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Un livre au développement lent, empreint d'une mélancolie palpable. Ou comment raconter le déclin d'une famille en même temps que celui d'un empire, d'une manière de vivre, d'un Monde.

Tout est écrit dès les premières lignes : le père immuable serviteur d'un empereur en fin de vie, son fils, pris dans cet engrenage de soumission/adulation/révérence pour un homme/système au bord du basculement comme le reste du continent.

Avant de connaître l'Autriche, je ne mettais pas totalement le doigt sur ce que J. Roth (ou S. Zweig)décrivaient ou racontaient : cette mélancolie nonchalante typiquement Viennoise. On éprouve un pincement à la fin du roman qui ne peut se terminer autrement. Inéluctable comme le naufrage de l'Empire Austro-Hongrois. Je ne peux qu'imaginer ce qu'a dut être l'anschluss pour J. Roth et heureusement pour lui, il n'a pas vu la suite de l'Histoire.

Un livre magnifique, qui m'a profondément touchée.
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« Toutes ces marches se ressemblaient comme des soldats. Pour la plupart, elles commençaient par un roulement de tambour, comportaient un air de retraite aux flambeaux, au rythme accéléré pour les besoins de la marche militaire, un sourire éclatant des gracieuses cymbales et s'achevaient sur le tonnerre grondant de la grosse caisse, ce bel orage de la musique militaire. »
Sur l'air de la Marche de Radetzky, pièce instrumentale de Johann Strauss père, qu'il écoutait enfant, Charles-Joseph von Trotta, sous-lieutenant des uhlans de l'empire vieillissant austro-hongrois, aurait ardemment souhaité s'illustrer sur les champs de bataille, à l'instar de son grand-père Joseph Trotta, un paysan slovène. En 1859, à Solferino lors de la campagne d'Italie, ce dernier sauva effectivement la vie de l'empereur François-Joseph 1er d'un tir mortel, ce qui lui valut sur-le-champ un anoblissement inespéré. Mais en temps de paix, difficile de s'épanouir dans l'armée. Dépendance au jeu, alcoolisme, amours adultérines, le petit-fils s'ennuie et se divertit comme il peut, loin de la surveillance de son père François, préfet d'une petite commune.
« À travers les jalousies vertes, le soleil dessinait de minces rayures sur le tapis grenat. Une mouche bourdonnait, l'horloge faisait tic-tac. » L'empire multiforme incarné par son vieil empereur vivait sans le pressentir ses derniers instants avant le déclenchement de la Grande Guerre et c'est dans ce contexte particulier que Joseph Roth a campé son récit. L'histoire d'une famille liée aux Habsbourg par un acte héroïque qui pèsera obstinément sur la génération suivante. La Marche de Radetzky, c'est une lancinante progression vers l'anéantissement d'un monde connu, l'éclatement d'un empire cerné par le progressisme et les mouvements révolutionnaires émergeants.
C'est à Stefan Zweig que j'ai pensé après avoir refermé ce roman. Principalement pour l'intense nostalgie émanant du texte et pour l'implacable sentiment de perte liée au changement.
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L'empire Austro Hongrois est à l'agonie. le héros de la bataille de Solférino qui sauva l'archiduc d'Autriche n'est plus depuis longtemps. Mais le souvenir se transmet jusqu'à 2 générations jusqu'à ce que le petit fils décide de quitter l'armée malgré un père très strict et soucieux des traditions. le respect, la hiérarchie, l'Armée règne en maître sur une Autriche vieillissante. Un livre ennuyeux qui traîne en longueur. C'est vrai que les problèmes psychologiques d'un enfant obéissant à un père strict et vieillissant dans un environnement militaire n'est pas très séduisant en soi mais les situations décrites par l'auteur restent intéressantes sur la plan historique. Avis aux amateurs
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Zweig portait ce roman et son auteur aux nues (il confiait à Roth ses manuscrits pour qu'il les relise et Roth ne le ménageait pas). le livre traite d'ailleurs du même sujet que "Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen", du même Zweig.
Pour ma part, je me suis souvent ennuyé durant la lecture du livre: trop de descriptions inutiles et trop longues, et la psychologie des personnages, plutôt inintéressants, m'a paru anecdotique (par exemple: quel intérêt, la vie sentimentale du petit-fils du "héro de Solferino" ou sa vie de caserne?). Et les personnages secondaires apparaissent superflus: que disent-ils, que révèlent-ils? Quant à la façon de traiter les liens entre les personnages principaux et la grande Histoire, je l'ai trouvée agaçante à force d'insistances sur les mêmes thèmes et de redites: le (trop) fameux portrait du "héro de Solferino", qui revient toutes les dix pages; l'admiration et le respect pour le fils et le petit-fils du "héro" qui reviennent toutes les cinq pages...
Si le livre m'a ennuyé et laissé indifférent quant au destin des personnages et de leur monde, c'est avant tout parce qu'il raconte un monde ennuyeux avec des personnalités ennuyeuses et de façon ennuyeuse.
J'ai bon espoir que ma lecture suivante, elle, sur le même thème - Les Somnambules, de Hermann Broch - ne me décevra pas.
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LA MARCHE DE RADETSKY - Joseph ROTH

