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3,7

sur 1034 notes
(Avertissement : cet article n'est pas à proprement parler une critique)

« Hou hou ! Y a quelqu'un ? Hou hou ! »
Nan mais je suis où là ? Tiens, voilà un vieux manuscrit poussiéreux… qu'est-ce qu'il y a d'écrit là-dessus ? 1284. Ah, le bon vieux temps ! Bon, y a vraiment personne, on dirait.
« Hou hou ! »
Tiens, mais qu'est-ce que c'est que cette masse informe recroquevillée dans le coin ? Aaarrgghh mais ça bouge ! C'est vivant !
- Qui êtes-vous ? Attention, je suis armée !
- Ne criez pas si fort, sinon ils vont me retrouver.
- Qui donc ?
- Ben, les villageois de mon livre.
- Qui êtes-vous ?
- L'auteur, Romain Sardou.
- Ben ça tombe bien, c'est vous que je voulais voir. J'ai deux ou trois questions à vous poser.
- Je vous écoute.
- C'est quoi cette histoire de village maudit que vous nous avez pondue, là ? Et pourquoi le XIIIème siècle d'ailleurs ?
- Les gens aiment bien l'époque médiévale, je pensais que ça plairait.
- Non mais franchement mon vieux, vous ne voudriez pas plutôt faire du cinéma ?
- Impossible.
- Pourquoi ?
- Night Shyamalan a déjà exploité l'idée d'un village maudit, j'ai peur de la concurrence. Vous n'avez pas aimé le livre ?
- Je n'ai pas pu le finir, je m'ennuyais trop et puis j'aime bien le Moyen-Âge mais en fait votre livre n'en parle pas. Vous auriez pu créer un univers fantasy pour donner un décor à votre intrigue. Enfin, moi je dis ça, je dis rien.
- Vous n'avez pas eu peur ?
- Non.
- Vous n'aimez pas mon style ?
- Non.
- Mais qu'est-ce que vous me conseillez alors ?
- Essayez la chanson, mon vieux ! »
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Diantre, un roman historique par le fils d'un chanteur adulé en son temps, allons pas de préjugés, tu l'as dans les mains, tu vas me faire le plaisir de le commencer au moins. Et bien, surprise , je me suis pris au jeu de ce polar médiéval qui ma fois est loin d'être déplaisant. Romain Sardou, puisque c'est de lui qu'il s'agit signe un roman qui à le mérite de nous accrocher. J'ai lu ici ou là, qu'il était truffé d'erreurs historiques, sûrement, mais l'intrigue est fictionnelle et suffisamment plaisante pour lui en faire le reproche. Alors bien sur, c'est pas renversant, mais Sardou mêle plutôt habilement mystères et rebondissements, les personnages sont bien dessinés. Ajoutez-y une écriture plaisante fait que ça m'apprendra à tourner sept fois ma langue ...
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Hiver 1284.Les froidures du diable accablent Draguan;petit diocese du comte de Toulouse.La population est en proie aux peurs les plus irraisonnees depuis la decouverte de restes de corps supplicies.C'est alors qu'un pretre aux manieres étranges se presente a l'eveche,il a été mande pour prendre en charge la paroisse de Heurteloup.Enfoui dans une foret inextricable,entoure de marais nauséabonds soupconnes de porter la peste,Heurteloup vit dans l'oubli depuis des décennies.L'eglise est en ruine,nombre de maisons sont a l'abandon.Nul ne sait ce que les habitants sont devenus.Cette paroisse maudite,aussi pauvre qu'isolee,interesse pourtant les plus hautes sphères de Rome.
C'est un roman plein de mystères et d'esoterisme.Le genie de l'auteur est que la fin est terrible et le sujet completement bluffant.Haletant de suspens jusqu'au bout.Apres la lecture,une reflexion sur la religion catholique et ses travers s'impose...
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Un extrait de prière et le cuveau infernal de Jérôme Bosch en couverture : mon flair me dit que "Pardonnez nos offenses" est un roman noir médiéval sur fond d'énigme religieuse. Soupçon confirmé par la quatrième de couverture qui situe l'action pendant l'hiver 1284 dans un petit diocèse du comté de Toulouse. le commentaire de presse va même jusqu'à comparer l'atmosphère du roman à celle du Nom de la rose. Quelle palpitante aventure en perspective ! Je me lance.

Le livre débute par un rapport de la Sainte Inquisition de Foix relatant la découverte de trois corps mutilés dans un cours d'eau en 1290. Voilà le prétexte pour remonter le temps afin de découvrir la cause de la mort de ces trois malheureux, élucidant au passage le lien mystérieux qui relie le village de Draguan aux plus hautes instances du clergé romain. Henno Gui, jeune prêtre nouvellement affecté à la paroisse maudite d'Heurteloup, se trouve au coeur de cette cruelle énigme...

