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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le rideau de la boutique de livres d'occasion est resté baissé, ce matin. Mitsuko, que j'avais découvert entraîneuse le week-end dans un bar dans « Azami », puis gérante passionnée de cette librairie philosophique dans « Hôzuki », vient de décéder, surprenant son petit monde, notamment Tarô, son fils sourd muet, et sa grand-mère maternelle.

Ce nouvel opus centre son activité sur Tarô et son histoire d'amour silencieuse. Une histoire qui se passe de mots où Tarô vingt ans après retrouve la petite fille qui l'avait tant émue dans la boutique de sa maman. Et moi, les histoires d'amour, même silencieuses, c'est mon kif. Que de souvenirs, loin de ces lourds secrets de famille... et pourtant, ces fardeaux prennent toutes leurs conséquences dans ce dernier acte.

Fidèle à ses habitudes – et à elle-même, l'économie des mots se fait entendre. Normal me diras-tu pour un sourd et muet, pour un type normal aussi, je te dirais. La passion se passe de mots, et l'escargot glisse sur la couverture. Point de chardons bleus, ni de fleurs de myosotis, dans cet opus, seulement un escargot qui porte sa maison comme son fardeau le long de la vie. Décryptage de la société japonaise qui se mêle de cet amour, entres mariages arrangés et classes sociales, Aki Shimazaki clôt cette pentalogie avec la même finesse et poésie que ses premiers tomes. Maintenant, il me reste à plonger, ayant fait un bond dans le temps, à découvrir « fuki-no-tô » et « Suisen », parce que même s'il peut y avoir une suite logique dans ses écrits, les séquences peuvent se lire dans un ordre non prédéfini... Comme lorsque l'on dévoile le corps d'une geisha de son yukata...
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Cinquième et dernier volet de la pentalogie "A l'ombre du chardon" de l'autrice Aki Shimazaki. Comme les quatre précédents, ce dernier opus est magnifique. Une écriture fine et sensible. Malgré des sujets pas toujours gai, une certaine douceur et sérénité se dégagent de ce récit. Pour cette dernière partie, le personnage consacré est le fils de Mitsuko. Cette femme très séduisante qui était à la fois libraire et entraîneuse dans un bar sélect. Elle vient de décéder et son grand fils Taro, sourd-muet, est devenu artiste-peintre. A cause de cette terrible nouvelle, il va vivre chez sa grand-mère qu'il adore. Il est fiancé à Mina mais semble ne pas être très amoureux et rompt avec elle. Lors du dernier hommage à sa mère, Taro revoit son amie d'enfance Hanako. Tous deux s'apprécient et deviennent rapidement amants, ils songent même à se marier.
Une bien belle histoire, sensible, humaine et chaleureuse. Un livre qui fait du bien.
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Etant tombée sous le charme des récits et du style étonnamment épuré, fluide d'Aki Shimazaki... je poursuis allègrement ma découverte de cette auteure japonaise, vivant à Montréal, et écrivant en français...

De plus le personnage introduisant cette nouvelle histoire est une libraire
passionnée et très estimée: la séduisante Mitsuko... malheureusement sa
mort subite vient attrister sa communauté de clients, d'amis, son fils unique, Tarô, artiste-peintre, sourd-muet de naissance et la grand-mère maternelle....

"-L'escargot me rappelle toujours maman.
-Pourquoi ?
Je lui relate ma conversation avec ma mère à propos de cette petite bête.
Hanako est intriguée. Je lui récite son unique poème :

" maïmaï, maïmaï, [Escargot]
Où vas-tu si lourdement ?
Que portes-tu dans ta maison si grande ?
Un chagrin ou un fardeau, ou bien les deux ?
Ah, tu ne peux qu'avancer,, comme la vie !
Bon courage, maïmaï ! Adieu !" (p. 111)

Je ne peux débuter que par cet extrait car comme dans d'autres textes de cette auteure japonaise, se trouve un symbole : fleur, animal..Ainsi dans ma précédente lecture de cette dame des lettres nipponne, le myosotis était symbole de la fidélité du souvenir... ici ce petit animal, l'escargot qui porte "cette maison si grande" symbolisera les chagrins ou fardeaux des divers personnages, dont un très discret, dont on ne découvrira le "chagrin-fardeau" qu'à l'ultime moment de ce roman !

Revenons à l'histoire !...

