Le Livre et l'épée, tome 1 : La Voie de la colère

Si le cadre est extrêmement intéressant (fin de l'Empire, début d'une République balbutiante), que Dun Cadal est un personnage loin d'être lisse (mais pas toujours exploité au mieux), et que le procédé d'aller-retour présent-passé est géré de manière très fluide dans un procédé très cinématographique (au moins pour la première moitié, c'est plus grossier ou maladroit par la suite), ça reste au final assez classique.
Le style, entre le bon et le passe-partout, m'a provoqué une overdose de points de suspension (sérieusement, pas une seule page ne doit être épargnée, et il doit y en avoir quasi systématiquement à chaque dialogue).
Mais bon, le point le plus embêtant, c'est qu'on voit venir le twist du midpoint à des kilomètres (en fait, dès le début), si bien qu'une bonne partie de la seconde moité du roman perd énormément du sel qu'elle était censée avoir.
Une lecture sympathique mais au final assez quelconque, dont j'attends quand même le deuxième tome (en poche), mais je m'attendais vraiment à mieux vu comment Bragelonne l'avait poussé.

Ayant débuté ma lecture avec un a priori plutôt mauvais (j'avais lu plusieurs critiques négatives de ce roman), j'ai finalement été assez gâtée. Certes, j'aurais une myriade de critiques à adresser à ce livre, que j'ai retrouvées en partie dans d'autres critiques : le duo principal reste trop campé sur ses positions pour évoluer avec efficacité, les personnages secondaires sont pour la plupart trop vite brossés, les personnages féminins sont réduits à de tristes décorations ; et les répétitions sont parfois lassantes entre les deux parties du roman. de plus, l'auteur réutilise à satiété les mêmes procédés, les italiques qui rapportent les fortes paroles de jadis, l'interruption d'un flashback par un appel dans le présent... des techniques qui ont fini par me lasser, à force d'être reprises.
En revanche, j'ai apprécié la construction intéressante du roman (en dépit des longueurs qu'elle crée), le style solide De Rouaud et l'intrigue bien ficelée. Sans avoir été conquise, j'ai finalement apprécié ce roman pour toutes les idées intéressantes que j'y ai trouvées.
Ma critique complète (et bien mieux organisée) se trouve sur mon blog (lien ci-dessous).
Lien : http://confiserie-des-livres..

Avec autant de battage médiatique venant de Bragelonne, je m'attendais au saint graal. Qu'est ce qu'on s'ennuie... j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, je ne ressens aucune empathie pour les personnages et l'écriture, s'il reste agréable, n'est pas transcendant. Je ne suis pas sûr de prendre le tome 2.
La relève française se situe ailleurs messieurs de chez Bragelonne.
A éviter.

Ce premier tome, je l'ai lu en avant première grâce à une masse critique Babelio et bien sur à son éditeur Bragelonne que je remercie énormément.

Je n'ai pas trop chercher quand j'ai reçu le mail pour cette masse critique assez particulière. J'ai vu que c'était de la fantasy alors j'ai foncé. Et en fermant ce livre, je me dis qu'au final, j'ai bien eu raison de postuler et je suis très heureuse d'avoir été choisi, car j'ai juste adoré ce premier tome et j'ai qu'une hâte, c'est de lire la suite, mais bonne déjà que le premier tome n'est pas sorti, je vais devoir attendre un long moment avant de pouvoir lire la suite.

Comme tout livre Bragelonne, ils font peur (oui, oui, j'ai peur des Bragelonne!), épais, écris petit. Mais au final quand je l'ai ouvert, je me suis rendu compte qu'il n'était pas écrit si petit que ça et il fait a peine 500 pages alors même pas peur au final et c'est avec Harmonie et Sarah qu'on a commencé à le lire.

Au début de ma lecture, ça m'a fortement rappelé ma lecture des Chroniques d'un tueur de roi que j'ai lu y a pas très longtemps. On avait les éléments, un personnage qui est à la recherche d'histoire et qui tombe par hasard sur un personnage que tout le monde connait. Viola et Dun Cadal ici ; Chroniqueur et Kvothe de l'autre côté. Mais les ressemblances s'arrêtent là, car leur manière de raconter ni la mise en forme du récit.