Arrivée non sans peine au bout du roman, je reconnais que l'intrigue concoctée par Romain Sardou est inventive, bien que trop artificielle à mon goût. le Moyen Âge est ici exploité comme un décor sombre, monté de toutes pièces ; malgré les efforts déployés par l'auteur, ce livre n'a donc que peu d'intérêt sur le plan historique. J'ai trouvé la narration confuse et les noms étrangement compliqués, ce qui m'a tenue à distance du récit et du destin des personnages, pas assez travaillés au demeurant. Et s'il fallait voir une ressemblance entre Henno Gui et le brillant Guillaume de Baskerville, celle-ci m'a échappé.

N'y voyez pas offense, mais n'est pas Umberto Eco qui veut.
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Si l'hiver médiéval ne pardonne pas aux gueux et l'Inquisition aux hérétiques, Rome se départit sans pitié des curieux.

Dragan, un village proche de Toulouse, se trouve au coeur de la tragédie quand des parties de corps arrivent par la rivière. Cela ravive les mémoires et des peurs ancestrales. Ces morceaux proviennent certainement du village de sauvages d'Heurteloup, à cinq jours de marche, dont on n'a pas eu de nouvelles depuis cinquante ans car personne n'en est revenu.

L'évêque Romée de Haquin, suivi du prêtre Henno Gui et de l'abbé Chuquet mènent une enquête haletante dans un imprévisible récit qui voit la disparition de nombreux protagonistes comme une conséquence de la condamnation de 1277 par L'Eglise de la philosophie aristotélicienne.

Ce lien entre les trois lignes narratives est habilement tissé.

Ce premier roman de Romain Sardou m'a fait penser à la chanson l'An Mil chanté avec grandiloquence par son papa que l'on me faisait écouter dans la voiture familiale. J'ai retrouvé ce frisson de fin du monde à l'approche du village de Heurteloup. Ce fut un plaisir de lire ce roman. Pardonnez mon exaltation.
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J'ai retrouvé la plume de Romain de Sardou avec plaisir et Pardonnez nos offenses m'a conquise. C'est un très bon policier historique, qui nous emmène au coeur du Moyen-Âge.

Les chapitres sont courts et se succèdent une série de personnages. Pendant les deux tiers du livre, je me suis demandée qu'elle pouvait être le lien entre tous, mis a part la religion, et quand arrive la dernière partie du roman, toutes les pièces du puzzle s'assemblent.

J'ai beaucoup aimé l'intrigue qui comme le titre du roman l'indique, tourne autour de la religion. Toutes les conspirations et les secrets sont passionnant et l'auteur nous tient en haleine du début a la fin. Il me tarde maintenant de découvrir Délivrez-nous du mal.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Livre acheté suite à mon premier coup de coeur de cet auteur, Personne n'y échappera, tous ses romans ne m'intéressent pas car il aime bien changer de thèmes. J'ai donc cherché parmi ses premiers romans, en espérant qu'ils seront dans la même veine que le précédent. Celui-ci m'a attiré par ses thèmes, médiéval et surtout thriller.

L'histoire est très longue à se mettre en place et elle est truffée de termes en vieux français, il me manquerait un petit lexique en fin de volume. Ça se lit mais c'est difficile de savoir où l'auteur veut nous amener, ça part dans tous les sens. On est en France puis à Rome, on ne suit pas de personnage en particulier. Moi qui m'attendais à lire un polar historique, j'ai trouvé l'historique mais non point la partie polar. L'histoire est néanmoins intrigante pour maintenir mon attention. L'auteur brosse le portrait de curieux moines qui saccagent le bien d'autrui pour de meilleurs postes ou d'abbé organisant et participant à des orgies avec des pucelles dans des églises. Je ne suis pas particulièrement pratiquante mais certaines scènes m'ont choquées. L'auteur alterne entre différents personnages et donc entre différentes situations. Pour ma part, il était donc facile de s'y perdre car aucun ne suit la même voie. On sent que tout est lié mais passé la moitié du roman, rien ne semble se rejoindre. Qui était l'évêque de Draguan ? Pourquoi ce diocèse semble être oublié de tous ? Quels secrets cela cache-t-il ? À force, entre les différentes ramifications, on commence à y voir clair mais l'histoire semble plus que tordue. Les chapitres courts de la fin ont été plus faciles à lire que les plus longs du milieu. Trop de personnages sont rencontrés au cours de ce roman pour résoudre l'énigme finale. Il me tardait d'arriver au bout de cette histoire pour en connaître le fin mot. J'étais curieuse de savoir la fin qui tourne autour du petit diocèse de Draguan mais je ne supportais plus le style de ce roman. Quelle histoire… Je ne m'attendais pas du tout à ça, j'avais deviné certaines choses mais pas tout et j'aurais été de toute façon loin du compte pour bien des éléments. Dans mon édition, j'ai également une petite nouvelle. Je l'ai lu car elle était présentée comme l'ultime pièce du puzzle de l'histoire complète mais j'en ai sauté des passages tant je ne supporte plus le style adopté par l'auteur. La boucle est bouclée avec ce puzzle tortueux, torturé et nauséabond.

