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EAN : 9782875570178
210 pages
La Boîte à Pandore (18/04/2013)
2.83/5   3 notes
Résumé :
Indignes de cons !
Vous croyez tout avoir entendu sur la crise. Que nenni ! Vous savez voyager entre les subprimes, la crise de l’Euro et la crise grecque. Mais on ne vous avait pas encore tout dit. Avec un talent incroyable et un humour qui permet de tout comprendre, Marcel Sel décrypte la crise et révèle à chacune de ses pages une information inédite et des scoops qui font froid dans le dos. Si vous ne devez lire qu’un seul livre pour briller en socié... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Blanche est la page devant moi. Exactement identique à la bulle de matière grise inutile qui git (et non qui végète, car elle me semble bien morte) dans la case qui lui est destinée.
C'est donc vierge de connaissances que je me retrouve devant ce livre, ce codex d'un rouge vif, presque tape-à-l'oeil. Je dirais qu'il est d'un rouge agressif, d'un rouge au goût de cri de guerre, de révolte.
Un titre qui me provoque, qui m'interpelle. Quoi ! C'est moi l'invité de la soirée, c'est moi le con ! C'est à moi que tu parles ! C'est à moi que… eh bien oui ! Certainement. Et je me le suis procuré timidement. Ce devait être dû à un appel qui émana de quelque part, un murmure inexplicable qui me força à débourser quelques pièces (ou un billet avec retour de monnaies, ou deux billets avec des cent et des cent à volonté, plein de pièces pour augmenter la masse monétaire).
J'étais dans le flou total avant la lecture de cet ouvrage. Vous savez, ceux qui sont comme moi, dès qu'on parle d'un truc, tout se mélangent. Alors si on ajoute des chiffres et plus de lettres. C'est bingo mal de crâne. Les thèmes importants et ce qui s'en suit. Miserabilis, suis-je et resterais-je. Je me refusai de baisser la garde si promptement et d'accuser une défaite ridicule. Je me suis dit que même si le couvercle de la marmite risquait de vaciller sous le bouillonnement de sa tambouille, je devais me lancer pour vaincre mon ignorance. C'est ainsi que vaillamment, moi, Jean le mou, roi de la paresse, j'entamai la lecture de ce manuscrit.
Indignés de cons. Pour ma part, le con indigné s'émeut de rencontrer une vérité si agilement contée.
Mon avis à chaud (que certains ont probablement déjà lu) :
« Je suis très heureux de lire un bouquin accessible, un vrai gai savoir. Je me reconnais en tant que cancre et j'ose dire : enfin un texte qui propose un bilan dont le but est d'atteindre un public plus large que celui du cercle “fermé” des initiés. Riche, allégé tout en restant fluide. Dense d'informations rendue avec humour, à lire sans crainte de voir les paupières tombées sous un amas de théories soporifiques. Car c'est bien là toute la difficulté, devant une surmédiatisation de tout, le citoyen est gavé et ne sait plus à quel saint se vouer. Je ne l'ai pas fini, mais vous pouvez y aller sans crainte. Une voix et voie éclairée, débroussaillée... »
Et après ? Je maintiens ma première impression.
Je ne trouvais pas les mots. Un sujet, des sujets si sensibles qui sont presque placés sous la bannière du commun. du train-train quotidien, mange-prie- aime ou métro-boulot-dodo. de mon fin fond des Bermudes, c'est kif-kif, de lire Mr Sel ou Lucky Lucke. Je parle pour les ignorants comme moi, qui ont fait ce choix. Tout le monde n'est pas comme moi, c'est déjà positif, tout n'est pas perdu finalement. Applaudir une belle argumentation, se plaindre et voter pareil après. Un changement de mentalité s'impose évidemment. Avant tout, ne pas se résigner et oser changer. Choisissez votre option: le climat, l'eau, la pollution, la finance, l'économie, la dette et la croissance, la politique...il y a tellement. Moi, j'ai fais le choix de présenter ce qui me vient spontanément à défaut d'être capable de préciser un avis sur les sujets précités.
En ce qui me concerne, il s'agirait de me mettre à écouter les infos à la radio ou regarder la télé juste avant les séries et tenir jusque-là météo et consulter le journal quotidien pour voir comment va le monde. Je ne conduis pas et vous ferez le lien rapido, je n'ai pas de voiture. Je pourrais me mettre au jardinage, j'ai le jardin. Je trie mes déchets. J'ai ma part de participation sur le sauvetage de la planète. Un ensemble de choses qui soutient maigrement, symboliquement, la bonne cause naturelle et intellectuelle. C'est très très léger. Insignifiant. Par contre, comme les 7 milliards et bientôt 9 ne peuvent se transformer d'ici demain ou dans quelques années, et que de toute façon notre mère nourricière n'en aura pas pour tout le monde. La solidarité, l'entraide devraient équilibrer la chose. Mais il y a un ennemi redoutable qui nous empêche d'agir à coup de spéculation, de manipulation d'intérêts, les « financiaristes » plus puissants que nos politiciens (je voulais dire