Tarô s'occupe des obsèques avec sa grand-mère, vide la librairie maternelle
pour la transformer en atelier-galerie selon les volontés de la maman...
Il est très affecté du décès de cette mère aimante, à la personnalité singulière...
Il s'interroge sur son histoire familiale, aimerait avoir quelques renseignements sur son père qu'il n'a jamais connu, qui serait selon l'évocation maternelle , un artiste-peintre espagnol...

A ces obsèques, il rencontre des amis de sa mère, qui lui achète des peintures (et plus exactement des portraits que Tarô a réalisés de Mitsuko), découvre des facettes singulières, surprenantes de cette mère, incroyablement cultivée et indépendante !.... Et grande surprise heureuse : il retrouve à ses obsèques une jeune femme dont il se sent spontanément très proche... Il découvrira que c'est Hanako, fille de diplomate, qui était , lorsqu'il était petit garçon, son amie... Hanako dut partir en Allemagne avec son père , diplomate... Il en fut très affecté... et voilà que la vie les fait se retrouver...

Ils sont heureux, veulent se marier; Hanako prévient ses parents qui sont
à l'étranger pour leur présenter son fiancé...Ils reviennent: le père est
bienveillant, rassuré par le sérieux et la gentillesse de Tarô, mais la
mère a une très curieuse réaction, refuse catégoriquement ce mariage,
en tombe malade...le suspens est vif, pour nous, lecteurs... même
si on pressent qu'il est sûrement question de non-dits et du "poids d'un
secret" étrange... compliqué, lointain.... Pas un demi-mot de plus !!!

J'en suis au troisième roman de cette auteure... et je retrouve la même fluidité, la même tendresse et bienveillance envers tous ses personnages...On s'attache à chacun...avec son lot de mystères, de peines, d'épreuves et de joies...dans un japon dont on s'imprègne progressivement, avec plaisir et curiosité...
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Aucune volonté.... Pire que pour le chocolat ! J'ai enchaîné les tome 3, 4 et donc 5. J'avais bien pensé revoir Taro, le fils de Mitsuko, dont le surnom est "Azami", le chardon, qui donne son nom au titre du recueil. En revanche je ne pensais pas le revoir si âgé (26 ans) alors que je l'avais quitté à 7 ans.
Ce sont les livres d'A. Shimazaki : quelques pages dans la vie d'un personnage. A vous de relier les fils pour deviner le passé non conté. A vous d'imaginer la suite....
Ici quelques pages d'une jolie histoire d'amour avec l'amie d'enfance.... Mais le tome 2 a déjà signé l'impossibilité de cette histoire.... Ce tome 5 va révéler son passé à Taro. Un jeune homme doux, charmant, qui s'occupe fidèlement de sa grand-mère. Un jeune homme à qui on souhaite le meilleur. Mais....
.
Encore une fois j'ai aimé m'immiscer dans les quelques pages de la vie de Taro. Encore une fois j'ai aimé lire cette autrice qui décidément ne me déçoit pas.
J'ai à la maison sa dernière pentalogie. Enfin les 4 tomes pour l'instant sortis. Sans doute cette année pour clôturer le roman. Ma fille est sur les starting blocks (c'était son cadeau d'anniversaire pour vous dire qu'elle est fan). Elle les a tous lus et attend avec impatience le dernier récit. Moi je suis moins sport. Je commencerai le premier quand le dernier sera paru !
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Avec ce cinquième volet intitulé Maimai nous voici arrivés au terme de la pentalogie A l'ombre du chardon. Vingt années se sont écoulées, les principaux personnages croisés tout au long de cette histoire ont vieilli et les enfants sont devenus adultes. La vie s'écoule paisiblement, mais hélas un matin, Mitsuko, qui tenait toujours avec passion sa librairie de livres d'occasion, est retrouvée morte dans son lit, victime d'une crise cardiaque. Quel choc pour ses clients mais surtout pour sa vieille mère et son fils Tarô Tous les deux prennent en charge les obsèques et décident de vivre ensemble dans la maison de Mitsuko, le local de sa librairie sera transformé en galerie et atelier de peinture pour Tarô.

