Pardonnez nos offenses

J'ai retrouvé la plume de Romain de Sardou avec plaisir et Pardonnez nos offenses m'a conquise. C'est un très bon policier historique, qui nous emmène au coeur du Moyen-Âge.

Les chapitres sont courts et se succèdent une série de personnages. Pendant les deux tiers du livre, je me suis demandée qu'elle pouvait être le lien entre tous, mis a part la religion, et quand arrive la dernière partie du roman, toutes les pièces du puzzle s'assemblent.

J'ai beaucoup aimé l'intrigue qui comme le titre du roman l'indique, tourne autour de la religion. Toutes les conspirations et les secrets sont passionnant et l'auteur nous tient en haleine du début a la fin. Il me tarde maintenant de découvrir Délivrez-nous du mal.
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Tout part de Draguan, un petit village en Occitanie, essaime dans toute l'Europe médiévale et finalement, tout y revient.
Apparemment, c'était le 1er livre de Romain Sardou et j'ai beaucoup aimé. J'ai déjà lu ses livres sur Noel, j'en avais trouvé un très réussi et l'autre non. Mais là, je me suis laissée embarquée dans ces histoires médiévales, à la fois religieuses et guerrières. Je me suis attachée à certains personnages et j'ai eu de l'empathie pour tous, même pour les bad guys.
Lecture réussie pour moi et je rajoute de suite le 2e tome dans ma PAL.

Un vent de Sibérie souffle sur la Bohème... Les femmes sont en colère aux portes des moulins... STOP ! Veuillez excuser ma pitoyable erreur, je viens de confondre le père avec le fils... Michel Sardou, chanteur et son fils, Romain, auteur de ce polar historique. Au temps pour moi !

Nous sommes donc en l'an de grâce 1284... il doit y avoir un vent sibérien parce qu'il fait un froid de canard, appelé plus poétiquement : "froidures du diable".

Draguan, petit diocèse du comté de Toulouse, est isolé du reste du monde. Oui, en ce temps là, pas de GSM ou de connexion Internet et Michel Sardou n'a pas encore rempli les salles de concerts.

Il fait tellement glacial que la statue de la Vierge s'est brisée par le froid. Cela aurait pu faire le buzz sur Internet, mais comme je vous le disait, pas d'Internet en ce temps là.

Romée de Haquin, l'évêque de ce petit trou du cul du monde pense qu'une malédiction s'est abattue sur ses paroisses.

Surtout que deux fillettes ont découvert les restes de corps suppliciés dans la rivière…

Quand Haquin se fait dégommer, il laisse le village en proie aux peurs les plus irraisonnées.

Tââdââmmm ! Non, Zorro n'est pas arrivé, juste un mystérieux prêtre répondant au nom de Henno Gui qui fait son entrée dans ce trou du cul du monde.

Ensuite, j'ai tourné les pages jusqu'au bout, dévorant ce polar "historique", les yeux pétillants.

"Une vision du Moyen Age attrayante et érudite, une mise en scène du Moyen Age qui permet au lecteur de vivre ces temps tourmentés" disait le quatrième de couverture.

Bon, lors de ma lecture, je n'ai pas écumé les sites Historiques pour démêler le vrai du faux en matière de respect de l'Histoire. J'ai lu ce roman pour ce qu'il était : un roman, point barre. de la fiction, quoi. Rien de plus.

Heureusement, parce qu'il se murmure que L Histoire aurait été un peu arrangée, bafouée, non respectée, le langage non adapté, les fautes nombreuses et les incohérences de même.

Ne possédant pas un doctorat en Histoire ou des connaissances érudites sur l'époque concernée, je ne me suis pas posée de questions et j'ai profité de l'atmosphère du roman : sombre, avec ses croyances de l'époque, les complots sont légion et l'aura de mystère m'a passionnée jusqu'au bout.

Au final, je ne lui demandait rien de plus que de me distraire, ce qu'il a fait.

Conseillé pour passer un bon moment de lecture avec des mystères et des complots à foison et une fin qui m'a fait pousser un "Oh, punaise" (bon, ce n'était pas vraiment ce mot là...).

A déconseiller, donc, aux historiens et autres passionnés de l'Histoire, de vérité Historique ou, du moins, de sa bonne utilisation dans un roman, ils risqueraient d'avaler leur chique et je peux les comprendre.

Titre participant au challenge "Polar Historique" proposé par Samlor.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...

Roman historico-policier dans le milieu religieux de L'inquisition pendant le moyen-âge… J'avais entendu parler de Romain Sardou lors de la sortie des romans, mais j'étais réticente, n'étant pas fan des romans historiques et craignant un peu que l'ensemble ne repose sur la notoriété du patronyme. Une récente interview à la radio m'a donné envie de découvrir les livres de Romain Sardou. J'ai choisi Pardonnez nos offenses en premier et j'ai beaucoup aimé. Au début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre, à me faire au vocabulaire religieux et historique spécialisé. Puis, une fois au coeur du livre, j'ai été embarquée dans l'histoire et les intrigues tellement enchevêtrées qu'il paraît difficile de résumer le livre ! Tout l'art de Romain Sardou est : il nous entraîne dans une imbrication d'intrigues assez complexes sans nous perdre et en maintenant le lecteur en haleine. le tout est très bien mené et superbement écrit. On sent que l'auteur est passionné et s'est beaucoup documenté sur le côté historique de son roman. En suivant les personnages, on en apprend beaucoup sur la vie à cette époque dans les campagnes françaises, sur le rôle de la religion et sur les complots ourdis pas les personnages les plus haut placés dans la hiérarchie de l'Eglise.
Si on essaie de résumer, tout part d'un religieux assassiné sauvagement dans un évêché isolé, au coeur d'un hiver rigoureux. En cherchant par qui et pour quelles raisons son maître l'évêque de Haquin a été tué, le vicaire Chuquet va mettre la main dans un engrenage de complots qui vont l'emmener jusqu'au pape à Rome.

