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EAN : 9782382111406
322 pages
M+ éditions (09/03/2023)
4.21/5   17 notes
Résumé :
En 1965, Susan Hampton, jeune londonienne, se rend chez un notaire d'Edimbourg régler la succession de Mary Mackenzie, sa grand-mère, qui a passé la majeure partie de sa vie au Japon. Première surprise, un compte en banque bien garni revient à sa famille, mais surtout, une maison à Yokohama est léguée à des Japonais dont la famille n’a jamais entendu parler. Qui sont-ils ? Suzy est résolue à percer le mystère. Seul indice : un vieux calepin noir laisse échapper deux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir dévoré "Une odeur de gingembre », le roman magnifique d'Oswald Wynd j'avais hâte en effet de connaître la suite toute personnelle imaginée par Sylvie Servan-Schreiber, la traductrice orfèvre d'Oswald Wynd.

Je n'ai pas été déçue, juste un vif serrement au coeur pour Mary disparue qui a gardé le secret de ses années de vie passées en Chine et au Japon une fois rentrée en Ecosse.

C'est plus de 20 ans après, en 1965 et à la suite de l'énigmatique héritage laissé par sa grand-mère, que Susan foule à son tour la terre du Japon.

Ce retour aux sources qui sonne comme un nouveau départ providentiel pour Susan m'a fait voyager dans la sérénité et la splendeur des traditions, des paysages grandioses, des îles aux temples sacrés, les us et coutumes de la vie quotidienne nippone et même dans l'apprentissage de quelques mots en langue japonaise.

J'ai aimé retrouver Mary par l'évocation de sa maison sur la Falaise, des personnages qu'elle a connus, de l'arbre au gingembre dont j'ai pris toute la mesure de sa symbolique.

Lire « Deux feuilles de gingembre », c'est s'imprégner presque furtivement d'un peu de la terre du Japon , suivre une passionnante et émouvante quête des origines, de la famille et de l'identité comme si le tissu ancien japonais d'un porte-bébé retrouvé dans un coffret de Mary enveloppait Susan d'une douce renaissance.

Susan est un personnage incarné et vivant qui répare ce qui n'a pu être autrefois au Japon.
Les grands bouleversements de l'Histoire des année 1900 de Mary n'atteignent plus aussi profondément les relations et l'ouverture à une autre culture même si le rejet des différences persiste.
Susan est à la fois forte et romantique, la messagère de Mary par delà les océans pour renouer ce qui a été déchiré à vif.

J'ai vraiment aimé la forme épistolaire du roman comme dans celui d'Oswald Wynd et j'ai apprécié cette continuité qui en fait le charme non rompu et certain.
le journal et les lettres rendent Susan très proche et vraie, nous sommes au centre de ses confidences et de la révélation de ses recherches.

C'est un roman dépaysant et addictif surtout dans la première partie du livre liée à la recherche de la vérité et à la restauration complète de l'arbre généalogique de la famille.
Une belle lecture de printemps.

Un roman lu dans le cadre du #Forum des lecteurs de la Fnac.
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J'ai passé un très bon moment avec Deux Feuilles de Gingembre même si j'ai d'abord été un peu surprise par la forme du récit. En lisant la quatrième de couverture, je m'imaginais un roman à double temporalité où on aurait suivi en parallèle Susan dans ses recherches et Mary, sa grand-mère, dans son quotidien au Japon quelques décennies plus tôt.
En fait, nous découvrons l'histoire à travers le journal et les courriers de Susan, ce qui met une petite distance avec le récit. Cela m'a d'abord semblé un peu dommage, mais j'ai finalement beaucoup apprécié d'avoir les impressions directes de Susan au fil de ses recherches et de ses rencontres pendant les quelques mois où nous la suivons entre l'Angleterre, l'Ecosse et le Japon.

Deux Feuilles de Gingembre, c'est aussi une incursion dans le Japon des années 1960. L'autrice donne beaucoup de détails sur les petites choses du quotidien, les coutumes du pays, l'état d'esprit des Japonais et tout ce que cela peut avoir d'étrange pour une jeune anglaise. J'ai adoré cet aspect du roman.

En plus, la plume de Sylvie Servan-Schreiber est très agréable. Son texte dégage une douceur et une fluidité qui m'ont beaucoup plu.



