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EAN : 9782732486277
432 pages
Editions de la Martinière (07/02/2019)
3.76/5   119 notes
Résumé :
La maison où Patrick a passé toute sa jeunesse n'est pas une demeure comme les autres. Quinze ans plus tôt, elle a été le théâtre d'un drame inconcevable : toute une famille y a été retrouvée, massacrée. Patrick garde pourtant des souvenirs irremplaçables dans ces lieux, comme seule l'enfance sait en créer. Il décide de la racheter. Sa femme, Sarah, et leurs deux enfants s'y installent à contrecœur. Le délabrement, l'atmosphère sinistre qui colle à la maison oppress... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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Une lecture très mitigée avec ce récit, j'ai aimé le début le couple que forme Sarah et Patrick et leurs enfants Joe et Mia, tout commence lorsque Patrick se rend compte que la maison de son enfance est à vendre. Celui-ci rêve de racheter cette maison mais le couple n'en a pas les moyens. Tout va changer puisque cette maison va être le théâtre de meurtres sanglants, la maison sera ensuite à vendre pour un prix beaucoup plus abordable.

Patrick entraîne donc Sarah dans l'achat de cette maison, Sarah ayant reçu un héritage lui permettant de financer cet achat, très rapidement Patrick va changer de visage et de caractère ce qui va troubler la famille, de plus le changement de lieu est également difficilement vécu par l'ensemble de la famille. Certains membres ressentant des endroits plus froids que d'autres qui correspondent au lieux des crimes.

J'ai cependant trouvé que vers le milieu du livre cela traine en longueur et j'ai trouvé vraiment la fin tiré par les cheveux, dommage ce récit avait pourtant tout sur le papier pour me plaire mais cela ne fut pas le cas.

Un thriller domestique dont le début est intéressant mais qui devient au fil de la lecture longuet et inintéressant.
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On entre dans une maison totalement énigmatique et il faut le dire qui n'est pas du tout accueillante. Dès le début, on comprend que quelque chose ne tourne pas rond dans cette famille et on ne cessera pas de lire avant d'avoir trouvé la faille. Sarah a un profond mal être, est dépressive et on se demande ce qu'elle a. Patrick est un personnage bien trop lisse et impeccable qui peu à peu va changer, avoir des sautes d'humeur, il devient directif et autoritaire voire cinglant. Et les enfants? Eux non plus ne vont pas bien. On se demande si la maison a quelque chose à avoir avec tout ça, Sarah devient paniquée, angoissée, complètement paranoïaque... (Et le lecteur aussi!) On découvre d'étranges inscriptions sur les murs, le plancher qui craque, des voisins un peu trop curieux... Et puis, quelqu'un les observe, est-ce Ian Hooper le meurtrier fraîchement sorti de prison? La maison cache-t-elle des revenants? Qui cherche à leur faire peur? On se pose des questions sur chaque personnage. L'ambiance est quant à elle lourde et pesante, le suspense est bel et bien au rendez-vous. C'est un bon thriller psychologique! (...)

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Cette semaine, je vais vous parler d'un excellent roman que j'ai terminé durant le week-end. Vanessa Savage débute dans l'écriture avec un roman suffisamment noir pour vous donner froid dans le dos. Encore une fois, je n'ai pas lu la quatrième de couverture avant de commencer ce roman, j'y suis allé a l'aveuglette. J'ai donc tout d'abord imaginé un roman un peu fantastique mais j'ai très vite changer d'avis. 

Ici, nous suivons une famille celle de Patrick et Sarah qui après de nombreux tumulte décide de reprendre leur vie en main en déménageant dans la maison d'enfance de Patrick. Mais rien ne va se passer comme prévu. le passé peut-il être mis de côté quand celui-ci est omniprésent ? 

L'intrigue se tient. Que dis-je, elle est saisissante. Une ambiance pesante, une maison angoissante qui dissimule de très nombreux secrets. Tenue en haleine a chaque retournement de page, il est impossible au lecteur de lâcher son livre, même pour quelques minutes. Car une seule idée persiste, celle de connaître enfin le fin mot de cette histoire. 

Vanessa Savage est doué, très doué même. Chacun de ses personnages a sa place, ils sont façonnés dans un but précis, celui d'intriguer le lecteur. le personnage de Sarah est ambivalent. Elle donne à la fois le sentiment d'être la personne la plus censée du roman, et en même temps, la plus instable. C'est assez déstabilisant car on ne sait pas si on peut se fier à elle. Et ça pendant les trois quarts du roman. Patrick, lui, n'inspire rien de bon, manipulateur et pervers. Je ne l'ai pas aimé dés le début du livre sans vraiment en avoir de bonnes raisons. Quant aux autres protagonistes, on les sent instable, beaucoup trop même. Pour moi, lectrice, ça a été déstabilisant car comment savoir à qui me fier ?!