Dans un style précis, minutieux, l'auteur nous décrit la fin et la décadence de l'empire austro-hongrois, parallèlement à celle de l'Empereur François Joseph et ce - à travers trois générations - les von TROTTA -
La famille a été anoblie grâce au grand-père qui sauva la vie de l ‘empereur à Solférino.. le fils veuf, devient Préfet de F. Joseph. Il est rès rigide dans ses moeurs, dans sa gestion au service de l'État et avec les siens notamment avec son fils. le fils, Charles-Joseph se devait de devenir soldat mais son passage dans l'armée s'est révélé décevant. Elle est désoeuvrée, dolente tout comme le kaiser sur le déclin. Les peuples qui ont été rassemblés dans ce grand empire ont de plus en plus des velléités d'indépendance . é
Charles-Joseph n'a plus la foi, il rêve de liberté, de piloter sa vie et il envisage sérieusement de démissionner de l'armée. Il a une maîtresse plus âgée que lui pour laquelle il dépense au-dessus de ses moyens, il joue, il boit, il doit faire appel à son père pour régler ses dettes. du coup les relations sont tendues et son père, décontenancé par le laxisme ambiant, commence à comprendre qu'on est en train de changer d'époque, qu'il est dans un ordre qui se défait inexorablement. Autour de lui on évoque de plus en plus la fin de la monarchie.
Tout va se précipiter avec SARJEVO. le fils devient donc enrôlable et il part à la guerre, la vraie.
Exit les beaux projets. Mais personne n'était vraiment prêt.
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Après m'être plongé dans Thomas Mann, je découvre Joseph Roth, comme un frère autrichien du génial allemand. Dès les premières pages, je suis tombé sous le charme de son style et je me suis attaché à la famille Trotta. le parallèle fait entre la vie de cette famille et la destinée de l'empire François-Joseph est un coup de maître. En plus, avis aux amateurs d'Histoire, je suis certain qu'ils en apprendront sur l'Autriche-Hongrie.
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Le roman tire son nom de la musique du même nom, composée en 1848, année où le jeune François-Joseph devient Empereur d'Autriche à l'âge de dix-huit ans. A travers l'histoire de la famille Trotta sur trois générations, il relate la fin d'un monde : le lent déclin de la dynastie des Habsbourg, jusqu'à l'attentat de Sarajevo en 1914 et la mort de François-Joseph en 1916. La marche de Radetzky est ainsi à l'Autriche-Hongrie ce que le Guépard est à la Sicile.
Tout commence en 1859 à la bataille de Solferino. le grand-père, alors jeune sous-lieutenant d'origine modeste, sauve l'Empereur, en lui empoignant des deux mains les épaules, pour le forcer à se baisser. Blessé lui-même à la place de l'Empereur à qui la balle était destinée, il devient le "héros de Solferino" : il est anobli, peut désormais porter la particule "von Trotta" et est élevé au rang de baron. le père, François, devient préfet De W., petite ville de Moravie. Casanier et peu social, il n'a pas d'amis, hormis Moser, le peintre ivrogne, qui a peint le portrait du héros, et le docteur Skowronnek. le fils, Charles-Joseph, sous-lieutenant comme son grand-père, est un personnage terne et falot. Doté d'une faible personnalité, il ne prend aucune initiative, ne sait pas dire non et subit son sort. "Voilà bien trop longtemps que le sous-lieutenant était une poule mouillée" (chapitre XIV - page 251). Fils unique, pas marié et sans enfant, il sera le dernier des von Trotta. Son projet de quitter l'armée fait dire à son père que "Le naufrage du monde paraissait commencé" (chapitre XVI - page 289). Ainsi, bien qu'anoblis, l'exemplarité qu'impose aux von Trotta leur nouveau rang est trop lourde à porter pour eux : si le grand-père a été un héros, le père sera un fonctionnaire terne et casanier, et le fils, un officier alcoolique et endetté.
C'est à travers la maladie et la mort de Jacques, le vieux domestique du préfet, qui a connu le "héros de Solferino", que François von Trotta va prendre conscience que l'Autriche-Hongrie n'est peut-être pas éternelle. Des évènements confirment ses craintes : pour la première fois, une grève a lieu à l'usine de chiendent et on y chante même l'Internationale. D'autres indices dans sa vie personnelle attestent que la société n'est plus comme avant : lors de son agonie, Jacques se met à tutoyer le préfet, mais les circonstances l'excusent ; de plus, ses successeurs, loin de détenir toutes ses qualités, se caractérisent au contraire par leur indocilité ; enfin, le comte Chojnicki fait preuve de familiarité pour parler de l'Empereur : il dit simplement "François-Joseph" (chapitre XI - page 194), quand le baron dit "Sa Majesté" ou "l'Empereur".
La marche de Radetzky est un magnifique roman sur le temps qui passe, ainsi que sur ses effets. Il y a, bien sûr, l'effritement discret mais bien réel de la monarchie. Au sujet de Mme von Taussig, la maîtresse de Charles-Joseph, Joseph Roth a une belle formule : "Mais l'âge approchait à pas cruels et silencieux" (chapitre XIII - page 230). Mais c'est surtout l'Empereur François-Joseph qui perd ses repères. S'adressant à Charles-Joseph, il le prend, à tort, pour le fils du héros de Solferino qui lui a sauvé la vie. La réaction de Charles-Joseph lui fait alors prendre conscience de "la puissance du temps qui s'était brusquement interposé entre lui et le jeune homme" (chapitre XV - page 274). Cette perte des repères temporels s'étend finalement à tous les officiers, qui, à la fin du roman, situent au XVIème siècle la bataille de Solferino et le geste de son héros.
Belle langue, beau style, la marche de Radetzky se referme à regrets. le chapitre XV sur François-Joseph relève du sublime. L'alternance des temps du passé et du présent est bien dosée : les temps utilisés la plupart du temps sont ceux du passé ; et tout à coup, comme un arrêt sur image, comme un coup de frein pour ralentir le rythme, Joseph Roth use du présent pour attirer l'attention du lecteur et ajouter un surcroît d'intérêt au récit. Une dernière remarque : si vous ne connaissez pas le bruit que font les grillons, c'est que vous avez lu trop vite la marche de Radetzky : à mult reprises, le lecteur attentif aura lu que les grillons "stridulent".
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Un livre très complet et saisissant qui mêle histoire, politique et psychologie des personnages à l'époque resplendissante de la Mitteleuropa du XIX siècle

