Globalia

A lire absolument parce que ce terrifiant monde du futur n'est que la description de ce qui se met en place sous nos yeux approbateurs.

j'ai eu beaucoup de mal à finir ce livre et je l'ai fait par respect pour l'écrivain (je respecte toujours le travail fourni de celui-ci). j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, je n'ai pas eu d'attachement envers les personnages, j'ai trouvé l'histoire invraissemblable et je n'ai pas réussi à visualiser une seconde les paysages. c'est dommage j'ai pourtant tout essayé en allant jusqu'au bout...

J'aime bien faire des critiques courtes. Globalia est mon premier Jean-Christophe Rufin. J'ai été un peu déçu par le style, le manque de crédibilité de l'univers et des personnages peu attachants. Il y a toutefois de bonnes idées et une légèreté d'écriture qui permettent d'apprécier dans une certaine mesure cette distopie (qui ne fait pas envie).

Premier roman que j'ai lu de Jean-Christophe Rufin, il faut dire que la quatrième de couverture m'a tout de suite intrigué et en plus, je ne savais pas qu'il écrivait de la dystopie.
Qu'en est il maintenant de mon ressenti sur cette lecture ? et bien je dois dire qu'il m'a mené vraiment à la réflexion sur notre monde actuel et celui à venir. Car dans Globalia, l'Histoire est effacée, la culture par les livres est abolie bref, les globaliens bien qu'ils puissent vivre vieux tout en restant jeune grâce à des transplantations, vivent dans un monde où la technologie est omniprésente avec entre autres : des écrans leur diffusant sans cesse des prescriptions, un climat artificiel puisqu'ils demeurent sous un énorme dôme et donc, par ce moyen ils sont coupés du monde réel extérieur afin d'être à l'abri du danger. On se rend vite compte que Globalia qui prône la liberté d'expression est en faite une dictature et, Baïkal va vite le comprendre quand il va être contraint d'aller hors Globalia. J'ai donc pris plaisir à le suivre dans ce monde réel où il va faire des rencontres et apprendre des choses qui va remettre ses choix en question.
En parallèle, on suit Kate la copine de notre héros, accompagnée d'un journaliste, essayant de trouver un moyen de rejoindre Baïkal pour le sortir d'un « piège ».
Pour conclure, j'ai vraiment été tenu en haleine par cette intrigue, car déjà c'est très bien écrit, les personnages sont intéressants et surtout, l'histoire est crédible tant que ce monde nous est bien décrit et imagé. Bref, je compte bien lire d'autres livres de cet auteur !
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Anticipation, dans mon carré d'as !
Âpres avoir découvert JC Ruffin avec "Rouge Brésil", j'avais hâte de lire Globalia puisque je suis un fan d'anticipation. Son écriture nous fait passer les pages avec une facilité. Ce roman prendra sa place parmi mes roman fétiche : Ravage, 1984, le meilleur des mondes. Il intègre l'esprit terroriste qui n'existe pas dans les autres. Pour ceux qui ont aimé mon carré d'as, n'hésitez pas.

Dès le résumé, on s'attend à un récit plein d'action ainsi qu'à une morale juste et précise sur la perversité de la société de consommation. L'histoire d'amour ( il en faut bien une...) serait un prétexte pour défendre des valeurs sûres.
Ce que j'espérais s'est réalisé jusqu'au premier tiers du livre, et les descriptions du quotidien de Globalia sont assez amusantes.

Les pages se tournent en attendant des rebondissements, des descriptions de paysages variés, mais non, rien ne vient et l'on s'embarque dans des situations grotesques.
La chute de l'histoire tient a peu près bien la route, mais sans plus.

Globalia, Globalisation ou Mondialisation ? Les lieux les plus charismatiques de la planète sont protégés de la pollution par des coupoles de verres. Les « heureux » habitants de ces lieux sont protégés par Globalia, vivent avec au moins le fameux salaire minimum (quand ils n'ont pas été sages et respectueux des règles), sont libres dans les limites publicitaires et sécuritaires offertes par les dômes.
Hors les dômes, c'est l'anarchie, la révolte, la peur, la mort….disent les tenants du pouvoir….mais qui sont ces êtres rabibochés par la chirurgie esthétiques, riches à posséder tous les rouages de Globalia…. ? Globalia qui se cherche des ennemis pour maintenir dans sa main une population à 99,5% en son pouvoir…..et qui retrouve-t-on dans ce 0.5% d'irréductibles gaulois ?

Cette oeuvre est une véritable petite pépite à mi-chemin entre le meilleur des mondes d'Aldous Huxley et 1984 de George Orwell. J'ai été happée du début à la fin par ce récit extrêmement bien ficelé qui m'a beaucoup surprise et par la plume sublime de l'écrivain.

le récit est prenant, l'univers imaginé par Jean-Christophe Rufin est très intrigant et intéressant puisque l'on y retrouve un monde séparé entre une société totalitaire et futuriste très réglementée et usant de propagande où la technologie est très avancée et une société isolée dans laquelle l'Homme lutte pour sa survie et où les règles de Globalia ne s'appliquent pas.

Les personnages sont très attachants et j'ai adoré que l'auteur nous fasse l'honneur de la présence d'une bibliothèque du nom de Walden dans son univers. Nous avons ainsi la chance de découvrir des personnages qui s'éprennent de l'art de la littérature dans une société où le papier et l'écriture en général sont désuets.

En plus de nous proposer une réflexion sur la condition humaine, la liberté de l'Homme, les limites d'une société et de l'amour; l'auteur nous mène au centre de complots et d'aventures hallucinantes au nom de l'amour... et du pouvoir. Je suis restée bouche bée lorsque j'ai terminée ma lecture; ne m'attendant pas aux révélations qui m'avaient été faites et à cette fin surprenante.

Je pourrais discuter des heures de cet ouvrage qui m'a profondément plu et dont bon nombre d'éléments exploités à merveille sont intéressants à approfondir de notre côté.

Cela fait très longtemps que je l'ai lu... Mais il me hante. Je ne compte plus le nombre de fois où des situations de notre vie quotidienne d'occidentaux m'ont fait penser à ce livre.

J'ai beaucoup aimé l'histoire qui change de l'ordinaire mais qui en même temps pourrait être un réel futur.

On trouve dans ce roman, un monde idéaliste où la liberté est le maître mot. Bien sûr, l'auteur ajoute une histoire d'amour, qui est même nécessaire pour son intrigue.

Histoire très intéressante, des choses auxquelles on n'aurait jamais pensées et qui pourtant sont tellement logiques.

Seul point négatif: Malgré l'épilogue, ce livre se finit trop rapidement.