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EAN : 9782377314690
376 pages
Sarbacane (07/10/2020)
4.32/5   76 notes
Résumé :
J’ignore quelle grognasse de fée s’est penchée sur mon berceau il y a 21 ans, mais j’ai un talent certain pour la baston. Le problème quand tu es une meuf et que tu as le coup de poing facile, c’est que, niveau mecs, tu es condamnée au supplice de Tantale.
Ma mère pense que je vais droit dans le mur, avec mes conneries – en même temps, elle est flic… alors forcément, on a deux trois divergences de vue. Et puis c’est complètement faux ! Ma vie est pleine de pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Que d'aventures, de bouleversements, de renversements de situation !
Gorilla Girl. Je me demande pourquoi ce titre jamais mentionné dans le livre a été choisi, alors que Léone s'impose vraiment comme c'est noté en grands caractères sur la quatrième de couverture.
Léone, c'est la jeune héroïne dont j'ai suivi avec passion toutes les aventures bien racontées par Anne Schmauch. C'est vrai qu'elle n'a peur de rien cette fille de vingt-et-un ans qui n'hésite pas à foncer, à cogner si nécessaire mais cherche d'abord et avant tout l'amour.
Elle est bassiste dans un groupe punk formé avec Céleste et Pauline, un groupe d'abord appelé Les Gonzesses puis Les Clitos, Les Porkasses ensuite et enfin Les Juicy Pussy en soutien aux Pussy Riot. Toutes les trois, elles sont harcelées par des gros bras d'extrême-droite, le Groupuscule qui recrute dans un club de hockey sur glace et s'évertue à pourrir leurs concerts.
Depuis qu'elle s'est rasée au-dessus des tempes, Léone est fâchée avec sa mère. Il faut dire que celle-ci est capitaine à la Brigade de Répression du Proxénétisme. de plus, Roland, le frère jumeau de Léone, est CRS et Stéphane, son beau-père, surnommé Ball-Trap, est flic aussi mais en congé car victime de stress post-traumatique. Difficile et courageux pour Léone de se libérer de ce carcan familial !
Tout y est pour faire de ce roman destiné aux ados et aux adultes un super tourne-pages car, de rebondissement en catastrophe, de fâcherie en réconciliation, j'ai suivi Léone en quête d'amour fou avec Octave. L'histoire avait débuté très fort, l'héroïne faisant l'amour dans le noir avec un amant passionné qu'elle croyait être Viktor mais…
Au cours de ma lecture, entre les concerts perturbés par les fachos, j'ai rencontré Mona qui élève des grenouilles hallucinogènes afin d'étoffer sa thèse qu'elle présentera au Museum d'Histoire naturelle. Avec elle, Marc-Antoine qui se fait appeler Acab, il y a aussi René et ils vivent bien dans un squat servant aussi de base à Octave.
Anne Schmauch m'a intrigué, inquiété, déçu parfois lorsque Léone était mal comprise mais elle a bien su mener cette histoire d'amour parisienne de façon percutante et endiablée comme dans La Sauvageonne, son précédent roman publié par Sarbacane, dans la collection Exprim'.
Je me suis régalé tout au long de cette lecture permise par Babelio (Masse critique jeunesse) et par les éditions Sarbacane que je remercie.
Si Léone est une Gorilla Girl, elle est avant tout une jeune femme qui s'exprime, ne cache pas ce qu'elle pense et surtout, se fait respecter, même par la bourgeoise qui lui confie ses enfants et… son labrador.
C'est le message le plus important que je retiendrai de ce roman car Léone, alors qu'elle était au CM2, avait été victime d'une tentative de racket par trois garçons. Sa mère l'avait inscrite au karaté plutôt qu'à la danse.
Plus tard, arrive Octave, jeune homme se débattant dans de gros problèmes et embêté par de mauvaises fréquentations pour aider son frère mal embarqué. Heureusement, Léone est là !


