non vraiment, je ne vois pas.
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