politicards, mais il y en probablement des très bons alors je reste cool), plus forts que nos États, plus forts que tout, ils sont Dieu tout puissant. Les euros dollars baby qui nous fouettent à coup de « swap sur taux d'intérêts » (lisez le bouquin vous comprendrez, oui c'était de la pub) et de DCS (j'en retiens une assurance émise sur un prêt au cas où le filou qui doit rembourser ne le ferait pas : ex : obligation d'état : vous prêtez de l'argent à votre État et il ne peut pas vous rendre vos soussous, alors DCS). Ce genre de chose nous (la croissance, le marché et ce qui y est lié, nous au bout du compte) ont noyés en gros, enfin surtout la Grèce, l'Espagne et le reste suit. Je respire et me calme. le taux monte. Mais que faire donc ? Si personne ne peut lever le bouclier sur une pluie de flèches empoisonnées ? Une idée en passant, copier l'ennemi, lui ressembler. le connaître pour mieux toucher ses faiblesses et préparer une défense. (On dirait un morceau du livre « L'art de la guerre » Sun Tzu. Je vous laisse vérifier). N'y a-t-il pas quelqu'un capable de pratiquer ces jeux macabres d'achats et de ventes de valeurs virtuelles qui, tel un robin de la bourse, réinjecterait les plus values aux bons endroits, là où nous en aurions réellement besoin ? Puisque la restriction sur les valeurs dérivées est lente, c'est une façon d'agir. Non ? Des dérivées sociales ?
Il y a bien d'autres notions bien plus frappantes encore qui sont abordées dans l'ouvrage de Mr Sel. Et oui, c'est alarmant. Je vous préviens, mais c'est juste et c'est un excellent rassemblement d'exemples qui s'offre à vous si vous ne savez pas où mettre de la tête devant un labyrinthe d'informations qui vous forcent presque à vous résigner.
Je pense que l'essentiel, du moins ce que j'en retiens. C'est d'abord de s'ouvrir. Lire ce bouquin. Blindés de cas précis et réalistes, parfois chiffrés, mais il y a toujours une conclusion ou une synthèse pour « le rock fêlé » de la classe (là aussi, il faut avoir lu le livre pour capter l'allusion). J'étais très content de voir les synthèses, c'est vrai. D'une manière immensément générale, la connaissance, l'éducation, l'information, la curiosité, le rassemblement d'idées concrètes pour qui désire changer une chose. Ne pas se contenter de hurler à l'injustice et à l'arnaque mondiale. Nous sommes des citoyens qui avons toujours le choix. Celui de dire non à la connerie. Il ne tient qu'à nous de nous secouer le fondement au lieu de brandir les mouchoirs blancs à tout bout de champ.
Ouvrir les yeux et pour vous aider, en plus du livre ici présent, si je vous disais qu'il y avait un projet énorme en cours. L' action prend le dessus sur l'espoir de jours meilleurs.
Il n'est jamais trop tard pour compléter une information, c'est pourquoi je m'empresse de signaler qu'une initiative intelligente de grande ampleur poursuit sa route depuis novembre 2011. Et c'est en gros le citoyen qui met les pieds dans le plat. A SUIVRE ET A PARTAGER GRANDEMENT.
LE G1000:
Qu'est-ce donc: le sommet des citoyens:
"Voici le plan : le 11 novembre 2011, chez Tour & Taxis à Bruxelles, nous voulons réunir mille citoyens des quatre coins du pays pour discuter des grands défis lancés à notre société. Ils seront tirés au sort, de manière à refléter convenablement la population nationale. Ils ne siégeront pas sur une tribune, mais à des tables de dix personnes. Sur l'estrade centrale, les sujets seront introduits. Ensuite, nous écouterons ce qu'ont à dire les citoyens ordinaires et libres. Ils voteront sur ce qu'ils trouvent vraiment important. Nous, citoyens d'un pays en crise, voulons aider les représentants du peuple à chercher des solutions.
Le G1000 est conçu comme une fusée à trois étages. D'abord nous lancerons une enquête de grande envergure en ligne (de juillet à novembre 2011) : Qu'est-ce qui cause le plus de souci au citoyen ? Ensuite nous déciderons : Comment voulons-nous frayer les uns avec les autres ? Quels principes partageons-nous ? Quelles sont les priorités. Enfin, à l'exemple de l'Islande, un petit groupe de citoyens tirés au sort s'attellera (jusqu'en avril 2012) à approfondir et former concrètement les décisions du sommet.
Les citoyens en sont-ils capables ? Bien sûr que oui. de récents essais à petite échelle à la VUB et à l'université de Liège ont prouvé que des citoyens belges avec les opinions les plus divergentes étaient prêts à chercher des solutions constructives à des problèmes complexes. Un sommet des citoyens tel que le G1000 peut être comparé à un jury d'assises. Si des citoyens lambda sont en mesure de décider d'une vie humaine, ils sont en état de se faire une opinion nuancée et mûrement réfléchie sur certains aspects cruciaux de l'avenir d'une société." (extrait du site "G1000, sur la page l'idée du G1000)
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Indignés de cons, petit traité aigri de notre société.

