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Aspirine - BD tome 2 sur 3
EAN : 9782369811206
136 pages
Rue de Sèvres (05/06/2019)
3.5/5   39 notes
Résumé :
Quelques mois ont passé depuis la première aventure d'Aspirine et de ses complices. Ils connaissent mieux leurs pouvoirs, ils apprennent à maîtriser leur rage. Aspirine se défoule notamment dans son journal
intime. Elle et Yidgor y vivent des aventures lugubres et dangereuses, l'une d'elles consiste à racheter des morts fraichement pendus pour les réanimer et leur confier une mission des plus complexes... voler une larve de Dieu qui organise des séances de jo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Nous retrouvons Aspirine et sa soeur, Josacine dans une baignoire remplie de sang. Elle tente d'écrire ses mémoires et celles de sa soeur pour un épisode de leur vie particulièrement dramatique. Elles cherchent, accompagnées par le fidèle Yidgor, à capturer un dieu. Ce dieu est prisonnier et est utilisé pour que de riches clients retrouvent leur jeunesse en prenant celle d'enfants. Aspirine, sa soeur et Yidgor, son fidèle serviteur, haïssent ses monstres de riches qui volent des vies enfantines. Mais ils ont aussi besoin du dieu pour réveiller le Professeur Bowell. Pour arriver à réaliser leur dessein, ils doivent réveiller un cadavre. Ils achètent le corps ‘un gars fraîchement pendu, Dick. Ce dernier est un paumé de la vie qui n'a pas souvent vu la lumière du jour. Il vit en prison depuis qu'il est enfant. Ce n'est pas le premier prisonnier que les deux jeunes femmes vampires et Yidgor utilisent mais à chaque fois, l'enlèvement du dieu fut un échec. Cette fois, ils comptent vraiment réussir mais ils doivent encore pénétrer l'immeuble où est retenu le dieu. En fait, c'est une larve stellaire qui se nourrit de la douleur, de la frustration et du vide, bref, tout ce que lui offre l'humanité. Il est assez puissant pour détruire la planète…

Voilà une suite inattendue. J'avais adoré le premier tome donc c'est avec bonheur que je retrouve Aspirine, la jolie Josacine et Yidgor. Cette fois, le scénario commence comme si les deux soeurs se racontaient l'histoire. Mais elles sont encore en train de la vivre. On sait quelles veulent réveiller le professeur Bowell mais on ignore qui est se professeur et pourquoi il est essentielle pour elles et Yidgor de le réveiller. Par contre, il y a une pléthore de monstres de tout acabit. Les humains semblent encore plus monstrueux que les monstres. L'auteur nous brosse un portrait dieux de nos semblables, surtout les riches et les puissants. La gauche l'inspire à un tel point que l'histoire en est presque politique. le trait de Joann Sfar est égale à lui-même. Parfois, en une case, il arrivez à donner un charme fou à ses héroïnes. Les monstres sont naturellement monstrueux. Par contre, le scénario s'enfonce dans une histoire compliquée où nous n'avons ni les tenants, ni les aboutissants. Nous ne savons vraiment pas où l'auteur veut nous emmener. D'ailleurs, je pense que nous auront droit à une suite car ce tome est réellement frustrant. J'espère que la suite ne se fera pas trip attendre car je suis dans le flou et j'aimerais vraiment connaître la suite en espérant qu'elle m'éclaire suer le début de ce récit. Bref, j'ai tout de même apprécié les personnages, certaines phrases choques aussi, le côté politique et la revendication contre le pouvoir des riches et contre l'injustice sociale. Vivement la suite, que je comprenne, Lu en format Kindle, avec une très belle numérisation.
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C'est le deuxième volet des aventures d'Aspirine. Dans le premier, j'avais beaucoup aimé le décalage de l'adolescente éternelle, ancré dans le monde actuel, avec un admirateur féru de Gothic, le beau professeur d'université et ses admiratrices, la jalousie entre soeurs, les jeux de rôles…
Ici, on quitte ce lien avec la réalité pour un récit purement fantastique, plus d'aventure, moins d'originalité, mais toujours de l'espièglerie, de l'insolence.
J'ai sans doute un peu moins accroché qu'au premier tome, mais cela reste une lecture pétillante et amusante.
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Le tome 1 d'Aspirine relu en bibli m'avait tant plu sur j'ai relu le tome 2 (intitulé "un bain de sang" puisque l'héroïne et principale narratrice, l'ado-vampire Aspirine, prend un bain de sang avec sa soeur aînée Josacine). le tome 2, à l'image de ce jeu de mot, est toujours drôle, toujours philosophique mais davantage dans l'action que le tome 1, on se plaît à retrouver une ambiance et des personnages, Aspirine semble avoir des états d'âme quoique toujours antagoniste, grossière et délicieusement insupportable, mais... Mais ça part dans tous les sens.