Mais l'auteur retourne la situation à la perfection, nous baladant sans en ressentir aucune gêne. Peu à peu, différentes révélations font leurs apparitions, démontrant la profondeur des différents personnages et permettant à l'histoire de prendre tout son sens.

Un roman psychologique haletant rédigé avec fluidité qui retourne le cerveau de son lecteur. C'est clairement un coup de coeur. Un livre sombre qui a su me captiver du début à la fin.
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Le gros point fort de ce roman de Vanessa Savage vient de la maison qui devient un personnage à part entière de cette histoire. Un ouvrage n'a jamais aussi bien porté son nom finalement. L'autrice use de ce lieu pour faire monter les moments de tensions et même parfois la terreur. Cette maison a toutes les caractéristiques de l'habitat qui ferait rêver n'importe qui (vieille maison victorienne, vue sur la plage, grand terrain), mais elle a aussi tout ce que l'on pourrait retrouver dans un film d'horreur. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'elle est surnommée la maison du meurtre… Une vieille maison, ça craque et là on va être servi. Entre les murs qui moisissent à cause de l'humidité, les points froids dans certaines pièces, les fenêtres obstruées par le sel de la plage, l'obscurité qui est toujours là et la sensation de ne jamais être seul. Tout est là pour nous faire craindre ce lieu de vie qui est censé devenir idyllique. On ne le répétera jamais assez, mais on n'est jamais en sécurité chez soi… Vanessa Savage réussit à faire de sa maison un personnage malfaisant et qui pourra facilement vous rappeler le terrible hôtel Overlook ou encore la diabolique maison d'Amityville. C'est même parfois un peu trop flagrant, tant la famille se détruit petit à petit dans ce nouvel habitat…

C'est aussi un autre point fort de l'autrice, puisqu'elle va nous faire ressentir la paranoïa de son personnage principal. On ne sait jamais sur quel pied danser avec les habitants de cette maison, parce qu'ils changent tous de comportement scène après scène. Vanessa Savage s'amuse à jouer au chaud et froid avec certains personnages et tout cela devient difficile à vraiment comprendre. La famille entière devient folle ? Seule la mère de famille l'est ?
En tout cas, toute la perversion des personnages et toutes leurs pensées psychotiques se voient contaminer par cette maison. Elles se retrouvent dans chaque recoin de la maison, dans chaque zone d'ombre, dans cette cave humide. La maison ne devient finalement qu'un déclencheur de tout ce qui n'allait pas dans cette famille.
Cette paranoïa ne fera qu'être renforcé par les autres habitants de ce village qui ne cesse de venir voir au loin cette maison, si tristement célèbre. Des objets seront déposés, des personnages vont s'immiscer dans leur vie privée, afin de les mettre en garde. Mais le pouvoir d'attraction de la Maison sera bien plus fort.

Malheureusement, si l'utilisation de la maison comme un personnage et celle de la paranoïa ambiante est intéressante, il faut noter quand même que La Maison de Vanessa Savage souffre un tant soit peu de longueurs, de perte d'intérêts et de répétitions qui deviennent lassantes au final. Bon cela n'empêche absolument pas de lire de façon frénétique, comme devant un bon Page-turner. D'ailleurs, il y a tout de même un travail sur la dynamique qui est intéressante, puisque l'autrice en vient à raccourcir ses chapitres au fur et à mesure de son histoire, afin d'avoir l'impression que cette maison du crime nous engloutie entre ses murs.
Mais ça ne fait pas tout, puisqu'en définitive on se retrouve avec un thriller domestique assez classique, avec un acte final qui ne sera pas à la hauteur des espérances. On peut même deviner le dénouement si on est déjà un peu habitué aux codes de ce sous-genre et c'est quand même dommage.
Vanessa Savage n'apporte pas forcément la fraîcheur attendue, tant on se retrouve avec une histoire classique où la femme perd ses repères petit à petit et que celle-ci se rend compte que sa vie n'était pas si belle finalement. La Maison, c'est comme avoir un bel enrobage autour d'un gâteau assez moyen…

Si l'idée de donner plus de vie à un lieu pour mettre en lumière toutes les névroses paranoïaques d'une famille était très bonne, Vanessa Savage ne va pas assez loin à mon goût pour éviter tous les poncifs de ce sous-genre que l'on voit trop souvent. C'est dommage, car il y avait quand même une bonne intention derrière tout ça. Je pense que La Maison pourra plaire davantage à ceux qui en ont lu que très peu encore. En tout cas, cela reste mon avis comme toujours et je vous invite tout de même à découvrir ce premier roman de Vanessa Savage.
Lien : https://tomabooks.wordpress...
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🏚 La maison - Vanessa Savage 🏚
Traduction : Ombeline Marchon
@lamartiniere.litterature

