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EAN : 9782843985201
298 pages
Apogée (01/05/2019)
4.08/5   6 notes
Résumé :
Cet Albert Camus, journaliste permet de situer l'importance de l'oeuvre journalistique d'Albert Camus, de ses premiers pas dans la profession comme reporter à Alger Républicain aux mémorables éditoriaux publiés dans les colonnes de Combat pendant la seconde guerre mondiale, sans oublier ses chroniques de L'Express.
Aucun livre n'avait, jusqu'à présent regroupé et analysé l'ensemble de sa production journalistique où apparaissent déjà le talent, la sensibilit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Si de très nombreux articles ont été consacrés à Albert Camus journaliste, jusqu'ici, aucun ouvrage global n'avait été publié sur ce sujet. Maria Santos-Sainz, - docteur en Sciences de l‘information à la Complutense de Madrid (la plus grande université d'Espagne et la seconde d'Europe en nombre d'étudiants), maître de conférence à l'Institut de journalisme Bordeaux-Aquitaine , elle a été aussi rédactrice du quotidien national espagnol Diario 16 et rédactrice en chef de la revue Espanoles en el Mundo, elle est membre de la Société des Etudes camusiennes,- était tout à fait qualifiée pour retracer le parcours journalistique de Camus et publier cet ouvrage .
Le livre est préfacé par le cofondateur et directeur de la publication de Mediapart, Edwy Plenel .
Alger Républicain, (elle évoque brièvement ses premières expériences à Alger Etudiant) , en passant par Paris -Soir, Combat , et jusqu'à L'Express, Maria Santos-Sainz démontre les talents journalistiques de Camus, son amour pour ce métier, son honnêteté, son engagement, son exigence, sa lucidité, son obstination pour livrer une rigoureuse vérité, être bien informé contribue aussi à la démocratie, en permettant de mieux savoir, de choisir en connaissance de cause.
Pour Maria Santos-Sainz, Camus a donné ses lettres de noblesse à un journalisme critique, et reste une référence, un modèle, une morale , pour tous les futurs journalistes


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 Au dessus de la dernière étagère de ma bibliothèque déjà bien haute, j'ai trouvé la place pour empiler encore plusieurs livres jusqu'au plafond. Parmi eux, domine l'énorme biographie d'Albert Camus (1913-1960) rédigée par Herbert R. Lottman et publiée en 1978. Il ne se passe pas de jour sans que j'aperçoive ce livre de près de 700 pages. Au moment où je me décidais enfin à le lire, j'ai reçu "Albert Camus, journaliste" de Maria Santos-Sainz, dans le cadre de l'opération "Masse critique" du site Babelio. Ma priorité va donc vers ce livre sorti en mars 2019, il contient des informations plus actuelles que celui de Lottman et met l'accent sur l'œuvre journalistique de Camus en suivant son parcours dans la profession. Ma découverte de Camus est relativement récente, j'ai lu l'étranger et la chute ainsi que quelques pages de ses biographies. J'ai aussi écouté ce qu'en dit Michel Onfray dans ses conférences à l'université populaire de Caen. C'est assez pour avoir envie d'en savoir encore plus sur cet écrivain engagé dont on dit qu'il est incontournable pour mieux comprendre le XXe siècle.

 Ce qui frappe en premier lieu quand on commence à s'intéresser à Camus, outre son talent et sa sensibilité, c'est son parcours de vie, son engagement social et la fidélité à ses racines. Né en Algérie, il a connu la grande pauvreté dans un environnement familial éloigné des livres. La première injustice qui le meurtri, c'est la mort de son père Lucien âgé de 29 ans à la bataille de la Marne en 1914, le petit Albert n'avait qu'un an. D'origine française par son grand-père paternel et espagnole par sa grand-mère maternelle, il est d'abord élevé par sa mère, analphabète et à demi-sourde, puis par sa grand-mère autoritaire et taciturne. Il ne trouve de réconfort qu'auprès de ses camarades en pratiquant le football. Hélas, le mauvais sort s'acharne sur lui, on détecte dès son adolescence une tuberculose irréversible, il doit abandonner le sport. Compte tenu de son milieu d'origine, son père était ouvrier caviste et sa mère femme de ménage, rien ne le destine à poursuivre des études, pourtant son instituteur Louis Germain (auquel il dédiera plus tard son discours de réception du prix Nobel) détecte chez lui des capacités et arrive à convaincre la grand-mère récalcitrante de le laisser s'inscrire au grand lycée d'Alger, il obtient une bourse et plus tard il pourra s'inscrire à la faculté de philosophie et lettres d'Alger. Il réussit tous ses certificats de licence et songe à l'agrégation, mais ses deux poumons étant touchés par la tuberculose ceci lui ferme les portes de l'enseignement supérieur, Camus ne pourra pas passer l'agrégation, cela lui vaudra plus tard, un certain mépris de la classe intellectuelle gravitant autour de Jean-paul Sartre, encore une injustice terrible qui forgera son caractère. Passionné par le théâtre, il va créer avec des amis une troupe qui rapidement va obtenir un certain succès, il occupe différent petits boulots, commence une activité militante en rejoignant dès 1935 le Parti communiste, mais rapidement déçu, il en est exclu pour dissidence. Il intègre ensuite le journalisme en 1938 après sa rencontre avec Pascal Pia directeur du journal Alger républicain. C'est le début d'une grande carrière de journaliste où il occupera plusieurs fonctions, éditorialiste, rédacteur en chef, journaliste d'investigation, secrétaire de rédaction, directeur de journal. Il publiera des articles dans cinq journaux, Alger républicain de 1938 à 1939 (il n'a que 25 ans), Soir républicain de septembre 1939 à janvier 1940, Paris soir, puis Combat (journal clandestin de la résistance) de 1943 à 1947 et enfin après une grande interruption, l'Express en 1955 pendant une courte mais intense période de 10 mois. Il est animé par un désir de vérité, il veut dénoncer les injustices, la misère, mettre en lumière les abus du pouvoir, la corruption et l'exploitation de l'homme par l'homme.

