La colère froide c’est celle qui permet d’analyser les choses à froid, qui propose des solutions avec un état d’ esprit critique parce que ces représentations des malades ont tous soufferts, mais ils recherchent des solutions, ils évaluent ce qui marche, ils sont dans une approche plus constructive....
Que peut-on faire pour sortir de là, c’est une autre question !
Une des distorsions les plus fréquentes est l’extrapolation injustifiée ou en tout cas très prématurée de résultats obtenus dans le cadre de la recherche animale à la pathologie humaine comme si la constatation d’un effet biologique sur une population de souris conduisait directement à l’élaboration d’un médicament pouvant guérir une maladie grave chez l’homme.
On peut retenir la responsabilité de certaines parties de la société civile que nous finissons par appeler les fétichistes de la transparence : ceux qui font la chasse aux conflits d’intérêt et dont c’est le seul fond de commerce parce que finalement c’est facile. C’est beaucoup plus difficile de discuter, de critiquer les travaux scientifiques sur le fond.
La prudence est de règle sur internet en santé comme ailleurs. Un certain nombre de signaux doivent faire craindre un manque d’objectivité : un ton agressif, la promotion d’une théorie marginale ou encore le lien plus ou moins évident avec la promotion d’une activité commerciale dans le même domaine.