Une vision historique du livre.
La déliquescence du puissant empire austro-hongrois de la Mitteleuropa se traduit par une dégénérescence des valeurs notamment chrétiennes avec le rejet d'un empereur apostolique et plus tard par la désagrégation en états nations de tchèques, hongrois, slovènes, croates, italiens faisant dire à Roth que c'est «le creuset expérimental de la fin du monde»

Un monde social nouveau est en marche. Les mouvements ouvrier prennent de l'ampleur, les grèves éclatent et le pouvoir fait sur la foule. La cause des mouvements, du mécontentement ouvrier est peu traité il ne semble pas que cela soit le soucis de Roth et seul les effets c'est à dire les aspects éruptifs, agressifs, contraignants et désordres sont abordés
Mais il est déjà trop tard pour la répression et celle-ci ne fait qu'amplifier les soubresauts d'un monde monolithique qui sent les effluves de sa propre agonie et voit avec apathie venir derrière cette colère ouvrière, le grand chaos: Une guerre minutieusement préparée par les états majors .

On retrouve dans cette narration plusieurs visions politiques et dans le fond philosophique des personnages. La plus juste est celle du comte Chojnicki dilettante éclairé qui voit l'état de putréfaction avancé de l'empire. Celle de l'empereur qui sait que les empires sont fait pour mourir et constate l'imminence de la déchéance des Habsbourg et celle erronée du préfet von trotta, confiant dans les valeurs de l'empire. Toutefois il faudra la mort de son serviteur, le mal être de son fils, et le discours de Chojnicki pour remettre en cause son assurance.

Une narration oppressante et terne, terne comme la vie elle-même des personnages
Outre l'aspect frasque historique et réflexion politique Roth nous livre de beaux portraits de personnages.
Ceux entrevus: le médecin juif qui s'abuse lui-même, le comte Chojnicki brillant et éclairé, l'amante qui rajeunit et materne, le généreux et simple aide de camp slovène.
Celui de l'empereur, un dieu entrevu, dont l'analyse sur la déliquescence de l'empire, celle de son pouvoir et de son évolution s'avère perspicace. Abusé par son excellent état de santé, il se trouve déconcerté soudainement par son âge qui lui est appelé par inadvertance par Charles- Joseph.
le vrai empereur, selon Roth aurait admis être roi de Jérusalem c'est à dire des juifs en visitant un Shtetl très fortement peuplé

D'autres portraits plus fouillés le héros Celui de Charles- Joseph un sous officier écrasé par l'acte héroïque de son grand-père qui cherche sa place dans sa famille corsetée par l'apparat des fonctions et n'a pas de vocation militaire. Il traîne son ennui de casernes en casernes, s'amourache comme il peut, vit son engagement sans idéal, sombre dans l'alcoolisme et contracte stupidement des dettes extravagantes. Un somnambule neurasthénique en manque d'estime de lui-même personnage angoissant de part de son comportement obsessionnel. Il semble qu'on puisse reconnaître dans Charles-Joseph alcoolique joseph Roth lui-même adepte de la dive bouteille «le saint buveur» de Pernod.

