Lorsque j'étais une oeuvre d'art

Je suis restée totalement hermétique au propos d'Eric-Emmanuel Schmitt dans ce roman….

Le narrateur raconte son histoire.

Il a une vingtaine d'année et se juge insignifiant aussi bien physiquement que psychologiquement. Au fond du gouffre, il décide de se suicider en se jetant du haut d'une falaise.

Seulement ce jour-là, un homme est là à le regarder debout sur le bord de la falaise, prêt à sauter. Il va lui demander de ne pas passer à l'acte et de lui laisser 24h pour lui faire changer d'avis.

Cet homme c'est Zeus-Peter Lama, l'artiste contemporain le plus connu du moment. Notre narrateur, lui, ne le connait pas. Mais lorsque celui-ci lui propose de devenir une oeuvre d'art vivante sous ses mains, oeuvre d'art qui sera mise sur le devant de la scène, admirée de tous et connue mondialement, notre jeune héros accepte sans hésiter et oublie ses souhaits d'en finir.

Nous voici parti pour un récit qui se veut philosophique je pense, portant sur la condition humaine, la privation de liberté, la conscience comme preuve d'existence, l'amour comme force salvatrice…. dont le propos est teinté d'absurde.

On ne peut pas enlever à l'auteur que ce roman est d'une grande originalité, mais il ne m'a pas touchée, ni ne m'a convaincue de la force de son propos… Pour moi, c'est un roman loupé malgré la grande qualité d'écriture de cet auteur que j'affectionne particulièrement. Je suis en tout cas passée complétement à côté….

J'avais très envie de découvrir ce roman original et son univers quelque peu particulier. 

Autant dire que je ne suis jamais entrée dans l'histoire, bien qu'elle soit surprenante et qu'elle ouvre la voie à la réflexion, mais je me suis ennuyée. J'ai trouvé les dialogues plats, et d'une grande banalité. 
Je ne me suis pas attachée aux personnages que j'ai trouvé au final assez fade. 

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Sujet intéressant mais écrit avec les pieds. Comment ce livre a pu être édité ? L'auteur écrit d'une façon puérile, cul-cul la praline. Une succession de dialogues et de situations bébêtes. Que dire de plus ? J'ai l'impression de lire le trrrrrès long brouillon d'un élève qui se croit intéressant à débiter des phrases maladroites. On a envie de lui dire : dans la vie ce n'est pas comme ça, pas crédible, mal dit, répétitions à foison... Bon courage à celle ou celui qui voudrait se donner la peine de corriger ce manuscrit confus dans les détails !

Un jeune homme, sur le point de se suicider, accepte de confier sa vie à un artiste qui tient à le transformer en oeuvre d'art vivante...

Ce livre surréaliste nous amène à nous poser beaucoup de questions... Et je peux comprendre qu'il fasse partie des lectures conseillées dans le secondaire. Mais, pour être franche, je n'ai pas trop apprécié. On est loin des livres plein d'humanité auxquels m'a habitué Eric-Emmanuel Schmitt.

Un court roman qui se lit vite et qui a pour thème les dérives de l'art contemporain. On a connu mieux ( bien mieux) de la part de cet auteur talentueux qui parait s'être amusé dans une écriture rapide, parfois ironique, à trousser une histoire dénuée de profondeur tant les personnages sont caricaturaux plus proches d'archétypes qu'autre chose et sans ancrage géographique précis.
Peut être est-ce voulu car l'intérêt de ce conte moral est la critique sans concession d'une certaine forme d'art polluée par le snobisme et la marchandisation. Puisque tout a déjà été fait et que les grand maîtres du passé sont incontournables, pour qu'un artiste puisse se faire connaître , il faut du choquant, du provoquant, de l'inattendu . le bien nommé artiste Zeus qui brille au firmament de la cote artistique, s'empare du corps d'un jeune garçon paumé pour le "retravailler" et faire de lui une oeuvre vivante qu'il exposera puis vendra pour son plus grand profit. L"oeuvre" dont l'auteur ne donne aucune description et c'est bien dommage, finira par se rebeller et aspirer à une vie individuelle épanouie , échappant à son diabolique créateur et aux institution étatiques qui tirent profit de la curiosité malsaine d'un public propre à s'extasier sur du grand n'importe quoi à partir du moment où on lui murmure à l'oreille que c'est de l'art, donc qu'il faut obligatoirement apprécier!
Au cours de cette lecture je n'ai pas pu faire autrement qu'évoquer Cindy Schermann qui met en scène son corps grimé et aussi Sophie Calle qui livre complaisamment son intimité au spectateur. Et pourquoi pas Damian Hirst auquel les porcs ne doivent pas rendre hommage...Il y a tant d'exemples de dévoiement de la notion même d'art qu'il serait fastidieux de les mentionner tous (pourtant je me fais plaisir : un étage entier d'un prestigieux musée munichois consacré à Cy Twonbly !!!!)
La plume de Houellebecq dans "la carte et le territoire" était autrement plus drôle et acérée.
Bref heureusement que le roman de Schmitt est court sinon je ne suis pas certaine d'avoir souhaité en connaître la fin qui en plus brille par son manque d'originalité .
Quel dommage !

Je me suis forcé pour le terminer..... ce livre m'a inspiré du dégoût pour l'ART FRIC qui pourrait tout se permettre jusqu'à l'impensable.
Sujet ne intéressant pas en fait...

Ce roman, j'ai eu énormément de mal à rentrer dedans. de bizarreries en bizarreries, j'ai décidé de ne pas le subir et de le prendre à la rigolade! Ça n'a malheureusement pas suffit. Mis à part dénoncer les «Hommes objets», les personnes perdant toute personnalités juste pour la beauté, ce roman n'apporte pas grand chose. L'auteur était-il drogué lors de l'écriture? 😂

Une lecture pénible.
Avec E.E.S , c'est tout ou rien. Avec ce livre, ce fut rien. L'histoire m'a semblé forcée, cousue de fil blanc. Je n'ai pas accroché. Ni aux personnages bien caricaturaux, (leurs noms m'a déjà prodigieusement agacée ) ni à l'histoire.
Je l'ai terminé... bien laborieusement.
Deux étoiles parce que j'aime bien l'auteur.

Ce livre ne serait-il pas l'apogée d'une lutte mentale d'un auteur qui, comme bon nombre de personnes, cache une part de sa vérité. Cela ne peut être la part de l'autre mais la face cachée de deux personnages confrontés au mêmes conditions de vie quotidienne mais pour l'un, se devant de taire ce que l'autre peut mettre en avant. le désir de comparer la réussite à l'échec, de regarder à travers l'autre tout ce que l'on voudrait être ou ne pas être, tout ce qui nous manque, quand l'autre le possède. Voir dans l'autre, tout ce que l'on aime et tout ce qu'il déteste et vice-versa. Deux compagnons noyés dans un flot de questions sur le rôle de la destinée ou du hasard. Je vois ces deux personnages comme deux homosexuels qui se déchirent par des interrogations cachées aux lecteurs que nous sommes.
Ce qui m'agace chez E.E.S c'est cela. Ce coté obscure que les effets de style ne peuvent compenser. Les deux protagonistes manquent de sincérité, un peu comme une vie qui se jouerait par procuration et dans l'ombre d'une autre.

Monde complètement absurde et surréaliste. Bien que j'adore cet auteur, je suis moins fan de cette histoire. Je l'ai lu jusqu'au bout mais voilà…J'attends de Schmitt du rêve, pas du cauchemar