Comme je le dis juste au-dessus, Viola avec la compagnie d'un Nâaga vient à Masala pour trouver des renseignements sur une épée. L'ancienne épée de l'Empereur tomber quelques années auparavant. Elle est historienne, et elle souhaite trouver cette épée pour qu'elle soit dans un musée, sa place selon elle. Elle est donc à la recherche d'un certain Dun qui parlerait un peu trop sur cette épée. Et elle découvrir qu'en faite, Dun n'est autre que Dun Cadal, un ancien général réputé qui se cache depuis la fin de l'Empire. Viola tentera de le convaincre de l'aider à retrouver l'épée, mais également de lui raconter son histoire qu'elle aimerait bien écris.

C'est un roman de Fantasy donc pour moi pas de soucis j'adore ça, l'écriture n'étant pas mini et le nombre de pages n'étant pas élévé, je me doutais que j'allais apprécié. J'ai adoré que ce soit l'univers créer par l'auteur ou que se soit ses personnages. L'écriture très belle et surtout très fluide de l'auteur vous aider à faire défiler ce petit pavé assez rapidement au final!

De plus, je n'avais pas l'impression de lire un premier tome, même si l'on découvre les personnages, l'auteur a très bien su nous faire passer au-delà de ça grâce au nombreux rebondissement et retournement de situation. Bon j'avoue que certains passages sont assez lents ou longs mais ça n'a rien gâché de ma lecture.
L'auteur nous fait un très bon mélange entre les enjeux politique dû à la chute de l'Empire et au début de la république avec de la magie grâce au "Souffle".

Parlons un peu des personnages comme Viola qui n'est pas très présente, mais que j'apprécie beaucoup. Elle va tout faire pour avoir ce qu'elle veut et ne renoncera pour rien au monde. Dun Cadal est un personnage auquel on s'attache petit à petit. Il est bourru et surtout bourré par moment, mais il reste général et attacher à l'Empire. Et puis Grenouille, on ne peut pas l'oublier un personnage très complexe qui n'a pas beaucoup de chance. C'est mon personnage favori.
Et bien sur on adore détester nos méchants comme Azdeki ou Esyld.

J'ai donc adoré ce premier tome qui sort fin octobre. Une saga qui promet de belles et bonnes choses. Et je pense que si vous aimer la fantasy adulte, ce livre est fait pour vous!

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C'est avec un immense plaisir que j'ai reçu, suite à l'invitation de Babelio, mon exemplaire de la Voie de la Colère.
En effet, comment ne pas être curieux, voire enthousiaste, pour un roman dont on nous parle depuis si longtemps, que l'on nous fait miroiter comme LA découverte de l'année et qui ose même prétendre, alors que c'est le premier roman de l'auteur, à une sortie mondiale en simultané dans plusieurs pays. Bref, pour un auteur inconnu jusque là, c'est la grande classe.

Et c'est d'autant mieux que l'ouvrage tient toutes les promesses de l'éditeur. Oui. C'est lâché. L'ouvrage est un petit bijou. Un vrai plaisir de lecture, une histoire rythmée, bien menée, avec des personnages attachants et fouillés, une intrigue qui paraît simpliste, lue et relue depuis cinquante et pourtant on se fait encore avoir.

La lecture commence de manière somme toute assez classique. En lecteur averti, il est aisé de tirer des conclusions sur la suite du roman dès la page 30. Et on ne s'en prive pas. Certain d'avoir tout juste et de lire encore une fois une énième déclinaison de la chute d'un empire et de la chanson du vieux soldat qui revit son passé au fond d'un verre de vin vide. Et c'est là que Mr Rouaud à du génie. Il ose manipuler son lecteur et il le fait sacrément bien. Il nous raconte l'histoire qu'on a envie d'entendre, tout comme le personnage Dun Cadal envoyant les chercheurs de trésor sur de fausses pistes. Puis, arrivé à la deuxième partie, on prend le tout et on le renverse. le lecteur est retourné comme une crêpe, perd tous ses repères et se retrouve gros-jean comme devant. Mais je crois que le pire, mes amis. le pire, c'est qu'on aime ça et qu'on en redemande !

Je ne dirais rien de plus, de peur d'en dire trop et de gâcher, et le plaisir de la découverte et la surprise du twist central.
Je n'aurais donc plus qu'une chose à dire : Prenez-le ! Lisez-le ! Et relisez-le encore. Et bravo Antoine Rouaud. Pour un coup d'essai, c'est un coup de maitre. Vivement la suite !

