Moon Eaters

Pour résumer, c'est toujours un genre de super-héros (sans super pouvoir, femme) qui bastonne des méchants improbables.
Tous les méchants sont plus ou moins liés à des créatures à moitié légendaires à moitié Lovecraftiennes.
Tout ce foisonnement s'explique en fin d'album par la page entière de remerciements à tous les amis de l'auteur (beaucoup de prénoms) et au début pour les sources d'inspiration qui balayent la totalité du spectre fantastique.
Bien sûr, un tel foutoir m'a laissé complètement de marbre. Même le physique avantageux de l'héroïne ne suffit pas à rendre l'ensemble désirable.
C'est scénaristiquement indigent. Une succession de baston et de scènes pseudo érotiques sans oser y aller carrément.
Il faut reconnaître néanmoins que les tronches des persos sont plutôt réussies, le noir et blanc conférant à ce truc un air de pulp fiction fantastique.
A oublier.