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Léone a une vie pour le moins trépidante. Alors qu'elle vient de terminer ses études de régisseur son et lumière, elle effectue son stage, avec son pote Karim, dans un théâtre. Elle est également baby-sitter de deux gamins, Joseph et Cécile, dans le XVIème, en échange de la chambre de bonne sous les toits, mais aussi bassiste dans le groupe punk les Juicy Pussy (en hommage aux Pussy Riot), qu'elle a fondé avec ses meilleures amies, Pauline et Céleste. À ses heures perdues, elle est également graffeuse, activiste féministe, anarchiste. Sexe, punk et anarchisme, voilà les trois mots qui animent la jeune femme. Au grand dam de sa mère, capitaine à la Brigade des Moeurs, et de son frère jumeau, CRS. Quant à son beau-père, surnommé Ball-Trap, il laisse couler, occupé qu'il est à soigner sa dépression. La faute à son métier de flic et aux horreurs qu'il a vues. Une situation familiale que Léone tente de cacher le plus possible. Pour ce qui est de l'amour, elle verra plus tard. D'autant qu'elle a lamentablement échoué pour tenter d'approcher celui pour qui elle craque, un certain Viktor Kotchenkov. Sa première rencontre avec Octave, qu'elle soupçonnait de la filmer en train de pisser, est elle aussi explosive puisqu'elle n'a pas hésité à lui balancer son poing dans la figure !

Ça, c'est le moins que l'on puisse dire : on ne risque pas de s'ennuyer un seul instant avec Léone ! Jeune femme pétillante, drôle, cash, remontée contre à peu près tout, gaffeuse parfois, le coup de poing facile dès qu'on la cherche un peu trop... Ses amies ne sont pas en reste, aussi bien Pauline, Céleste que ceux du squat qu'elle va rencontrer et avec qui se lier d'amitié voire un peu plus, Mona et ses batraciens et le bel Octave, aussi insaisissable qu'énigmatique. Bref, toute une galerie de personnages, fort attachants et hauts en couleurs, à qui il en arrive de bien belles et de trépidantes ! Entre les gangsters, les membres du Groupuscule, un chien qui se fait la malle, un jumeau détestable, des gamins insupportables, Léone ne sait plus où donner de la tête et les rebondissements se succèdent pour notre plus grand plaisir ! C'est rock, c'est punk, bourré d'humour (parfois trash), irrévérencieux aussi, explosif, engagé et plein de vie.
Un roman pour ados survolté qui fait un bien fou !

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Coup de coeur pour ce roman pour ado, du genre qui t'explose à la figure, par son dynamisme, par son personnage principal, par l'histoire qu'il raconte, et par le style.

♫ Sous mon coeur la grenaaaade ...♫
C'est un peu en résumé et pour synthétiser, le caractère de Léone : 21 printemps (mais le printemps anarchiste, le printemps révolté..).
Baby-sitter de deux gamins dans le XVI arrondissement , chanteuse dans un groupe punk composé de trois donzelles, anarchiste, graffeuse en lutte contre le patriarcat, contre l'extrême droite mais aussi contre les flics ( ce qui ne poserait pas vraiment problème si sa mère n'était pas chef de brigade aux moeurs, si son beau-père n'était pas en pleine dépression (à cause de tout ce qu'il a vu en tant que flic ) et si son frère jumeau n'était pas CRS. Tout ça c'est trop la honte pour Léone, mais en attendant, cela l'a préparée aux manifs, puisque elle repère un flic, en civil et à dix mètres, s'il vous plaît .
N'hésitant pas à frapper du droit toute personne de sexe masculin , n'étant pas d'accord avec son point de vue, c'est ainsi qu'elle fait la connaissance d' Octave et qu'on peut dire que ses ennuis commencent. A moins qu'ils aient commencé bien plus tôt , rapport au goût pour la baston de la demoiselle...qui sera quelque peu en détresse à certains moments , mais qui fera preuve de beaucoup de caractère, de fougue et de courage pour lutter contre (en vrac...) :
des gangsters, des petits cons fachos, des CRS qui veulent l'expulser d'un squat avec ses copains, des batraciens, une machine à écrire récalcitrante qui m'a fait mourir de rire (rapport à une photo dupliquée 212 fois...) .
Bref la vie de Léone est compliquée, c'est une chic fille qui part un peu au quart de tour,alors que tout ce qu'elle demande c'est l'amour... Mais sous son coeur la grenade, n'oubliez-pas...

