Quentin Durward trouva quelque chose de singulier et de désagréable dans le ton avec lequel son compagnon s’était exprimé, et, se tournant subitement de son côté, il crut voir sur sa figure, dans le léger sourire qui contournait sa lèvre supérieure, dans le clignotement de son œil noir et perçant, un je ne sais quoi qui justifiait la surprise qu’il éprouvait. « J’ai entendu parler de voleurs, de brigands, de coupe-jarrets, » se dit-il en lui-même ; « qui sait si le drôle qui nous précède n’est pas un assassin, et ce vieux coquin celui qui lui amène sa proie ? Il faut que je me tienne sur mes gardes… Au reste, ils n’auront guère de moi que de bons horions écossais. »
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Comment un roman qui met en scène les dernières heures de la chevalerie peut-il nous aider à comprendre le triomphe actuel du réalisme politique ? C'est le tour de force réussi par l'homme qui a inventé le roman historique.
« Quentin Durward » de Walter Scott, c'est à lire aux éditions Omnibus.