Je ne suis pas une grande connaisseuse de BD. J'avoue, je préfère les mots écrits sur des feuilles blanches ou les albums jeunesse.
Mon fils se choisit des BD à la bibliothèque pour son histoire du soir. Il est des fois où je laisse sans problème la main au papa parce que l'histoire ne m'emporte pas. Pour celle-ci, je n'ai pas voulu râter un épisode du soir.
J'ai ri, dès les premiers instants, où le loup est libéré de la glace grâce au pipi, puis quand Tartine, l'ogre dit en avoir marre de manger des livres pour ne pas manger des humains et Merlin.
L'histoire revisite un classique mais de façon décalée. Et c'est vraiment cela que j'ai aimé.
Merlin, sale gosse, s'adonne à des bêtises, pousse ses comparses à rentrer dans sa danse, dit des gros mots. Et c'est jubilatoire de rire de bon coeur comme si on revenait à nos jeunes années. Et c'est sans compter sur la complicité tissée entre mon fiston et moi à dire de vilains mots sans aucune culpabilité puisque ce n'est pas nous qui disons les mots mais Merlin!
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Une parodie du roman de Renart tordante ! Merlin et ses compères ne sont que des rôles ssecondaires : ici c'est Renart, le goupil chenapan qui tien la vedette... au frais du Loup et de ses amis.
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- C'est quoi la morale de cette histoire, papa ?
- La morale, c'est qu'il est l'heure de dormir.
- Mais non ! La morale, c'est qu'on peut vraiment mourir dans la vie et qu'il faut bien faire attention à pas faire de bêtises.
- NON, NON, MOI JE TROUVE QUE, AU CONTRAIRE, ÇA VEUT DIRE QUE LA VIE EST COURTE ET QU'IL FAUT EN PROFITER POUR FAIRE TOUTES LES BÊTISES QU'ON VEUT, SINON, ÇA SERT À RIEN D'ÊTRE LÀ !!!
- D'accord, tuez-moi, mais écoutez-moi pendant. Si vous m'arrachez la tête, je ne servirai à rien, et sans ma tête, vous n'obtiendrez jamais la liberté pour Ysengrin. Je suis si intelligent, c'est du gaspillage d'abimer une tête si fonctionnelle.
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Ou alors, on pourrait mettre son cerveau dans le corps de la vache, ça ferait un guerrier invincible : superfort et superintelligent.
- Ou alors, on pourrait mettre ton cerveau dans le corps de la vache, ça ferait une vache.
Sans mentir, si votre membrage se rapporte à votre carnage, vous êtes l'Obélix des bois!
Rencontre avec Joann Sfar, à l'occasion de la publication de ses carnets de dessins de l'après 7 octobre, intitulés "Nous vivrons. Enquête sur l’avenir des juifs" (éditions Les arènes).
Rencontre animée par Raphaëlle Leyris (Le Monde).
Introduction par Sophie Andrieu, responsable de l'auditorium du mahJ