Un roman pour ados (mais pas que...), très original, ultra tonique , romantique (mais pas gnan-gnan ), électrique et sympa comme tout, qui agite furieusement les zygomatiques.
Un coup de coeur, vous dis-je...
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J'ai adoré. Voilà. J'ai vécu par procuration tous un tas de moments épiques et angoissants face à des mecs qui se prennent pour des caïds où Léonne a sorti les poings et où je me serais plutôt carapatée en courant, la peur au ventre. Parce que Léonne… Comment vous dire ? C'est une héroïne. Une femme de notre époque qui a bien compris que certaines choses ne rentreraient jamais dans la tête de certain sans un bon coup de poing pour l'y faire entrer. Bon ok, parfois Léonne dépasse les bornes. Mais pour le reste…aaaah quelle joie, je vous jure c'était quasi jouissif. Bon, au lieu de vous parler de mon exaltation devant tant de mâchoires d'abrutis écrabouillées, parlons plutôt du roman en lui-même.

Le roman s'ouvre sur un sacré quiproquo : une partie de jambe en l'air avec la mauvaise personne. Comment est-ce possible me direz-vous ? Parce que c'est Léonne et parce qu'elle a quand même un peu la poisse alors, croyant que Viktor le suivait dans cette chambre, juste avant la nouvelle année, elle n'a pas vérifié une fois dans le noir. Et Basien, croyant suivre Delphine, n'a pas vérifié non plus. Alors le noir, l'alcool aidant, et puis l'absence de phrases articulées n'ont guère aidé. C'est une scène drôlatique qui ne manque pas de nous donner une idée de l'histoire dans laquelle nous entraîne Anne Schmauch. Une histoire où une nana peut coucher avec qui elle veut sans rendre de compte à personne même si ce n'était pas forcément avec le bon mec.

Parce qu'avant tout de chose c'est un roman féministe, dans le sens où on assiste à des scènes de femmes fortes, qui mettent à bas des skinheads persuadés que la famille c'est un papa une maman, que la femme doit faire la cuisine et surtout fermer sa bouche – et ça…ben Léonne elle est pas très douée -, mais je dirais que c'est surtout un roman de son époque où les femmes sont libérées. Les personnages de Céleste – sculpturale, libertaire, profitant de parties de jambe en l'air comme on dégusterait un chocolat -, de Pauline – lesbienne qui a bien envie de profiter de la vie et accessoirement batteuse du groupe de punk -, Mona – en pleine préparation d'une thèse sur les batraciens et ayant découvert un hallucinogène aussi puissant que le LSD – m'ont tour à tour étonnée, fait rire, mais m'ont rappelé aussi des amies avec leur joie de vivre, leur franchise et leur façon de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Et puis c'est drôle aussi, la plume d'Anne Schmauch est extraordinaire, donnant un caractère singulier et détonnant à notre petite Léonne et m'a arrachée plusieurs fois des petits rires ravis – et je m'empressais de lire des passages entiers à mon copain.

Et bien sûr la vie de Léonne n'est pas toute rose. Entre sa famille de flics (le frère jumeau CRS, la mère cheffe de la Brigade contre le Proxénétisme et son beau-père complètement détruit par tout ce qu'il a vu et débitant des scènes de crime atroces) et ses nouveaux amis délinquants squattant un petit immeuble en attente de démolition, elle navigue à vue. Mais que se passera t-il quand ses deux mondes vont se rencontrer ? Se percuter ? Et qu'en sera t-il de sa relation avec Oscar, dont elle commence à comprendre que ça pourrait vraiment être quelque chose, du genre grenade de désencerclement massive dans son coeur de lionne ?

Parce que oui nous allons parler d'amouuur du genre qui te donne envie à la fois de taper dans les murs et de caresser son corps, du genre qui te donne les papillons et les frustrations, l'apaisement et la colère, un amour de Léonne qui a bien besoin parfois que Céleste lui décode les situations. Et franchement, j'ai toujours du mal avec les histoires d'amour, sauf celles qui me font palpiter, me donnent envie de les pousser, et qui tiennent davantage de leur lien que de leur physique. Et ben c'est une histoire d'amour comme ça.