Comme vous l'aurez compris, je suis bien contente d'avoir été au bout de cette histoire mais c'est loin d'être un coup de coeur. Je suis plus désappointée par cette histoire qu'autre chose, c'est morbide et tordu à souhait. Ça donne à réfléchir sur les motivations de certains et sur les expérimentations possibles de l'Église à une certaine époque ou de certains hommes qui s'en sont octroyés le droit car ils appartenaient au clergé et à une certaine caste pensante. Ça fait froid dans le dos et ce n'est quand même pas un livre que je vais garder. Il est beaucoup trop sombre et torturé à mon goût. le langage est en vieux français mais avec quelques coquilles qui ont été oubliées (de pied en cape) et/ou de syntaxe de phrases. Si vous êtes amateurs de thriller médiéval, je vous conseille de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. On a fait une lecture commune avec bbpoussy et on a finalement le même avis sur ce roman. le deuxième acheté de cet auteur va attendre encore quelques temps dans ma pal.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Tout part de Draguan, un petit village en Occitanie, essaime dans toute l'Europe médiévale et finalement, tout y revient.
Apparemment, c'était le 1er livre de Romain Sardou et j'ai beaucoup aimé. J'ai déjà lu ses livres sur Noel, j'en avais trouvé un très réussi et l'autre non. Mais là, je me suis laissée embarquée dans ces histoires médiévales, à la fois religieuses et guerrières. Je me suis attachée à certains personnages et j'ai eu de l'empathie pour tous, même pour les bad guys.
Lecture réussie pour moi et je rajoute de suite le 2e tome dans ma PAL.
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Un vent de Sibérie souffle sur la Bohème... Les femmes sont en colère aux portes des moulins... STOP ! Veuillez excuser ma pitoyable erreur, je viens de confondre le père avec le fils... Michel Sardou, chanteur et son fils, Romain, auteur de ce polar historique. Au temps pour moi !

Nous sommes donc en l'an de grâce 1284... il doit y avoir un vent sibérien parce qu'il fait un froid de canard, appelé plus poétiquement : "froidures du diable".

Draguan, petit diocèse du comté de Toulouse, est isolé du reste du monde. Oui, en ce temps là, pas de GSM ou de connexion Internet et Michel Sardou n'a pas encore rempli les salles de concerts.

Il fait tellement glacial que la statue de la Vierge s'est brisée par le froid. Cela aurait pu faire le buzz sur Internet, mais comme je vous le disait, pas d'Internet en ce temps là.

Romée de Haquin, l'évêque de ce petit trou du cul du monde pense qu'une malédiction s'est abattue sur ses paroisses.

Surtout que deux fillettes ont découvert les restes de corps suppliciés dans la rivière…

Quand Haquin se fait dégommer, il laisse le village en proie aux peurs les plus irraisonnées.

Tââdââmmm ! Non, Zorro n'est pas arrivé, juste un mystérieux prêtre répondant au nom de Henno Gui qui fait son entrée dans ce trou du cul du monde.

Ensuite, j'ai tourné les pages jusqu'au bout, dévorant ce polar "historique", les yeux pétillants.

"Une vision du Moyen Age attrayante et érudite, une mise en scène du Moyen Age qui permet au lecteur de vivre ces temps tourmentés" disait le quatrième de couverture.

Bon, lors de ma lecture, je n'ai pas écumé les sites Historiques pour démêler le vrai du faux en matière de respect de l'Histoire. J'ai lu ce roman pour ce qu'il était : un roman, point barre. de la fiction, quoi. Rien de plus.

Heureusement, parce qu'il se murmure que L Histoire aurait été un peu arrangée, bafouée, non respectée, le langage non adapté, les fautes nombreuses et les incohérences de même.

Ne possédant pas un doctorat en Histoire ou des connaissances érudites sur l'époque concernée, je ne me suis pas posée de questions et j'ai profité de l'atmosphère du roman : sombre, avec ses croyances de l'époque, les complots sont légion et l'aura de mystère m'a passionnée jusqu'au bout.

Au final, je ne lui demandait rien de plus que de me distraire, ce qu'il a fait.

Conseillé pour passer un bon moment de lecture avec des mystères et des complots à foison et une fin qui m'a fait pousser un "Oh, punaise" (bon, ce n'était pas vraiment ce mot là...).

A déconseiller, donc, aux historiens et autres passionnés de l'Histoire, de vérité Historique ou, du moins, de sa bonne utilisation dans un roman, ils risqueraient d'avaler leur chique et je peux les comprendre.

Titre participant au challenge "Polar Historique" proposé par Samlor.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Il est de ces romans a qui vous n'avez pas grand chose a reprocher . L'intrigue est la , l'histoire plutot bien racontée et pourtant ce livre me laisse comme un gout d'inachevé . Il faut dire qu'apres l'excellent "Personne n'y echappera" , j'attaquai ce nouvel opus fremissant d'impatience et la bave aux levres (effets secondaires du vaccin h1n1 parait -il..) , certain d'y trouver mon compte .
Au final , un livre que je referme sans deplaisir mais qui ne m'aura pas fait vibrer plus que ça...
Ce sera pour une prochaine fois...
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