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Une belle découverte que ce Poulet aux prunes de Marjane Satrapi, publié par L'Association. L'auteur explore de nouveau le thème de l'Iran et de sa propre famille, puisque le personnage principal est son oncle. On suit les réflexions de ce dernier au cours de ses derniers jours de vie. Sa femme ayant cassé son rat, son instrument de musique adoré, il décide de se laisser mourir. Allongé dans son lit, lui reviennent à l'esprit des épisodes de sa vie. J'aime beaucoup et vous recommande vivement si vous ne l'avez pas lu. Si vous avez aimez Persépolis, cet ouvrage devrait également vous réjouir !
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A Téhéran, en 1958, Nasser Ali, un musicien assez connu, croise une femme de son âge dans la rue, qui ne semble pas le reconnaître. Il va ensuite acheter un nouvel instrument parce que suite à une dispute conjugale, sa femme brisé le sien, auquel il tenait beaucoup. Après plusieurs essais, il se rend compte qu'il ne peut plus jouer du tar comme autrefois et il décide de se laisser mourir. Chaque jour passé dans son lit à attendre la mort l'emmène à travers ses souvenirs...

Une histoire à tiroirs qui m'a fait à la fois sourire et pleurer, des petits morceaux de vie mêlant le passé et l'avenir jusqu'à la chute finale qui explique pourquoi Nasser Ali a vraiment décidé que sa vie ne valait plus le coup d'être vécue... J'aime bien le style particulier de Marjane Satrapi, j'ai aimé ce Poulet aux prunes !
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Cette BD est vraiment particulière. On connait dès le début la chute de l'histoire, et pourtant, on continue la lecture avec curiosité. le livre est construit sur une succession de flash-back nous permettant de comprendre petit à petit ce qui pousse Nasser Ali à vouloir se laisser dépérir.
On retrouve l'ambiance de Persépolis avec ces dessins si particuliers, en noir et blanc, mais l'intrigue est cette fois toute autre, bien que Satrapi nous parle toujours de sa famille (plus éloignée ce coup-ci).
Pour beaucoup de critiques, il s'agit de l'oeuvre la plus réussie de Satrapi. Personnellement, j'ai du mal à les hiérarchiser : elles sont différentes et bonnes toutes les deux.
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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L'iran et la famille de l'auteur sont comme dans Persépolis en toile de fond.
Nasser Ali Khan, l'oncle de Marjane, a décidé de se laisser mourir car sa femme lui a cassé son tar, son instrument de musique irremplaçable.
Pendant les journées où il décide de se laisser mourir nous apprenons son histoire : les cases en fond noir sont autant de flashback.
Ce procédé employé est une vraie réussite. Et l'histoire est très émouvante.
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Nasser Ali Khan est un artiste très réputé en Iran, adulé par la plupart des mélomanes. Il pratique le târ, un instrument à cordes proche du luth, qu'il manie à la perfection. Il faut dire que c'est son bien le plus précieux, auquel il tient comme à la prunelle de ses yeux.
Seulement voilà, sa femme, qu'il n'aime pas plus que ça, a osé le lui casser en deux durant l'une de leurs nombreuses disputes conjugales. Un accident qui le brise lui bien plus profond encore.
Orphelin de sa passion, il part alors à la recherche d'un nouvel instrument. Il en essaie plusieurs, allant même jusqu'à acheter un târ Yahya, considéré comme l'équivalent d'un Stradivarius pour un violon.
Malgré cela, il ne parvient pas à retrouver la sonorité de son précédent târ.
Puisqu'il ne peut plus vivre de sa passion, il décide de se laisse mourir...

La suite à lire sur BenDis...
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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L'histoire d'un homme qui, un jour, perd non seulement sa raison de vivre mais réalise que celle-ci n'était qu'un leurre.

Onirique et poétique, Poulet aux prunes nous parle d'un homme qui a perdu ses repères. Égaré, il ne sait plus à quoi ou à qui se raccrocher. Sa femme qu'il n'a jamais aimé, ses enfants trop gâtés, sa musique qu'il chérissait comme le souvenir diffus d'un amour de jeunesse, son pays devenu fou. Décidant de se laisser mourir, son plat préféré, le poulet aux prunes que préparait sa mère, est-il capable de lui redonner goût à la vie ?

Un conte oriental sur l'essence de ce qui nous porte, ce qui nous donne envie de nous lever chaque jour. Après Persepolis, Marjane Satrapi confirme tout le bien que ses lecteurs pensent d'elle. Une de ses nombreuses qualités est d'arriver à en dire beaucoup avec très peu. Une auteure dont je ne manquerai aucun rendez-vous.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Des bulles en noir sur fond blanc, des flash-backs sur fond noir, et même des flash-forwards !! Marjane Satrapi est une graphiste inventive et une scénariste appliquée. J'ai beaucoup aimé ses détails et la simplicité avec laquelle elle nous présente cette famille iranienne moderne. Beaucoup ri aussi.

Dans un tout autre style, mais comme Etienne Davodeau, Marjane Satrapi donne vie à des planches BD noir et blanc qui pourraient nous sembler austères. C'est loin d'être le cas. Je l'ai trouvé très bon ce poulet aux prunes, relevé de malice et d'humour, saupoudré de rêveries et de souvenirs...
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Un voile poétiquement levé sur le quotidien d'iraniens (presques) ordinaires, comme à chaque fois chez Marjane Satrapi qui m'a véritablement ouvert la porte de ce pays qui me fascinait petite fille à travers le prisme des infos qui étaient focalisées sur ces humains sombres et uniformisés, tels qu'on voulait bien nous les montrer dans les années 90.
Le grand amour en proie à la longueur et banalité de la vie et de ses choix simplement mais non moins sublimement raconté, j'en ai pleuré. Du petit lait.
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Un musicien célèbre, en Iran (l'oncle de Marjane) décide de se laisser mourir parce que sa femme, lors d'une dispute a cassé son instrument de musique. Par des retours en arrière, on comprend les relations troubles qui unissent le couple et l'existence d'un amour manqué;
Toujours un dessin en noir et blanc, réaliste et plein d'humour qui nous permet de rentrer dans l'âme des personnages.
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Une lecture très agréable, on suit cette histoire avec curiosité de cet homme qui a dessiné de mourir en restant dans son lit. Tout ça sous fond de révolution iranienne et d'amour déçu. Après cette lecture, j'ai envie de m'intéresser davantage à l'histoire de ce pays "étrange" qu'est l'Iran, ainsi qu'à ses poètes. C'est tout ce que j'attends de ce genre de BD, qu'elle me pousse vers d'autres lectures, plus sérieuses, mais plus difficiles aussi.
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