Prudent, c'est pas le mot le plus chiant de la langue française ? Celui qui fait que tu passes à côté des trucs les plus excitants de l'existence ?

Et puis c'est qu'il y a d'extraordinaire, et que j'ai déjà évoqué par « vie par procuration » c'est que j'ai littéralement vécu la vie de Léonne : j'ai frissonné, j'ai serré les fesses, j'ai grimacé, j'ai eu envie de crier et peut-être même de hurler dans un micro, j'avais une espèce de fierté pour elle quand elle décidait de relever la tête, de la garder haute, mais aussi quand elle laissait parler ses émotions. Voilà, Léonne c'est un personnage comme ça. Un personnage de roman qui te donne envie d'être sa pote, de faire pleuvoir ses petits poings, d'empêcher des discours en faisant face aux CRS. Bien sûr qu'il y a un côté rocambolesque, un peu irréaliste dans sa façon de toujours s'en sortir. C'est un roman. Mais c'est aussi un peu plus que cela.

En résumé

Gorilla Girl est un magnifique coup de coeur. J'ai tout aimé de ce roman : son ton entre le rire et la franchise ; ses personnages si entiers et si attachants ; son histoire d'amour à mettre des coups de poings dans des murs ; son héroïne qui pourrait être une amie un peu folledingue mais complètement géniale ; son côté féministe, anarchiste, revendicateur. Un roman à la fois léger et profond aux accents du XXIème siècle, à l'argot punk, aux propos électriques et à l'aventure abracadabrante. Un coup de coeur je vous dis. Et un peu de vie par procuration aussi 😉
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Chaque année, le roman ado de fin d'année de chez Sarbacane est un énorme coup de coeur, et cette année ça n'a pas loupé ! Pourtant je n'étais pas forcément emballée de prime abord, mais Gorilla Girl m'a fait changer d'avis. Il faut dire aussi que le Pépix' de fin d'année, il est souvent atypique. Il y a deux ans, une histoire d'opéra et d'application de romance sur fond de Brexit. L'an dernier, un grand garçon au sein d'une famille de naines en Alsace. Et cette année, une punkette dans une famille de flics...

Léone, puisque c'est d'elle qu'il est question, donc, la vingtaine, a monté un groupe punk avec ses amies de toujours, activiste féministe, a un grand besoin d'émotions fortes. Si elle en a largement la dose en montant des coups d'éclat en hommage aux Pussy Riot, par exemple, et en jouant les gros bras face aux skinheads qui, forcément, veulent la faire taire, elle cherche aussi l'adrénaline dans les soirées dans lesquelles elle nous entraîne, où alcool et sexe sont au rendez-vous. Enfin non, pas pour elle justement. Enfin, l'alcool, oui, mais côté sexe, elle est un peu désespérée, et la voilà qui nous déroule tout un tas de coups plus ou moins réussis. Ses copines essaient bien de lui arranger un coup avec le bel Octave, mais il lui doit un oeil au beurre noir, alors entre eux, ça a commencé de façon explosive... Et puis bon, c'est Viktor qui l'intéresse, elle ! Au point d'ailleurs d'engendrer un quiproquo assez délicieux, sur lequel commence ce roman, et qui donne le ton.

Gorilla Girl, c'est punk et rock à souhait, ça distribue des punchlines aussi généreusement que Léone balance son poing dans la gueule des mecs qui la cherchent, ça nous fait vibrer, rire, trembler de peur, aussi. Avec cette joyeuse bande (Céleste et Pauline sont aussi de la partie), je me suis replongée dans les souvenirs de mes plus improbables soirées lycéennes et étudiantes, et puis j'ai vécu par procuration des aventures que je n'aurais même pas imaginées possibles à cet âge, j'ai eu de nouveau envie d'enfiler un tee-shirt de rock par-dessus une mini-jupe et des talons. Bref, ce roman insuffle un air de jeunesse et une vigueur incroyables, il donne du pep's, il fait tellement de bien !