Comme vous l'aurez sans doute compris après la lecture de la quatrième de couverture, c'est une intrigue complexe au coeur d'enjeux politiques que nous propose Antoine Rouaud. Si l'univers se veut médiéval, usant des codes les plus connus de la fantaisie, le monde et L Histoire qu'il dépeins n'est pas sans résonance avec les nôtres. Ainsi l'on ne peut s'empêcher par exemple de penser à Marseille lorsque l'on découvre la ville portuaire au sud de ce qui fut l'Empire, Masalia. Cette ressemblance est-elle voulue? L'auteur a-t-il volontairement compté dessus pour éviter de s'étendre dans des descriptions trop détaillées de son univers? Peut-être. Choix judicieux? Peut-être pas.
Force m'est de dire que cette chronique sera en demi-teinte : car si le dernier tiers de ma lecture a finalement su m'emporter, j'ai eu énormément de mal à plonger dans ce livre. Absorbé par le point de vue de Dun-Cadal, ballotté entre son présent d'alcoolique et les brumes de son passé, toute la première partie progresse selon moi avec lenteur et confusion. Est-ce la profusion des personnages, le manque de détail, ou même la langue (qui m'a gêné et perdu par moment, notamment en ce qui concerne le fléchage, mais je ne désespère pas que cela soit corrigé d'ici la version définitive), toujours est-il qu'il se formait entre moi et l'histoire une barrière de plus en plus épaisse. Ajoutez à cela qu'on assiste pas, pendant toute la première partie, à de réel retournement de situation, pour cette bonne raison que connaissant l'avenir, on voit venir l'action des pages à l'avance, et je vous assure que j'ai eu du mal à ne pas lâcher prise. Sans compter qu'en conséquence, j'ai mis très longtemps à m'attacher aux différents personnages.
Il vous faudra donc parcourir la première moitié du livre avec effort, en retenant votre souffle, pour commencer à voir poindre votre curiosité. Dans la deuxième partie, on change un peu la donne, on se rend compte que tout n'est qu'illusion, que l'on s'est fait berner, et légèrement frustré mais finalement content, on tourne les pages. le lecteur en a enfin pour son argent, il était temps!
Tout de fois soyons clairs : si le roman possède des qualités indéniables (un univers dans les codes de la fantasy, des personnages relativement originaux, une seconde partie plus dynamique) comme des défauts évidents (un univers si fouillé, pas assez décrit, un récit qui aurait mérité des point de vue à la première personne, un style parfois difficile à suivre et une intrigue longue à se mettre réellement en place) il faut garder à l'esprit que le Livre et l'Épée n'est qu'un premier tome. C'est donc clairement un tome de mise en place et d'introduction, visant à nous familiariser avec quelques enjeux, personnages et ficelles d'un nouvel univers.
Est-ce que je suis suffisamment convaincue pour continuer l'aventure? Possible. Suffisamment intriguée en tout cas. À suivre?
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Je tiens tout d'abord à remercier la team de Babelio et les éditions Bragelonne pour m'avoir permise de découvrir ce petit chef-d'oeuvre en avant première ! Franchement, aucune déception, une histoire à couper le souffle, des retournements de situation inattendus et des révélations énormes, sans compter une fin dont on ne peut imaginer l'issue sans lire jusqu'au dernier mot l'histoire du Général Dun-Cadal Daermon et son chevalier, Grenouille... Et d'un livre qui, paraît-il, contiendrais toute la destinée des hommes en ses pages...

Mais replaçons l'histoire dans son contexte : nous sommes en l'an 10, à Masalia, Dun-Cadal n'est plus que l'ombre de lui-même et attend sa mort dans le fond d'une chope de vin, avec le souvenir cuisant du jour où la Main de son Empereur à annoncé la mort de Grenouille, son apprenti, un petit bout d'homme qu'il à fait évolué pour qu'il atteigne le statut de chevalier. Il n'y à plus d'Empire depuis 10 ans – il n'y à plus qu'une République dont il ne sais rien. Dun ne s'intéresse plus aux affaires de ce monde et préfère resté dans l'ignorance, répétant un quotidien qui ne laisserait jamais imaginé qu'il fût ne serait-ce qu'un jour un Général : il se lève, va boire à la taverne et se fait ramené chez son amante, Mildrel, une courtisane du temps de l'Empire. Et ainsi va la vie de Dun, jusqu'au jour où une historienne de la République, Viola, va venir lui demander de raconter ses derniers souvenirs de l'Empire, sa rencontre avec Grenouille pour deviner ou se cache l'Épée Eraëd qu'il à pris sur le corps de l'Empereur Ashim Reyes, le jour de son assassinat. Ce qu'il ne sais pas, c'est que tout tourne autour du fameux livre.