Un titre racoleur, un jeu de mot peu élaboré pour un livre peu subtile.

Le ton est donné dès les première pages, Indignés de cons est irritant. Un relent de frustration et d'agressivité nous prend à la gorge.

L'auteur Marcel Sel essaie d'expliquer les rouages de l'économie à nous, lecteur, nous pauvre ignorant ! Il met en lumière l'exploitation de travailleurs dans des pays où le niveau de vie est plus bas ! Il ne faut pas être un génie pour se rendre compte que lorsque nous consommons un produit bon marché celui-ci provient de l'autre bout du monde où les lois et le niveau de vie est différent des nôtres.

Autre thématique, l'énergie, l'auteur nous met sur le fait et prouve que par A+B, il n'y a pas de solution aux problèmes énergétiques, merci à l'auteur pour cette résignation pessimiste.

Marcel Sel s'indigne oui, il enjolive ses idées afin d'encourager le citoyen lambda à se révolter, au fermier de protester la fourche à la main et le consommateur à prendre conscience de ses actes. En parcourant ce livre nous ne pouvons que ressentir cette colère exacerbée que l'écrivain déverse à travers ses écrits. Cette révolte, cette indignation n'a pas de but et court comme une poule sans tête vers le néant.


Le début d'indignés de cons est indigeste, un pavé dans la marre d'inculte est jeté, attention nous allons enfin connaitre la vérité grâce à ce remue-ménage qui produit plus de lassitude qu'autre chose pour nous, lecteur !
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critiques presse (1)
Lexpress
05 août 2013
Vous croyez avoir tout entendu sur la crise? Avec un humour qui permet de tout comprendre, Marcel Sel décrypte ce triste phénomène économique avec une lucidité toute citoyenne.
Lire la critique sur le site : Lexpress

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Librairie Filigranes - Marcel Sel - Elise
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