 S'il est une cause qui mérite d'y consacrer une vie, c'est bien celle de la justice. Le malheur et l'amertume qui empoisonne les hommes trouvent leurs sources dans l'injustice qui forme le terreau de toutes les révoltes. Le sentiment d'injustice est à lui seul, et encore aujourd'hui, de nature à déplacer le débat démocratique de l'hémicycle parlementaire vers la rue. Certains hommes sont plus sensibles que d'autres à l'arbitraire, aux inégalités, au despotisme, aux exactions. Albert Camus était de ceux-là. Il s'est investi dans le métier de journaliste, car c'est l'un des moyens les plus efficaces pour dénoncer les travers de l'humanité et pour crier la vérité. Albert Camus s'impose comme l'un des écrivains les plus engagé du XXe siècle pour défendre, notamment par la voix du journalisme, tous ceux sur qui s'exerce un pouvoir injuste et destructeur. Toute sa vie, il a été animé par le sentiment et l'exigence d'apporter plus de justice sur cette Terre. Le livre de Maria Santos-Sainz pose dès l'introduction les fondements sur lesquels s'appuie l'œuvre de Camus : " La vie journalistique de Camus est marquée par l'adéquation entre l'œuvre et son enfance : un devoir de témoigner. Le journalisme reste un maillon fondamental de son œuvre postérieure où l'on va retrouver les mêmes thématiques fondatrices, ses obsessions" (page 16).

Camus élargira sans cesse le champs politique de ses interventions, il s'érige aussi contre le nationalisme, les totalitarismes de tout bord fascisme et communiste, il défend les républicains espagnols et est l'un des premiers à dénoncer la bombe atomique "La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie" (Combat du 8 août 1945). À la fois français et algérien, il défendra contre l'élite intellectuelle regroupée autour de Sartre, une Algérie française. Son sang espagnol explique peut-être ce qui fait de lui un Don Quichotte pourfendeur des injustices et avocat des causes perdues. En 1939, à seulement 26 ans, il écrit un reportage sur « Misère de la Kabylie » qui fera date, il y dénonce les inégalités qui frappent les musulmans d'Afrique du Nord. Chroniqueur judiciaire il couvre en Algérie trois grands procès criminels : l’affaire Hodent, l’affaire el-Okbi et celle des incendiaires d’Auribeau. Comme Voltaire, Hugo, Balzac, Zola, il défendra des causes justes avec courage et obstination, souvent aux dépens de ses propres intérêts.

 Le livre de Maria Santos-Sainz est très complet sur toutes ses questions et consacre un chapitre à un rappel biographique de près de 60 pages avant d'aborder en détail la carrière journalistique de Camus. L'auteure regroupe et analyse l'ensemble de la production journalistique d'Albert Camus en citant de nombreux passages de ses éditoriaux, articles, correspondances, discours et témoignages de ses collègues et amis. Maria Santos-Sainz souhaite que son livre servira de manuel de référence aux journalistes et futurs journalistes. Elle met en évidence le sens éthique de Camus et sa vision du journalisme, pour Camus le journaliste est un homme qui d'abord est censé avoir des idées, il est au service de la vérité et de la justice et doit éveiller le sens critique du lecteur. Des règles qui devraient être reprises par de nombreux médias qui laisse aujourd'hui trop de place à la dictature du sensationnel et du scoop. Informer bien au lieu d'infjormer vite est l'un des principes journalistique de Camus.