Pas grave en soi, c'est une forme de feu d'artifice, et les chamailleries pleines d'humour et le ton décalé accrochent bien. Mais l'intrigue... Heureusement, Sfar a de l'autodérision quand il compare son propre scénario à une fin de James Bond où on ne sait plus qui tire sur qui tant ça part dans tous les sens, et je pense qu'on a tout à gagner à le lire au second degré. D'ailleurs, si un trait est partagé entre tous les personnages (méchants ou très méchants), c'est l'humour.

Mais tentons de mettre un peu d'ordre à cette critique. Donc. Nos deux soeurs vampires prennent un bain de sang, narration postérieure à l'aventure. Puis, analepse (flash back si vous préférez). Narration de Dick, un teigneux, un pauvre fait prisonnier et condamné à mort parce que pauvre, et son humour noir amuse, révolte, mais en dépit du cadre (le Royaume Uni) pas de sentiment à la Dickens comme dit Sfar. C'est du "réalisme social" à base de zombies et, c'est là le plus surprenant, Sfar y arrive. Et début in media res : Aspirine, Mr O, Josacine, et Yidgor sont en pleine entreprise pour exécuter un plan mystérieux à base de combat de monstre et de libération de dieu, que je vous laisse découvrir.

Les multiples monstres, le lutin blagueur, Yidgor et Aspirine qui "jouent à la vraie vie", Aspirine qui n'est pas misogyne mais "grandesoeurophobe"... Cela fourmille de sympathiques trouvailles. Yidgor est davantage sûr de lui et ses cheveux sont un peu plus longs (non, je ne suis pas fétichiste des cheveux de Yidgor).

Bon. Par rapport au premier tome, on perd en méditation, en approfondissement, en relations entre personnages, mais on gagne en fantaisie, en magie, en action. Extrêmement brouillon, il m'a beaucoup plu tout de même, mais moins que le précédent (à qui j'avais attribué 5 étoiles).

Bonne lecture et à plus tard pour le troisième tome !
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Aspirine tome 2 ou le début du développement d'une série à suivre ^^

Je développe un peu.

On retrouve dans ce tome notre vampire rousse immortelle et au caractère bien trempé. Bon peut-être un peu moins trempé pour permettre à l'histoire d'avancer, une histoire de dieu non euclidien.

Après c'est du Sfar et soit ça passe ou ça casse : style du dessin, les dialogues et les "sauts d'humeur" des protagonistes, pas toujours très cohérent.

À réserver à un public qui aime cet univers si particulier ^^
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Tome 2. Aspirine semble moins rebelle mais garde son caractère explosif (on adore son langage ordurier et drôle !). Elle se défoule dans son journal intime créant des aventures dangereuses avec son serviteur mais néanmoins ami Yidgor. le rôle de sa soeur en revanche ne sert strictement à rien si ce n'est à lui donner la réplique et c'est bien dommage ! (Elle avait + de coffre dans le tome 1). Johan Sfar nous livre une première partie très intéressante, sombre et angoissante qui nous fait cruellement penser aux camps de concentration. On y fait la connaissance de Dick qui va bientôt être pendu mais grâce à Aspirine et Yidgor il en réchappera pour accomplir une mission très spéciale. A suivre donc même si cet opus se termine avec une note bien pessimiste "Car je suis sûre que dans le futur plus personne ne saura lire"
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critiques presse (1)
Sceneario
11 septembre 2019
Malgré un début assez laborieux, l'album démarre se lance rapidement dans une intrigue très enlevée qui rehausse vraiment l'ensemble. Le trait de Sfar s'est affiné, avec une touche plus réaliste qui rend ses personnages vraiment beaux et atypiques !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je comprends pas pourquoi des tarés se battent pour émigrer au Royaume-Uni. Bien sûr il y a la belle vie pour les riches. Mais enfin, il faut être réaliste : quand tu débarques du bateau avec ta peau pain d’épices et rien d’autre que tes bras, pas de titre de noblesse, pas de connections, ils vont pas te mettre à Oxford.
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Aspirine - Le "truc", c'est de jouer à la vie. On met une pièce dans la fente pour avoir un caddie, on regarde les promotions, on fait la queue à la caisse. A côté, on a de vraies aventures, tu vois. T'as pas idée des monstres qu'on combat. Mais si on joue pas à la vraie vie de temps en temps, on devient fous.
Dick -Vous êtes des malades.
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Josacine - Les aventures du cahier où tout va mal, ça suffit, non ?
Aspirine - Mais vas y, fais un livre où tout va bien, on va voir qui va l’acheter.
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