Lorsque sa maison d'enfance se retrouve en vente, Patrick décide de la racheter et d'y installer sa femme Sarah et leurs deux enfants Joe et Mia. Patrick leur a toujours raconté quelle enfance heureuse il avait eu entre ses murs. Cependant Sarah est sceptique, si cette maison est synonyme de bonheur pour son mari, elle est aussi connue comme étant La maison du crime. Ce nom fait suite au massacre de la famille qui a racheté cette maison après que les parents de Patrick l'ont perdus. le seul survivant est le cadet de la famille qui s'était réfugié sous le lit pendant la tuerie et qui a aujourd'hui décidé de se débarrasser de cet endroit. Patrick présente ce projet comme un nouveau départ pour leur famille, sa femme est dépressive, son fils Joe est émotionnellement instable et Mia en pleine crise d'adolescence. Mais la maison n'a rien a voir avec les souvenirs de Patrick, elle est en ruine et les choses commencent doucement à se dégrader dans la famille comme si la maison avait une mauvaise influence sur eux...

C'est une lecture oppressante que nous offre Vanessa Savage. On se sent coincé, enfermé, frustré à l'image des personnages. Qu'est ce que j'ai eu envie de secouer Sarah! Lui dire :"Regarde!", "Mais écoute les te parler ces gens!", "Pose des questions!", "Arrête de te laisser manipuler". Ah que c'était frustrant et agaçant.
L'auteure a su créer son atmosphère, nous dévoilant petit à petit les personnalités de chacun, si bien que l'on lit avec avidité. Cependant trop de choses se comprennent ou se devinent un peu trop vite à mon goût et gâche un peu l'effet surprise.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
L’autre jour, alors que je parlais de cette ville, on m’a dit : C’est joli, là-bas ! J’y ai passé des vacances quand j’étais petit. C’est ça, le truc. Ils y ont tous passé des vacances quand ils étaient petits. En vacances, on ne voit pas la pourriture, ni la rouille, ni les mots obscènes tagués sur des murs oubliés. On ne voit pas la douleur, la tristesse, la méchanceté, l’ennui sans fin qui pousse les gens à boire, fumer, se battre et puis mourir. On ne voit pas les portes fermées à double tour et les barreaux aux fenêtres. On n’entend pas les hurlements et les supplications de l’autre côté de la cloison. On voit la fête foraine, le fish and chips et le marchand de glaces. On voit la plage, les pique-niques et les rochers. On voit les jolies maisons avec voilages et vue sur la mer. On ne voit pas la Maison du crime. On ne voit rien.
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- Ma maison. Elle aurait dû le rester. Je n'aurais jamais dû la perdre.
Je serre les bras pour calmer mes tremblements.
- J'ai prévu de la visiter mercredi. Tu m'accompagnes ?
Il y a un tel espoir dans sa voix... Je n'ai aucune envie d'y aller, mais nous ne percevons pas la maison de la même façon, Patrick et moi. Sur cette photo, lui voit la belle demeure victorienne où il a grandi, avec son toit pointu orné de pignons ‒ une vraie maison de conte de fées, avant de devenir la maison de l'horreur. Il revit les souvenirs heureux d'une enfance passée à la mer. Il n'imagine pas le sang sur les murs ou les chuchotements des fantômes. Il ne voit pas la Maison du crime. Moi, si
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- Je crois que je vais prendre un verre de vin, finalement.
Je sens son regard peser sur moi alors que je vide la bouteille de vin rouge en remplissant mon verre à ras bord.
- On n'a pas tous eu la même enfance, dis-je en savourant la première gorgée. Il y en a qui ont besoin de boire pour oublier. A la tienne !
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J'entends à nouveau résonner le carillon éolien, j'ouvre la fenêtre pour chercher d'où vient cette musique. La brise marine pénètre dans la pièce. J'ai la sensation qu'elle emporte avec elle non seulement les images de mort et de meurtre, mais aussi les ténèbres et les toiles d'araignée qui ont élu domicile dans ma tête. Comme la maison, je suis restée enfermée et isolée trop longtemps.
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Mon seul souci, en dehors des aléas de la vie, c’est : comment choisir ? Tous ces endroits dans le monde entier, comment choisir quand on n’a jamais été nulle part ? Je veux plonger mes orteils dans le sable blanc d’une plage déserte, nager nue dans la mer, me faufiler, en sueur, au milieu des images, des sons et des odeurs d’un marché exotique, me sentir vibrer, exister…
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