 Un livre passionnant, très riche et qui se lit sans difficulté.

Bibliographie :

"Albert Camus, journaliste", Maria Santos-Sainz, éditions Apogée (2019) 298 pages.

Un format maniable, une mise en page et une typographie irréprochable sur un papier de bonne qualité procurent un bon confort de lecture.

Maria Santos-Sainz est directrice de l'institut de journalisme de Bordeaux-Aquitaine, journaliste et docteur en sciences de l'information.

Les Éditions Apogée :

Les Éditions Apogée ont été fondées à Rennes en 1991 par André Crenn. Et reprises en novembre 2017 par Antoine Cam, elles ont développé une politique éditoriale généraliste.

Albert Camus et les fake news :
"...nos paroles nous engagent et que nous devons leur être fidèles. Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde...la grande misère humaine, c'est le mensonge."

"Sur une philosophie de l’expression", compte rendu de l’ouvrage de Brice Parain, Recherches sur la nature et la fonction du langage, éd. Gallimard, in Poésie 44, n° 17, p. 22. de Albert Camus.
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De Camus je connais surtout l'écrivain et l'homme de théâtre. Aussi l'homme amoureux grâce à la publication de sa correspondance avec Maria Casares.
Je connais sans doute beaucoup moins sa carrière journalistique d'où mon intérêt pour ce livre.

Maria Santos-Sainz commence par une biographie de quelques pages, pour restituer le contexte et la vie de celui dont cette année marque les 50 ans de la mort.

Ce qui permet de comprendre que Camus s'est construit à partir d'une infinité d'événements. Un instituteur qui lui fait confiance et qui lui ouvre les portes de la connaissance, une vraie curiosité du monde et de ce qui se passe autour de lui, et puis des rencontres qui vont façonner son destin.

Camus ne fera pas d'études de journalisme. Il va apprendre et comprendre sur le tas, se forger une certaine idée du journalisme faite d'exigence, d'honnêteté, d'intégrité.

La carrière de Camus en tant que journaliste de divise en trois périodes. Tout d'abord à Alger Républicain dans les années 1938-1940 où il débute sa carrière de reporter. Puis entre 1944 et 1947 où il sera rédacteur en chef et éditorialiste du journal Combat. Enfin entre 1955 et 1956, où il est éditorialiste pour l'Express.

En tant que journaliste, Camus est profondément ancré dans son temps et dans l'histoire, se faisant le porte-voix des plus démunis et prenant résolument parti dans les événements qui jalonnent son siècle. La décolonisation, la guerre mondiale, la guerre d'Algérie, l'exclusion, la pauvreté, le racisme sont autant de sujets sur lesquels il écrira. Quitte à déplaire.

Les articles de Camus, comme son oeuvre, ne peuvent se lire sans les lier à son histoire personnelle. Chez Camus tout fait sens, l'oeuvre littéraire répond aux articles qui eux-mêmes font écho à sa vie.

J'ai trouvé ce livre globalement intéressant mais j'aurais aimé entendre plus la voix d'Albert Camus à travers la reproduction d'articles dans leur intégralité. Or, il y a surtout beaucoup d'extraits, courts, qui ne me semblent pas donner la pleine mesure de la plume journalistique de Camus. de la même manière il y a un certain nombre de paraphrases là où j'aurais aimé lire l'original.

Et enfin, j'ai été gênée par quelques répétitions dans le texte qui donnent parfois l'impression de tourner en rond.

Mais l'ensemble reste un éclairage intéressant de Camus et de son rapport au journalisme. de sa profession de foi vis à vis d'un métier dans lequel il s'est engagé avec conviction et qu'il souhaitait exercer en liberté et sans compromission.

Une belle source d'inspiration à notre époque où la course au sensationnalisme semble parfois primer sur la qualité de l'information et de l'écrit.
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Je viens de terminer la lecture du livre de madame Santos Sainz Albert Camus journaliste qui vient de paraître. Cette spécialiste de l'information s'e'st attaché à décrire en détail toute l'activité journalistique de Camus et son livre est divisé en deux parties essentielles: dans une première partie elle se consacre à l'époque où Camus est un véritable journaliste de terrain en Algérie à Alger Républicain puis a Soir Algérie.Il n'a que 26 ans quand il commence et sa production très variée et importante. Elle revient ,bien sûr, en détail sur son enquête de terrain et ses articles "Misères en Kabylie" qui ont le sait ont fait beaucoup de bruit à l'époque même si le pouvoir et les colons n'ont pas tiré de ces textes les leçons qu'ils auraient dû tirer.
Je n'ai rien appris que je ne savais déjà mais j'ai ,à nouveau , admirer la clarté et le style par moment magnifique et émouvant que Camus emploie et le livre analyse mieux que beaucoup cette production journalistique.
Elle revient aussi sur ses chroniques judiciaires en nous racontant dans le détail ses articles sur les affaires Hodent et El Okbi et là Camus est à la hauteur De Voltaire et de Zola et toujours avec un style qui sait intéresser son lecteur et lui faire prendre conscience des injustices et des dérives de la justice.
Un grand nombre de ces éditos évoquent le problème du mal, de la violence et il est très proche des analyses de la philosophe Anna Arendt sur la "banalité du mal". Je découvre , a cette occasion un fait que j'ignorai. Anna Arendt en visite à Paris demande a rencontrer Camus qu'elle considère comme l'intellectuel important en France. On lui propose de rencontrer aussi Jean Paul Sartre ce qu'elle refuse avec cette formule : "Mais il n'a rien à m'apprendre"!