P.S. : j'ai découvert après ma lecture que Deux Feuilles de Gingembre est une suite de Une Odeur de Gingembre, d'Oswald Wynd, qui racontait l'histoire de Mary, la grand-mère de Suzy et qui a été traduit par Sylvie Servan-Schreiber...
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Je l'attendais depuis longtemps cette suite du roman « Odeur de gingembre » d'Oswald Wynd que j'avais tant a aimé ! C'est fait avec « Deux feuilles de gingembre », le roman de Sylvie Servan-Schreiber, la traductrice inventive de Wynd, qui m'a comblé. Mais l'héroïne n'est plus Mary, c'est Susan Hampton, sa pétulante petite fille, prête à exaucer le voeu secret de son aïeule en enquêtant sur les mystères cachés de sa famille. le récit coloré de son odyssée de l'Écosse au Japon à travers son journal intime entrelacé d'un brillant parcours épistolaire, le tout écrit dans une langue savoureuse, se lit d'une traite. Ce captivant roman d'initiation et d'amour, non dénué d'humour, est d'une infinie tendresse, les enfants y sont rois, on y échange des petits plats, des friandises et des cadeaux. C'est une initiation à l'existence quotidienne des Japonais, mais aussi une exploration des sites historiques du pays où la nature et les paysages se fondent en une heureuse harmonie. Et puis il y a ce massif de gingembre du jardin de la villa de Yokohama dont les feuilles odorantes embaument cette belle romance en tissant un lien entre les générations de l'Occident à l'Extrême-Orient. À lire impérativement !
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Une lecture touchante et tout en douceur.

Susan doit régler la succession de sa grand-mère et découvre alors les non-dits et les secrets de sa famille.
Cette héroïne, Susan, attachante est tenace, elle ne lâchera rien et nous emmènera avec elle au Japon sur les traces de son aïeule et de sa descendance.
C'est un beau voyage initiatique qui se passe dans les années 60, plein de découvertes des rituels japonais, le Japon était, alors, un pays classé « exotique » et bien loin de nos us et coutumes occidentaux.
Récit envoûtant et prenant, on suit l'héroïne dans sa quête généalogique qui va au-delà du simple arbre présentant ses ancêtres. Cela donne l'occasion d'un voyage au coeur des paysages nippons, des îles et des temples de ce pays, des senteurs et cette symbolique de cet arbre qui donne ces feuilles de gingembre est tout simplement très forte.

Les échanges épistolaires amènent également de la proximité avec l'héroïne et nous autorise cet attachement. Nous vivons pleinement ses recherches familiales avec elle.

C'est troublant de constater, qu'aujourd'hui, la culture japonaise est accessible et présente partout. Avouons-le, les sushis nous paraissent classiques et appartiennent aux plats de tous les jours : ici en 1965, l'héroïne les découvre et apprend à faire la différence entre le sushi et le sashimi.

En résumé, une belle lecture aux saveurs nippones !

À savoir également, ce roman s'inscrit dans la continuité d'Une odeur de gingembre, d'Oswald Wynd paru en 1977 et dont l'autrice a réalisé la traduction française en 1991. Ce livre traçait tout particulièrement le destin de Mary Mackenzie, grand-mère de notre héroïne Susan.
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Une très jolie pépite qui m'a passionnée !

En 1965, la jeune Susan perd sa Granny Mary, qui vivait en Ecosse. A l'ouverture du testament, elle se retrouve exécutrice testamentaire, à la place de sa mère Jane : les dispositions de la grand-mère sont pour le moins étonnantes, elle lègue sa maison et ses biens écossais à Susan et son frère mais d'autres biens à des japonais.
Intriguée, Susan va mener l'enquête et essayer d'en savoir plus sur le passé de sa grand-mère Mary qui avait vécu de longues années au Japon et en était repartie contrainte et forcée pendant la seconde guerre mondiale. Elle découvre notamment deux feuilles étranges dans un vieux calepin noir...


J'ai beaucoup aimé ce roman original qui m'a transportée à la fois dans l'espace et le temps, au Japon, dans les années 60 et avant. Si vous aimez les histoires sur les secrets de famille, vous devriez être séduit par la quête familiale de cette héroïne attachante. L'évocation du Japon, de ses coutumes, de ses traditions, de sa cuisine, est fascinante.
C'est avec émotion que j'ai refermé ce livre même si j'avais prévu beaucoup de ses rebondissements. de toute façon, peu importe, c'est le genre de romans dont on est heureux de voir se réaliser ses prédictions.


Avant de rédiger ma chronique, mais après ma lecture, j'ai découvert que l'autrice était traductrice d'un roman Une odeur de gingembre dont celui-ci serait une suite personnelle. Je vais sans nul doute me procurer ce roman pour en savoir plus car Mary Mac Kenzie est une héroïne à suivre !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Et puis Fuyu est devenue une amie très précieuse pour moi, et les amis très précieux, c’est une autre sorte de famille, n’est-ce pas ?
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Le flegme britannique est une plaisanterie à côté du contrôle de soi japonais.
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