La proie de l'esprit

une intrigue qui tient en
haleine tout au long de l,
histoire. avec un détective
séducteur, qui va livrer un
bras de fer avec un assassin, froid et manipuler. on sort des codes habituels un scénario maîtrisé. jubilatoire.👍

C'est un livre qui a un peu vieilli, ce qui est normal, mais qui ne manque pas d'intérêt quant à son suspens.
J'ai aimé et je le recommande à tous ceux qui aiment ce genre.

Encore un nouveau bras de fer pour Lucas Davenport, dans une terrifiante enquête. C'est redoutable, à lire !

Il s'agit d'un thriller que j'ai lue en 2004, un policier avec un suspense insoutenable et je vais me dépêcher de lire les autres romans de la série.
John Sandford - de son vrai nom John Camp - est devenu romancier après une longue carrière dans le journalisme. Quelques années plus tard paraît le jeu du chien loup, premier titre d'une série dont le titre original comprend le mot « proie » et donne une idée du cadre dans lequel va évoluer le héros de ces récits, Lucas Davenport. C'est un policier obstiné de Minneapolis qui traque le Mal, symbolisé ici par des maniaques sexuels retors et pervers comme on en trouve à foison dans le roman américain depuis quelques années.
Encore du serial-killer, direz-vous? Rien de nouveau sous le soleil alors. Et pourtant si, car John Sandford est un brillant raconteur d'histoires. Au-delà du suspense, il sait faire vivre ses personnages et transmettre leurs émotions à travers des dialogues simples ou percutants, selon les situations.

"La pièce était un trou de pierre et de ciment qui sentait la pomme de terre pourrie. Un matelas double constellé de taches gisait dans un coin."
Andi Manette psychiatre est enlevée avec ses deux filles sur un parking par john Mail, ancien patient du médecin.
Davenport, policier hors pair comprend trés vite que l'auteur de ce terrible enlévement n'agit pas pour l'argent mais pour assouvir ses fantasmes les plus pervers. Il se trouve alors entrainé dans un jeu de role orchestré magistralement par le ravisseur. Une plongée dans la terreur avec un suspense de tous les instants. Sandford tout le long du récit nous met les nerfs à vif.

Je suis ravi. John Sandford est parvenu via la Proie de lAube, à produire un nouvel opus de la série digne de ce nom. Pas que ce soit le meilleur roman du lot, mais comme je trouvais quà la longue, lintérêt risqué de sémousser (et cétait un peu le cas avec les derniers), je suis satisfait de ce roman de transition, qui nest pas des plus simples à réaliser dans une série. James Patterson a du mal à redonner du souffle à Alex Cross même si je suis toujours fan du personnage. Là où Sandford assure, cest en envoyant Davenport et del dans un petit patelin des USA. Comme Douglas Preston et Lincoln Child lont fait avec lAgent Pendergast dans les Croassements de la Nuit avec moins de réussite il me semble. Cela permet aux personnages de faire un break, loin de la folie urbaine de Minneapolis.

Jai eu quand même un peu peur au début, en lisant les répliques entre Davenport et del : je trouvais que ça ne sonnait pas juste, et je ne savais pas si je devais blâmer lauteur ou son traducteur (Louise Treham). Finalement, rien à reprocher à qui que ce soit et cest tant mieux. En fait, cest de lhumour à froid, cest un poil sarcastique et pince sans rire et cest entre deux potes qui bossent ensembles, une fois dans le contexte et dans lambiance, ça passe , ça fait sourire et ça devient très fun à lire. Les pièces du puzzle sassemblent les unes après les autres et les enquêteurs se rendent compte que cette petite ville recèle bien des secrets

Cest percutant, palpitant, avec des personnages attachants (Letty que lon reverra dans le prochain roman) et puis un Lucas Davenport égal à lui-même, désinvolte et toujours aussi malin.

Vivement la suite, qui je lespère sera équivalente voir supérieur à celui-ci !

L'éditeur présente John Sandford comme l'un des maîtres du thriller.
Si c'est le cas, ce roman n'y est pour rien.

L'intrigue est passable et le style est vraiment lourdingue à l'image de sa 1ère phrase d'anthologie textile ("L'orage éclata tard dans l'après midi, d'épais nuages gris se bousculant au dessus du lac comme des chaussettes sales roulées en boule").

Le plus incroyable est que c'est justement cette phrase qui a été choisie pour figurer sur la couverture de cette édition !

Des personnages qu'on imagine tenir un rôle important, disparaissent subitement (l'inspectrice Sherrill) tandis que le policier vedette (Davenport), n'a pas vraiment de consistance et une crédibilitéqu'on qualifiera de moyenne (il est flic et en même temps, patron millionnaire d'une boite de jeux vidéos).

A lire seulement si vous êtes coincé sur la plage avec votre réserve de sudoku-jeux de l'été-vacances de stars totalement épuisée.