Ce roman a sans nul doute la même force que les titres des années précédentes (Brexit Romance, de Clémentine Beauvais et Falalala d'Emilie Chazerand). C'est inattendu, mais ça vous propulse au septième ciel. Et toujours aussi, des personnages qui se croient et se montrent plus forts qu'ils ne sont, et qui révèlent des fragilités qui les rendent véritablement attachants. Sarbacane a encore une fois frappé fort, et c'est un coup de coeur absolu ! Attention toutefois : si les précédents étaient accessibles dès 14 ans, celui-ci me semble plutôt destiné à des ados presque adultes, autour de 17 ans disons. Ou encore mieux, à la cousine qui n'assume pas encore d'être adulte. Ou à vous, déjà adultes depuis un moment, mais qui rêvez encore de vos vingt ans.
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critiques presse (2)
Ricochet
09 mars 2021
Un roman qui balance, dans tous les sens du terme ! Un gros coup de cœur !
Lire la critique sur le site : Ricochet
LeSoir
12 janvier 2021
Loin des bluettes pour ados, Anne Schmauch livre un roman punk et explosif. Banksy meets les Pussy Riots et ça dépote!
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Ok, puisque c'est comme ça...Je reprends le programme télé. Et c'est parti. J'envoie" COEUR" au 7826 et "LOVE", aussi, pour savoir s'il m'aime. J'envoie "AMOUR" au 7548, pour savoir s'il pense à moi. ensuite, j'envoie "BONNASSE" au 8452 pour m'assurer qu'il ne me trompe pas avec quelqu'un que je connais. (techniquement, ce ne serait pas tromper, mais c'est la question qui se rapproche le plus de celle qui m'obsède.) Après j'envoie"MINOU" pour savoir si on va refaire l'amour un jour. Assoiffée par le doute, ivre de souffrance, j'envoie " FANTASME" au même numéro pour connaître ses rêves les plus fous. Et pendant que j'y suis, j'envoie "MATOU", pour découvrir son animal totem.
Il reste "COLOMBE", que j'envoie AU 5487, des fois qu'il ait le projet secret de me demander en mariage. ( Je lui dirai non, parce que cette institution n'est qu'une survivance d'un modèle d'asservissement de la femme visant à privatiser les ventres et rassurer ces messieurs quant à l'origine de leur progéniture, mais je serais touchée quand même.)
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C’est quoi cette histoire de « pas le premier soir ». Je ne te félicite pas. Encore un truc pour brider les filles. Le sexe, c’est sacré pour les demoiselles mais récréatif pour ces messieurs, c’est ça ? La fille est supposée réfréner ses désirs. Le mec, lui, non. En revanche, il est doté de l’étonnant pouvoir de te transformer en salope si tu cèdes à ses avances ? Pas mal ! Belle construction sociale ! (page 203)
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Céleste a les boucles noires en désordre et son insolent sourire post-voluptés. Karim a la tête à l’envers et la chemise débraillée post-ébriété. Pauline, elle, a les yeux en face des trous et le carré bien en ordre. Elle est en survêtement ; tout porte à croire qu’elle a eu le temps de faire du sport entre le lever du jour et maintenant, et sans doute de bosser un devoir de philo. (page 93)
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Ce n'est pas du punk, plutôt du néo-yéyé. " J'aime regarder les filles", ça s'appelle. La première fois qu'on a entendu cette chanson, Céleste, Pauline et moi, on s'est mises d'accord sur un point : on n'a rien contre l'idée qu'un mec regarde passer les filles. C'est juste que nous aussi, on veut mater les mecs qui marchent sur la plage, et le crier haut et fort, sans être aussitôt propulsée dans la sombre catégorie des salopes-qui-l'auront-bien-cherché.
Alors, on l'a réécrite à notre sauce.
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Ils sont toute une assemblée à venir s’abreuver de racisme, de misogynie, d’homophobie, d’islamophobie, d’antisémitisme. Leur gourou est spécialiste dans l’art de faire passer la haine pour de l’indépendance d’esprit, et il excelle dans l’art de confondre les victimes avec les bourreaux. (page 224)
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