Mais le plus cruel et beau est celui du préfet Vieux fonctionnaire imbu de sa fonction, père tout puissant qui n'a jamais baissé les yeux sur son entourage et qui à la suite de la mort de son majordome les ouvrent et découvre un monde qu'il ne comprend pas. Son serviteur traité ni plus ni moins comme un chien laisse derrière lui un grand vide le préfet découvre son immense solitude et fait preuve pour la première fois de sa vie d'humanisme.
Son héritier, héritier von Trotta, en qui il découvre un être humain malade et un fils, qu'il ne comprend pas mais veut aider. Son statut social qui se brise de lui-même et le jette dans la tourmente. Cet homme tombe de très haut et perd beaucoup mais il comprend sa chute et trouve une humanité et un honneur qu'il avait oublié.

En arrière fond la «Marche de Radetzky» de Johann Strauss, que Charles-Joseph entendait joué chaque dimanche pendant le repas sous son balcon étant enfant, la même qu'il retrouve entonnée au bordel militaire de tante Risi. En final un bal grotesque de convives et officiers ivres se disputant déjà l'avenir et la dépouille de l'empire à la suite de l'annonce de l'assassinat de Sarajevo
« Aux hommes libres de notre temps il ne reste plus bien longtemps pour rire » comme disait Malaparte.

C'est un livre très bien équilibré entre une belle narration historique sur l'empire flamboyant austro-hongrois, une analyse politique très pertinente de l'époque et une introspection irréprochable et scrupuleuse des personnages, parfois un peu longue et monotone mais qui ne dépareille pas avec le temps et la vie morne des personnages.
Roth fait corresponde à l'ambiguïté et l'indétermination des personnages celles de l'empire mais aussi celle de l'époque Un monde entre-deux.
Contrairement à Zweig qui a mythifiée la Mitteleuropa Roth la ramène à des proportions plus justes et n'hésite pas à montrer les signes précurseurs évidents de la chute
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La marche de Radetzeky est le récit du délitement de l'Empire austro-hongrois à travers le destin de trois générations d'hommes de la même famille, fidèles et admiratifs de l'Empereur François-Joseph au service duquel ils ont consacré leur vie. le geste irréfléchi et héroïque du grand père, propulse la famille extraction paysanne à la noblesse d'une part et contraint ses descendants à porter la lourde charge d'une conduite exemplaire. Merveilleux écrivain, roman magnifique dont j'ai du mal à me séparer.
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La marche de Radetzky retrace à travers la famille Trotta dont le grand père est un héros de l'empire (il a sauvé l'empereur François Joseph à la bataille de Solférino) et le petit fils un militaire par effraction (qui mourra cependant en héros pendant la première guerre mondiale), la fin de l'immense empire Austro-hongrois et avec lui un monde multiculturel tout a fait étonnant.
Un empire qui s'étendait de la Pologne, à la Russie à la Croatie actuelle, avec ses provinces mystérieuses, ses peuples diverses, ses langues multiples, son mélange surprenant de religions et sa ville impériale somptueuse et éternelle… Vienne.
A la veille de la première guerre mondiale, Vienne était à son apogée. Elle réunissait en son sein de nombreux artistes, scientifiques, architectes : Gustav Klimt, Gustav Mahler, Stephan Zweig, Sigmund Freud, et bien d'autres.
Mais, l'empereur a vieilli. Vienne s'ennuie. Sa domination s'effrite, son génie s'enfuit, son administration rigide s'immobilise, son armée s'effondre, les nationalismes se réveillent, le prolétariat se lève…
La puissance de Vienne et l'immensité de l'empire ainsi que son mode de vie particulier prennent fin avec la première guerre mondiale, la mort de « Jacques » précède celle de l'Empire Austro-Hongrois.
J.Roth a réussi avec beaucoup de talent à dresser l'inventaire d'un monde disparu, celui qu'il aimait car il pouvait faire de lui un Autrichien, un juif et un citoyen du monde.
C'est un des livres que les nazis brûleront lors de leurs fameux autodafés de livres en 1933. Joseph Roth mourra à Paris en exil en 1939. Il ne verra pas la guerre et l'extermination.
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