Et quand on referme ce livre on se dit que décidément voilà un homme juste qui ne s'est guère trompé.Il a toujours défendu des causes justes et il l'a fait avec mesure mais fermeté.Ainsi on voit comment il a réagi lorsque le pouvoir français a été si odieux avec les réfugiés espagnols en Algérie et ailleurs et l'on se dit que sa voix serait certainement au rendez vous pour défendre les migrants.
On se dit aussi qu'il est vraiment a part des intellectuels d'hier et d'aujourd'hui qui se trompent si souvent.
Il ya cependant un point dans ce livre qui m'a déplu et qui à mon sens démontre que l'auteur malgré sa très brillante analyse des articles de Camus n'a rien compris à l'homme c'est le rapprochement qu'elle fait a plusieurs reprises de Camus et d'Eddy Pleynel le responsable de Mediapart! Et ce n'est pas parce qu 'Eddy Pleynel se revendique de Camus et qu'il cite souvent l'éthique camusienne qu'il s'en approche.Je suis absolument sûr que Camus n'aurait pas du tout apprécié les pratiques de Mediapart, l'attaque répétée jour après jour sur des faits certes critiquables mais qui ne sont pas les grands problèmes de la politique, qu'il n'aurait pas apprécié les méthodes douteuses de recherche de la vérité par des accointances malsaines avec certains magistrats et policiers et par le recours a des intrusions inacceptables dans la vie des gens avec des écoutes téléphoniques digne de régime totalitaires que Camus a toujours combattu. Il n'aurait pas aimé ces Torquemada aux petits pieds qui défendent nous disent ils la morale! Un de mes confrères Dupont-Moretti nous dit qu'il n'aimerait pas vivre dans le monde de Mediapart et j'en suis certain Camus n'aurait pas aimé non plus. Il était Zola et Voltaire pour défendre les victimes d'injustice mais il n'aurait pas aimé du tout être un procureur.
Le critique est en face de ce livre comme un professeur face a une copie brillante mais qui est basée sur un énorme contre sens.
Dés lors ce livre laisse une impression regrettable car il fait un contre sens absolu sur la véritable éthique de Camus.
Lien : http://jpryf-actualitsvoyage..
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Je connaissais peu la vie de Camus hors littérature. Reporter à Alger, éditorialiste à Paris. Il est sur tous les fronts, son engagement moral, son enragement moral ai-je envie d'écrire est basé sur une lucidité extrême, sa proximité avec les gens, son travail d'investigation et son intégrité.
C'est ce qui découle de ce livre de Maria Santos-Sainz, qui adopte l'attitude de Camus.
Très documenté et argumenté le lecteur voit tout un pan de cette vie riche.
De sa jeunesse pauvre il garde une acuité qui sert son travail très fouillé sur la misère en Kabylie et dénonce ce qui est infligé aux habitants.
Son credo c'est la justice qu'il demande pour tous ceux qui n'ont pas les mots.
« Il pratique un journalisme d'intentionnalité, qui porte un regard critique sur l'impartialité supposée ».
Un livre qui apporte tous les ingrédients d'une réflexion plus nécessaire que jamais en ces temps difficiles.
Nos médias pour la plupart ce sont éloignés de ce rôle essentiel du journaliste. Informé, frappé fort mais toujours avec justice.
« L'objectivité n'est pas la neutralité. »
Un travail de l'auteur qui montre que Camus était un grand, très en avance sur son temps. Nous manquons cruellement de ce style d'homme actuellement.
Camus prône une théorie du journalisme fondée sur « la régénération de la presse » et sur un « journalisme d'idées. »
Un ouvrage de référence pour tous, c'est un pari réussi.
Merci Masse Critique Babelio et les éditions Apogée.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 20 mars 2020.
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Vidéo de Maria Santos-Sainz
Maria Santos-Sainz vous présente son ouvrage "Le dernier Goya : de reporter de guerre à chroniqueur de Bordeaux" aux éditions Cairn. Entretien avec Jean Eimer.
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