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EAN : 9782362420627
Éditions de l'attente (17/03/2017)
2.75/5   2 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Personnellement ce livre a été une grande déception. J'étais vraiment intéressée mais depuis la première page j'ai compris que une écriture assez "spéciale" allez m'attendre. Je ne connaissais pas l'autrice mais sûrement ce style ça me correspond pas. Je ne trouve pas le contenu, l'histoire ou les histoires. Je me demande si l'intérêt était uniquement celui du création de style.
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Dans les décors secrets de ce qui transforme 1975 en 2015

Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/06/09/note-de-lecture-decor-daguerre-anne-savelli/
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
En 2011, Agnès Varda, désormais munie d’une caméra numérique, filme ses voyages dans le monde, cinq épisodes d’une série documentaire où on la verra aussi bien cinéaste que plasticienne, invitée partout, aimée, fêtée, qui en profite pour découvrir et faire connaître le travail d’autres artistes.
Tout commence, cependant, par l’arbre de sa cour, rue Daguerre, dont il faut tailler les branches parce qu’elles mangent la lumière, explique-t-elle. Elle filme la coupe à la scie, le bruit à vif après le froissement du feuillage, ce qui tombe à terre, dépouillement, nudité dont on retient les blessures apparentes alors que l’écorce, la silhouette de l’arbre, le tronc enfin font écran, ou plutôt arrière-plan destiné à présenter, à soutenir le générique.
Ensuite, Varda s’en va. Pendant ce temps l’arbre repousse et, très vite, en moins de trois mois, redevient tel quel. Au début de chaque épisode, on en retrouve derrière une fenêtre les feuilles frémissantes, le nichoir attaché à une branche. Quelques instants plus tard, le rideau blanc, très beau, de la fenêtre qu’on imagine être celle d’une chambre, que l’on ne fait que deviner, se ferme et le film peut commencer. « Je voyais, filmais des fragments, l’arbre renaissait » résume-t-elle.
Cet arbre dans la cour, puisqu’il s’agit d’une cour fermée, soustraite aux regards par un grand portail à code ou à clés, demeure invisible pour qui marche dans la rue Daguerre. Quelles feuilles, quelles branches se cachent dans le décor ? Ici et maintenant, nous n’en savons rien. Ne pouvons compter que sur ces images gardées en mémoire : le vert qui envahit puis révèle la pierre ou la brique blanches, l’air et la lumière – lumière, l’un des premiers mots qu’elle emploie, Varda, elle qui fut d’abord photographe et justement fait le portrait de l’arbre pour définir, pendant qu’il ne cesse de croître, son projet : un feuilleton de feuilles.
La fenêtre se ferme sur le rideau et ses décorations florales, dont on perçoit en transparence la trame.
Ce que nous emportons sans le savoir : l’idée du vivant en un point précis et fixe, en pleine expansion tandis qu’une femme s’en va explorer le monde.
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Comment savoir ce qui de la permanence aurait persisté, sans la connexion ? Est-il possible de projeter 1975 en 2013 ? On commence : une immense lassitude s’installe. Quelque chose entrave, vient gêner. Manivelle grippée, jonctions qui résistent : le cerveau refuse de projeter ce qui aurait manqué sans les mails, les réseaux, la multiplicité, le synchronisme. Tous ceux qu’on n’aurait pas connus. Tout ce qu’on n’aurait pas fait, dont on n’aurait pas eu l’idée. Les voyages, vrais ou faux, les images, les textes.
Rencontrer quelqu’un et, sans rien en savoir, sans connaître ni son passé ni sa famille, ni ses amours ni même ce qu’il fait dans la vie, ni son visage ni sa taille ni sa voix, avoir commencé, déjà, à partager : voilà ce qui, en 75, était inconcevable. Voilà comment les lignes se sont déplacées.
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Le documentaire fait le tour du monde. Il est d’abord présenté en Allemagne, pays co-producteur qui a laissé carte blanche à Varda. Il part ensuite à Londres, en Suède, à Bruxelles, à Bombay, à Melbourne, à Boston, en Thessalonique, à Florence, à Hong-Kong, à Moscou… Point de départ de ces voyages : la ligne électrique de quatre-vingt-dix mètres que la réalisatrice a fait tirer de son compteur pour la brancher à sa caméra Super 16, câble qui passe par sa boîte aux lettres et à propos duquel elle déclare : « J’ai décidé de tourner Daguerréotypes à cette distance-là. Je n’irai pas plus loin que mon fil. Je trouverai de quoi filmer, là, et pas plus loin. »
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Varda l’a expliqué : ce qui a structuré Daguerréotypes, c’est le passage d’un magicien dans le café près de chez elle lors d’une soirée exceptionnelle sans augmentation du prix des consommations.
Le voici. Une affiche annonce sa venue. Le jour J, boucher, boulanger, moniteur de l’auto-école, le quartier s’entasse dans l’arrière-salle du bar, prêt à se laisser hypnotiser, surprendre, épouvanter par un certain Mystag. Varda filme tout, spectacle et spectateurs, images qui rythment ensuite l’ensemble du documentaire.
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La ville est pleine d’hommes pressés qui veulent des chants efficaces. Il faut que ça tienne, que ça claque des doigts. Qu’on comprenne tout de suite.
En bas c’est friable, comme figé.
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Videos de Anne Savelli (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anne Savelli
Avec Husnia Anwari & Belgheis Alavi accompagnées de Kengo Saito (rubâb)
Nous, femmes poètes, nous n'avons d'armes que nos mots, de moyens de résistance et de liberté de parole que par nos poèmes, le plus souvent. Pour soutenir dans un élan solidaire les femmes afghanes qui sont, depuis longtemps déjà mais particulièrement dans le contexte actuel, réduites au silence dans leur pays, nous souhaitons faire entendre leurs voix : des landays de femmes pachtounes exilées ou appartenant au cercle littéraire clandestin de Kaboul, le Mirman Baheer, aux poèmes en dari de femmes souvent assassinées d'avoir écrit comme Nadia Anjuman à qui Atiq Rahimi a dédié son livre Syngué sabour. Pierre de patience. Pour que sur la scène emblématique de la Maison de la Poésie, toutes accueillies, nous puissions dire la force qui nous unit en poésie à travers le monde, un ensemble de femmes poètes françaises est en train de se constituer autour d'Husnia Anwari, journaliste franco-afghane et poétesse féministe, et Belgheis Alavi, enseignante chercheuse à l'Institut national des langues et civilisations orientales, qui liront sur scène accompagnées au rubâb par le musicien Kengo Saito.
Avec : Laure Gauthier, Laurence Werner David, Sophie Loizeau, Judith Chavanne, Véronique Pittolo, Rim Battal, Zoé Besmond de Senneville, Marie-Hélène Archambeaud, Sanda Voïca, AC Hello, Julia Lepère, Orianne Papin, Virginie Poitrasson, Anne Savelli, Marcelline Roux, Lika Mangelaire, Séverine Daucourt & Maud Thiria
Manifestation à l'initiative de Maud Thiria, organisée avec l'aide de Séverine Daucourt
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