Au final j'ai beaucoup aimer ce roman qui m'a appris pas mal de choses. J'aime les livres dont les auteurs ne tombent pas dans la facilité.

Un bon roman historique qui nous plonge en plein moyen age, des histoires parallèles qui se rejoignent à la fin. Et, pour une fois, ce ne sont pas forcément les gentils qui gagnent...
Une écriture fluide, une trame intéressante, quelques longueurs mais qui ne dépareille pas le tout. Bref un roman à lire !

Petit thriller médiéval tout a fait honnête, avec un complot qui sait rester mesuré par rapport à d'autres classiques du genre, et dont le scénario est, somme toute, bien pensé. J'ai notamment "aimé" le châtiment et le reconditionnement d'un méchant, qui est ensuite utilisé pour servir l'Eglise.

Je ne connaissais pas ce genre littéraire : thriller religieux moyennâgeux ! J'ai trouvé ce livre dans la maison de location de nos vacances, je m'y suis essayé - sans grande conviction - et je l'ai beaucoup aimé. En découvrant par la même occasion que Michel Sardou avait un fils écrivain, plutôt doué et imaginatif d'ailleurs.
Ce roman est donc une sorte de thriller dans le monde clérical du XIIIe siècle, alors que différents courants, plus ou moins modernes, s'affrontent à Rome et jusqu'aux petits diocèses proches de Toulouse. Cela est très prenant et bien mené avec ses histoires parallèles qui mènent petit à petit à la révélation, à condition de ne pas avoir peur de vivre quelques séances de torture ou de massacre, c'est qu'on ne rigolait pas avec Dieu à l'époque… Malheureusement, l'auteur se permet trop de coïncidences qui arrangent l'évolution de son histoire, et la fin notamment télescope un peu les différents protagonistes de façon peu satisfaisante et peu réaliste. Dommage donc pour la fin, mais cela n'enlève rien au plaisir de la lecture de ce bouquin.

Très bon roman, j'ai senti un véritable travail de documentation de la part de l'auteur. L'intrigue est parfaitement maîtrisée, originale, bien ficelée.

Le registre de langue est adequate, j'ai pû apprendre plusieurs termes médievaux que je n'avais jamais rencontrés malgré mes nombreuses lectures se deroulant au moyen-âge.

Les personnages ont tous des personnalités interressantes et variées.

L'intrigue se scinde en 3 histoires menées en parallèles, qui se recoupent et se rejoignent parfaitement à la fin du roman, dans des chapitres relativement courts. le suspence est donc bien alimenté et ça ne laisse pas de place à l'ennui.

La fin m'a surprise et n'est pas trop previsible.

J'ai lu se livre deux fois, et j'ai faillit lui donner un 5 sur 5. J'ai vraiment envie de decouvrir les autres roman de Romain Sardou.

Je conseille ce livre à tous les passionnés de romans historique, ou de polars historique. Egalement à ceux et celles qui ont apprèciés des romans tel que le nom de la rose. "Pardonnez nos offenses" à tout de même l'avantage d'être plus facile et à la portée d'un plus grands nombres de lecteur qu'un roman d'Umberto Eco, tout en ayant une intrigue aussi interressante !

Sans comparer les deux auteurs, ce roman ressemble dans son thème au roman "Le nom de la rose".
Face à un mystère présenté comme religieux, on y découvre une facette de l'Église catholique dans le moyen age, où son rôle politique et sa volonté d'assoir la religion vaille que vaille l'a poussé à accomplir des manoeuvres en totale contradiction avec le message religieux qu'elle était censé véhiculer. le coté aventures et énigmes permet de lire un roman agréable tout en découvrant des faits historiques habillements intégrés au récit.
Moins "érudit" que "le nom de la rose" la lecture de ce roman ci est plus facile et plus abordable par le grand public.

Initialement publié en 2002, Pardonnez nos offenses de Romain Sardou fait l'objet d'une réédition chez XO Editions avec une magnifique illustration d'une peinture de Jérôme Bosch : La vision de Tondal. Cet artiste colle à merveille à l'ambiance du roman. Poisseux, mystérieux et complotiste, dans un Moyen Âge entièrement régi par l'Eglise de Rome, l'avenir et la destinée de petits villages reculés n'est que peu de choses face aux grands projets des ecclésiastes. C'est toute l'atmosphère du Nom de la Rose que l'on retrouve dans ce roman, avec une vraie enquête, des chevaliers, des moines et une ambiance lourde au sein de ce village des marais entièrement en autarcie. Belle découverte permise par cette réédition.
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