C'est donc ainsi que se déroule la première partie du livre. Nous remontons les dernières années de l'Empire, la rencontre de Grenouille et l'ascension de ce dernier. Grenouille n'est qu'un gamin des Salines, fuyant son peuple qui se révolte contre l'Empire. Il n'a plus de nom, plus de famille, plus rien. Dun cherchera à en savoir plus sur son apprenti, mais jamais il ne révèlera son histoire. Il cache une grande partie de mystère et l'auteur mettra tout en oeuvre pour que nous sachons rien. La première partie ne fait qu'exposé les faits du passé, jusqu'au moment où justement un fantôme du passé revient et décide venger ce que fût l'empire en s'en prenant à d'éminentes personnes de la République, sous les yeux du vieux Général.
La deuxième partie répond à toutes les questions de la première, les révélations sont faites et à l'instar de la première partie racontée par Dun, celle-ci est racontée par rapport à ce qu'à vécu Grenouille en parallèle. Une sorte de reboot de l'histoire, une version 2.0 plus détaillée des faits rapportés dans la première partie. L'histoire continue malgré les sauts dans le passé, et l'auteur laisse la fin du livre pour le présent, dont les actes des protagonistes deviennent plus frappants quand on à passé l'étape des révélations sur toutes les zones d'ombre.

Je ne vais pas vous spoilez plus l'histoire que ça, mais pour moi c'est clair : à quand la suite ? Je ne me suis pas ennuyée du début à la fin, l'histoire est prenante et ne laisse pas un seul moment deviné la suite. Les personnages sont charismatiques et on comprend leur motivations derrière cette flopée de complots en tout genre. Un livre qui fera plaisir à tout amateur de fantasy, et qui séduira plusieurs d'entre vous, j'en suis certaine !

Si l'histoire vous tentes, le livre sera mis en vente le 31 octobre 2013, en sortie mondiale
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Dun-Cadal est un ancien général de l'Empire qui passe ses journées à boire depuis la chute de l'Empire. Une jeune femme, historienne, essaie de le sortir de sa torpeur alcoolique pour retrouver la fameuse épée de l'empereur, symbole de toute une époque.

C'est l'occasion pour Dun-Cadal de se remémorer les derniers temps avant la chute de l'Empire ainsi que les évènements qui ont conduit à sa propre chute.

On y voit un homme blessé dans sa foi, ses croyances et ses convictions et une autre blessure est toujours à vif : Grenouille, son apprenti a disparu. Est-il mort ? A-t-il survécu ? Et si oui pourquoi n'a-t-il pas donné signe de vie ?

Au fil des pages, l'intrigue se met en place alors bien sur tous les tenants et les aboutissants ne sont pas dévoilés mais on découvre une toute petite partie de l'iceberg.

J'avoue avoir été un peu frustrée par le fait d'en savoir si peu sur certains personnages mais peut être qu'ils auront un autre rôle à jouer par la suite.

J'ai retrouvé un peu la même ambiance que dans la trilogie Valisar de Fiona Mc Intosh même si l'intensité romanesque est un peu moindre ici.

On ne peut donc que se féliciter d'avoir des auteurs français qui n'ont rien à envier à leurs camarades anglo-saxons.

Dans cette histoire, nous retrouvons un ancien général vieillissant, Dun-Cadal, qui va conter son histoire, et la chute de l'Empire.
Il va raconter son histoire à une jeune femme, Viola, qui recherche un artefact perdu, dont seul Dun-Cadal connaitrait l'emplacement.

Et nous voici embarqués dans une histoire de chevalier, une pure fantasy médiévale.

J'ai adoré ma lecture!

Les personnages sont variés, et ont tous leur personnalité propre, ils sont foncièrement différents les uns des autres.

Il est aussi question de relation, de vengeance, de politique, complot, guerre... Je trouve le récit très cherché et complet.
C'est également très bien écrit, cela se lit facilement.

J'ai également eu des surprises au cours du récit, et j'ai trouvé beaucoup de citations percutantes.

Je suis certaine de lire la suite!

Gros coup de coeur pour ce roman. J'ai adoré les choix narratifs. Je me suis attachée à l'ensemble des personnages. J'ai été surprise par certains retournements et je ne me suis pas ennuyée une seconde. L'univers où la politique et la relation prennent le pas sur la magie pour le moment me plait, de même que le mystère autour du Livre et de l'Epée. Vivement la suite.
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