L'histoire se densifie pour ce troisième tome du cycle un Perry Rhodan.
Rhodan, avec l'aide de ses alliés, doit reconstruire un vaisseau interstellaire capable de rejoindre le coeur de l'empire. Il passe de plus sous l'indoctrinateur qui lui offre la science arkonides sur un plateau. Dans le même temps, il recrute quelques mutants humains pour former son noyau dur de soutien, tout en combattant quelques incursions extraterrestres qui vont lui valoir définitivement le soutien des différents gouvernements.
Ce tome est plus complexe et plus dense que le précédent. Quelques petites histoires annexes sur les mutants étoffent également le récit et l'intérêt de la licence et l'on sent commencer à poindre la dimension galactique que prendra le récit.
A partir de ce tome, je ne parlerais plus du style, même si à l'avenir plusieurs auteurs se succéderont, tout est formaté et facilités, fluidités, raccourcis et invraisemblances feront désormais partis du paysage. Dans le format original, ils bouclent l'histoire en 70 pages, et la version française regroupe deux fascicules à chaque fois. Vous n'avez pas trop le temps de vous étendre sur les états d'âmes des héros.
La suite dans : Bases sur Vénus.
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Cette série va définitivement me faire aimer la SF, j'avais déjà apprécié le premier tome, malheureusement n'ayant pas le second, je suis passée directement au tome 3 de cette série qui en compte 21 (c'est un peu long à mon goût). Manquer le tome 2 ne m'a pas gênée dans ma lecture car en début de chaque livre un petit récap des tomes précédents apparaît. La lecture est facile, fluide, rapide, les personnages bien que peu décrits sont tous intéressants et ont tous un rôle à jouer. le lien avec la Terre telle que nous la connaissons me permet de ne pas être perdue au milieu de planètes aux noms imprononçables comme je l'ai déjà vu dans d'autres livres de SF. J'ai encore le tome 6 à lire, mais je vais quand même essayer de trouver les tomes manquants au préalable.
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Il nous faut du crédit !
Qui nous le refuserait ? Demanda Manoli se mêlant à la conversation. Confiance vaut puissance, c'est un proverbe bien connu de toutes les banques.
— Jamais vous ne pourrez assimiler notre science ! Votre faible cerveau n’y résistera pas ; vous en deviendrez fou.
Thora, méprisante, observait l’astronaute.
— Mon équilibre mental vous importerait-il ? répliqua celui-ci. Je vous aurais plutôt crue très heureuse de me voir tomber dans cette démence que vous me prédisez aimablement !
— Heureuse ? À votre propos ? Vous croyez-vous vraiment d’une telle importance ? Un barbare, qu’il soit ou non sain d’esprit, n’en demeure pas moins un barbare!
— Alors, pourquoi vous irriter ?
— Parce que les bandes mémorielles de l’indoctrinateur ne peuvent resservir indéfiniment. C’est un coupable gaspillage que de les mettre au service d’une intelligence inférieure : l’échec de cette tentative est parfaitement certain.
Il s’agissait pourtant de choses sérieuses. Krest avait décidé de soumettre Perry Rhodan et son ami Reginald Bull à l’indoctrinateur, cet appareil qui, tout en gravant par hypnose un prodigieux enseignement dans leur mémoire, stimulait aussi certaines zones encore en friche du cerveau, y éveillant des facultés nouvelles. Le début du programme s’était déroulé à la satisfaction de tous. Mais il s’agissait maintenant de révéler aux deux Terriens les suprêmes arcanes de la science des Arkonides, les ultimes secrets. Thora, de toutes ses forces, s’opposait à cette décision.