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EAN : 9782960200461
192 pages
Partis Pour Editions (09/07/2021)
3.83/5   3 notes
Résumé :
Sortir par un nouveau matin d’automne de sa roulotte, enfiler ses chaussures de vagabond, prendre son sac et démarrer une nouvelle quête de liberté…

Destination : Sarajevo et les Balkans.

Partir à la rencontre d’un peuple marqué par la guerre. Partir sur les traces de la grande Histoire du XXe siècle. S’interroger sur ce qui pousse les hommes à s’entretuer. Se demander comment vivre ensemble après ça. Découvrir une autre Europe, plus or... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Les Balkans après la guerre de Yougoslavie.
Comment se relever après les années de siège, les milliers d'obus déversés sur les villes otages et martyres, victimes de la folie destructrice du rêve de la grande Serbie ?

L'auteur propose ici un carnet de voyage ferroviaire, de la Belgique à La Bosnie-et-Herzegovine, en passant par la Slovénie, la Croatie, le Monténégro, des pays qui ont payé cher le prix de l'indépendance.

Ce n'est d'abord pas un carnet de voyage habituel, car comme le sous-titre l'indique, l'auteur n'emprunte quasiment que le train, par passion des wagons, du système mais aussi pour vivre pleinement le voyage, être tout entier disposé à recevoir l'identité et l'histoire des pays traversés.

C'est donc également un essai sur le voyage et l'histoire mêlée à la guerre. Comment en arrive-t-on là ? Comment la ville et la population peuvent-elles se relever ? Comment reconstruire en maintenant le souvenir ?

L'auteur, ancien militaire, partage la memoire et la douleur des guerres. Il est à même d'interroger sans brusquer, de comprendre sans interroger.

J'ai donc particulièrement apprécié ce récit entrecoupé d'Histoire, de réflexions sur l'homme et la guerre et la façon de bien voyager.
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J'ai acheté ce petit bouquin à la librairie Transboréal, et partais donc avec un très bon a priori, vite survolé : je m'attendais à lire la rêverie d'un voyageur dans les Balkans, sillonnant la région au gré de la poésie du voyage en train…Joël Schuermans est malheureusement bien incisif : il vitupère contre les touristes trop bruyants (mais n'en est-il pas un ?), nous livre ses observations un rien condescendantes sur les personnes qui l'hébergent gentiment chez eux à Split (sa description d'abrutis devant la télévision ou les jeux vidéos est un poil malaisante), rappelle au lecteur qu'effectivement les femmes bosniaques, comme le dit la légende, sont bien belles, développe sur plusieurs paragraphe les sempiternelles anecdotes sur l'histoire de l'AK-47 et sous couvert de son personnage d'aventurier vagabond, porte finalement un jugement permanent sur ceux qui l'entourent.

Je me suis un peu étranglée devant l'obstination de l'auteur à faire de Dubrovnik une ville touristique à fuir, tandis qu'il demeurait plusieurs jours à Split et faisait l'éloge de Kotor. Doit-il obtenir une palme pour être allé à Tivat, qui serait hors des circuits touristiques ?

Une lecture qui m'a bien déplu et que j'ai failli abandonner, un peu dégoutée et barbée de cet écrivain aventurier vent debout contre la modernité et ses contraintes, mais qui n'est à mon sens qu'une autre espèce de touriste, certes sans le sou, toutefois en nonchalante visite dans un pays étranger. Et ne pas avoir réservé son billet ou se balader avec L'air de la guerre d'Hatzfeld à la main n'y change pas grand-chose.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Être affranchi permet de récupérer l'essentiel du temps de notre existence.
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La magie de la guerre, sans l'encenser pour autant, dont il parle avec précision, traduit mon intérêt pour le côté guerrier de l'Homme, aussi vieux que l'humanité elle-même. Il règne dans les conflits armés une intensité humaine incomparable avec toute autre situation de la vie ordinaire car, en guerre, plus rien n'est ordinaire. Elle rend le caractère authentique de l'être humain. Sans en faire l'éloge, elle traduit ce que nous devrions être en ce que nous sommes, elle ôte le vernis de l'éducation pour révéler la nature réelle de l'Homme.
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