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EAN : 9782738100986
320 pages
Odile Jacob (10/10/1990)
5/5   1 notes
Résumé :
La monnaie, si présente dans la vie quotidienne, nous paraît aussi indispensable que l'air que nous respirons. Nous l'acceptons comme une évidence et, avec elles, les systèmes monétaires que nous connaissons. Le poids des institutions bancaires, le contrôle des banques centrales, l'intervention de l'État, les politiques monétaires nous sont ainsi généralement présentés comme nécessaires et nous n'osons pas imaginer un autre ordre monétaire. Pourtant, dès que l'on s'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
LE MEILLEUR OUVRAGE que je connaisse pour bien comprendre ce qu'est la monnaie.
Pas de définitions toutes faites, de théories à l'emporte-pièce, mais, comme toujours avec Pascal Salin, des outils de compréhension et surtout de réflexion. L'auteur nous donne des repères pour développer ce fameux esprit critique, qui paraît s'évaporer chez tant de Français.

L'ouvrage est accessible à tous. Très pédagogique, car les idées importantes sont périodiquement rappelées, mais dans des contextes différents pour garder l'attention du lecteur. Néanmoins, une lecture sérieuse, nécessitant des efforts, s'impose pour tirer profit de cet ouvrage.

La compréhension de cet outil est essentielle, car la monnaie est depuis la nuit des temps le principal instrument des hommes de l'Etat pour nous asservir.

Je suis conscient que présenter un tel sujet sur ce site, où prédomine le conformisme d'esprits bien formatés à la doxa officielle, c'est un peu comme jeter une bouteille à la mer. L'Etat nous protège et ne veut que notre bien. C'est avec ce crédo que notre esprit est asservi depuis l'enfance. Et c'est tellement plus rassurant de le croire. Alors un auteur qui nous dit le contraire ! Mais sait-on jamais ?
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
[…] ce que l’on appelle des mouvements internationaux de capitaux constituent en fait des transferts de titres de créance entre des INDIVIDUS situés sur des territoires nationaux différents.
Vouloir limiter, contrôler, interdire les mouvements de capitaux, comme le font, malheureusement, la plupart des hommes de l’Etat à travers le monde, c’est interdire aux citoyens d’effectuer des transactions qui leur seraient nécessairement bénéfiques à tous puisque, grâce à elles, il est possible de modifier la répartition des ressources entre le présent et le futur : l’échange de biens actuels contre des biens à venir ne se produit que dans la mesure où il est profitable aux deux parties concernées.
Pourquoi un transfert de créances désiré par deux individus deviendrait-il subitement nuisible s’il est effectué par des personnes qui résident sur des territoires nationaux différents ?
IL N’Y A EN FAIT AUCUNE JUSTIFICATION AUX CONTROLES DES MOUVEMENTS DE CAPITAUX.
Ils nuisent nécessairement aux citoyens.
[…]
Les contrôles imposés aux mouvements internationaux de capitaux résultent en fait toujours des efforts faits par les hommes de l’Etat pour cacher les conséquences fâcheuses de décisions qu’ils ont prises par ailleurs, par exemple dans le domaine de la politique monétaire, sans se préoccuper des pertes qu’ils font subir à leurs administrés.

(Ch. I, UNE ECONOMIE SANS MONNAIE, p. 22)
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Si c’est la rigueur d’un raisonnement qui lui donne son caractère scientifique, et non l’abondance des faits, ce n’est pas non plus l’utilisation de certains instruments, par exemple le recours à un appareil mathématique sophistiqué ou l’appui d’un imposant travail informatique.
D’ailleurs, et contrairement à ce que l’on pense trop souvent, une notion ne devient pas un concept scientifique à partir du moment où elle est mesurable.

En fait ce qui est le plus important pour comprendre le fonctionnement d’une société et les comportements « économiques » de ses membres est peut-être ce que l’on ne peut pas mesurer :
la science économique, en effet, n’est pas concernée par les objets, comme le sont les « sciences physiques » ; elle est une science humaine ou, mieux, une science morale, c’est-à-dire qu’elle s’intéresse aux comportements des hommes vivant en société et aux jugements de valeurs qui guident leurs choix.

(Introduction, p. 10)
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Une décision humaine est TOUJOURS soumise à incertitude et l’hypothèse d’information parfaite et de prévision parfaite, fréquemment retenue par les économistes, est en fait dénuée de signification pratique.

(Ch. I, UNE ECONOMIE SANS MONNAIE, p. 17)
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