Violente, manipulatrice, psychopathe. C'est ainsi que Lisbeth Salander est décrite dans tous les médias suédois. Soupçonnée du meurtre de son tuteur et d'un journaliste de Millenium qui enquêtaient sur le trafic du sexe et de son épouse. Seul Mikaël Blomkvist est certain que la jeune femme est victime de conspiration. Erika, la co-dirigeante du journal, suppose que l'amitié, si ce n'est que ça, qui unit Lisbeth et Mikäel aveugle ce dernier sur la véritable personnalité de la jeune femme. Fâché, il claque la porte du bureau, les insultant au passage, bien décidé à mener sa propre enquête. Pour ce faire, il rend d'abord visite à la jumelle de la jeune femme. Mais, elle semble n'avoir eu aucune nouvelle de sa soeur depuis des années. D'ailleurs celle-ci ne tarde pas à prendre contact avec Mikaël, lui demandant son aide...
Lisbeth Salander, personnage complexe et énigmatique, est à nouveau au centre de l'album. Deuxième partie du roman "La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette", ce volet est particulièrement fouillé. Entre Zala, le père de Lisbeth et marchand de viande humaine, les ex-flics de la Sapö aux mains sales ou encore le sombre passé du tuteur de la jeune femme, l'on ne s'ennuie pas un seul instant car moult rebondissements s'enchaînent dans une mise en page dynamique. le scénario respecte le roman originel pour notre plus grand plaisir. le dessin de Man, nerveux et élégant, colle parfaitement à cette ambiance sombre.
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Deuxième partie de l'adaptation BD du roman de Stieg Larsson La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette, ce tome entre dans le dur. Lisbeth est traquée par la police pour des meurtres qu'elle n'a pas commis et est poursuivie par les bikers aux ordres de Zalachenko. La jeunesse de Lisbeth se dévoile, ainsi que les liens qui l'unissent au chef mafieux. Tout cela mène tout droit à une confrontation finale des plus violentes.
Le dessin ne cache pas la violence qui émane tant des criminels qui exploitent de jeunes filles issues des pays de l'Est que de Lisbeth, qui elle-même explose d'agressivité, après avoir été longtemps fermée sur elle-même. La hackeuse est aussi une caractérielle. Un personnage complexe, que même Blomkvist a du mal à suivre.
Les dessins rendent bien la tension et la violence, très présents aussi chez Larsson. le tout est forcément un peu plus glauque que la première partie, plus centrée sur l'enquête.
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Lisbeth Salander est l'ennemie publique n°1. Elle est recherchée pour 3 meurtres. Elle est traquée par la police suédoise, mais également par pas mal de malfrats. Elle en sait trop pour qu'il prennent le risque de la laisser vivre. Mais Lisbeth les pourchasse également. Qui est la proie, qui est le chasseur? A ce jeu-là, Lisbeth ne part pas vaincue.
Le duel s'engage alors entre Lisbeth et Zala, le mystérieux chef mafieux à la tête d'un trafic de filles destinées à un réseau de prostitution. Mais le passé s'invite dans l'histoire et rattrape tous les protagonistes dans un jeu pervers et violent, riche en rebondissements et révélations.
Je n'ai pas lu les romans, donc je ne peux pas comparer ou juger l'adaptation. Mais j'ai trop kiffé la BD, son découpage cinématographique, son rythme, l'atmosphère qui se dégage... C'est dur, mais tout cela m'a plu. Clap de fin sur l'adaptation du 2è roman de la trilogie
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On conclut l'histoire, la 2e moitié du 3e tome initial, en découvrant qui est Zala et pourquoi Lisbeth est mêlée à tout ça. C'est un tome très intense car notre chère héroïne est assez maltraitée (comme depuis sa naissance, ceci dit). Les illustrations ne cachent rien, et au contraire, mettes des images sur les faits imaginés dans ma tête à la lecture du roman (et quelques cauchemars avec).
Ça me donne très envie de relire les romans, ce qui n'est pas une bonne idée au vu du nombre de livres dans ma PAL.
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Mikaël, convaincu de l'innocence de Lisbeth, continue son enquête. Cette dernière a retrouvé la trace de son père, trafiquant de chaire humaine, et compte bien lui faire payer ses souffrances. Adaptation toujours aussi noire du roman éponyme, d'une rare violence, centré sur le personnage de Lisbeth.
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Une fin de cycle haletante et addictive qui ne manque ni de profondeur, ni de punch et qui permet d’ouvrir avantageusement l’univers policier violent de Stieg Larsson aux adeptes de la bande dessinée. Vivement 2015 pour se plonger dans les deux derniers épisodes qui permettront de circonscrire d’avantage le personnage très charismatique de Lisbeth Salander.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Runberg au scénario et Man aux dessins sont toujours aussi fidèles à l’ambiance des romans mais les variantes scénaristiques sont ici plus nombreuses que sur les tomes précédents. Etrange hasard, c’est aussi sur La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette que les films de 2009/2010 avait vu l’adaptation s’éloigner de l’original.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
L'effet du phénomène (d'édition) Millenium s'estompe peu à peu, mais son adaptation en BD y gagne sans doute en autonomie, d'autant qu'elle donne lieu à une excellente série !
Lire la critique sur le site : Auracan
-Ces salauds ne veulent pas faire de moi une prostituée. Maintenant qu'ils me tiennent... ils vont m'éliminer.
Une balle dans la tête.
[...] ta sœur est vraiment quelqu'un de bien. Tu peux être fière d'elle. Et elle est innocente.
L'emblème de "Millénium", c'est son indépendance...
... son refus de hurler avec les loups.