Le décès brutal de Mitsuko et les hommages qui lui sont rendus par de nombreux clients fidèles font réapparaître Hanako, une petite amie d'enfance, fille de diplomate, perdue de vue depuis tellement longtemps. Les jeunes gens se retrouvent avec plaisir ; le charme opère à nouveau et se transforme en sentiments amoureux, si bien qu'ils décident de s'unir pour la vie et de se marier rapidement. Comme on le sait, le Japon est régi par des codes rigides et des traditions ancestrales ; le mariage est sacré. Il doit être accepté par les parents des promis. Pourquoi la maman d'Hanako, si douce et amicale autrefois, s'y oppose-t-elle catégoriquement ? Quel secret a-t-elle caché à sa famille ? Un mystère entoure la naissance de Tarô, nous la savons. Il a été dévoilé au lecteur dans le tome 2 de L'ombre du charbon mais Tarô n'en est pas conscient même s'il a des doutes et se pose des questions avec inquiétude.

Aki Shimazaki aime raconter des histoires passionnantes en donnant alternativement la parole à chacun de ses personnages. Les pans de vie s'enchaînent, les ressentis et les points de vue s'entremêlent comme des morceaux de puzzle pour enfin aller au dénouement final. Sur fond de culture japonaise, avec douceur et simplicité, tout en retenue mais avec une certaine sensualité, elle parvient à accrocher le lecteur tout en traitant des thèmes multiples : le couple, la filiation, les secrets de famille, l'amour et le désir également les tabous et les conventions sociales, autant de fardeaux qui pèsent sur le quotidien et de façon imagée sur la coquille du petit escargot* de la couverture. J'ai eu beaucoup de plaisir à lire cette pentalogie et ce volet final même si, à nouveau, la fin reste ouverte. Il faut maintenant tourner la dernière page et quitter avec un peu de tristesse tous ces personnages, en particulier Tarô et Hanako pour lesquels s'ouvre un avenir plein d'espérance. Mais pourront-ils en profiter ?

*maïmaï = escargot en japonais
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 maïmaï, maïmaï,
Où vas-tu si lourdement ?
Que portes-tu dans ta maison si grande ?
Un chagrin ou un fardeau, ou bien les deux ?
Ah, tu ne peux qu'avancer, comme la vie !
Bon courage, maïmaï ! Adieu ! 

Un escargot sa maison sur le dos... n'est-ce pas le destin de tout un chacun?
Tarô doit avancer lui aussi, Mitsuko, sa mère, est décédée brutalement. Il réintègre la maison familiale désormais la sienne, y installe sa galerie de peinture .Sa grand-mère toujours vaillante veille à son bien-être. Bientôt une jeune femme va entrer dans sa vie ..la boite de Pandore va s'ouvrir et les secrets? seront-ils ou non étalés au grand jour?
Tarô devra y faire face et prendre son destin en main.
Ainsi s'achève l'ombre du chardon.
Aki Shimazaki nous invite dans un univers à nul autre pareil. Sobriété des mots, pureté du style, ses personnages prennent forme et épaisseur ;en quelques lignes La langue française est devenue sa langue d'écriture , un pur bonheur .










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Taro, artiste métis sourd et muet dont la mère vient de décéder dans sa librairie retrouve après quinze ans Hanako qu'il avait côtoyée quelques mois avant qu'elle n'accompagne à Francfort son père diplomate.

Evidemment si on a lu Azami on sait que cet amour est impossible et on est captivé par la lecture comme serait aspiré par le vide un funambule sujet au vertige.

Par contre, Aki Shimazaki une nouvelle fois cède à la facilité et ne prend aucun risque quant à la fin de l'histoire.


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Escargot.

Mitsuko est morte. Ce qui prend tout le monde de court, et en premier lieu son fils Tarô. Cela sera l'occasion pour lui de s'interroger sur ses racines, alors qu'une séduisante jeune femme réapparaît dans sa vie.

Me voilà arrivée à la conclusion de la pentalogie "à l'ombre du chardon". Nous avons fait un bond d'une vingtaine d'année depuis les événements du premier tome. Tarô est devenu un jeune adulte. Ses activités se partagent entre le mannequinat et la peinture. La mort de sa mère va entraîner plusieurs événements qui changeront sa vie.

Aki Shimazaki continue à explorer les tabous de la société japonaise. Ici il s'agit des secrets de famille et de l'inceste. Tabous qui cette fois-ci ne se limitent pas à la société japonaise mais ont une portée universelle. Nous sommes passé du particulier (les couples sexless) à l'universel. Ainsi l'autrice montre que toutes les sociétés sont marquées par le tabou.

J'ai également beaucoup aimé voir l'évolution des personnages sur toutes ces années. Tarô est un adulte épanoui, la plupart des autres personnages sont mélancoliques ou enfermés dans les regrets. Les jeunes adultes sont heureux et ne se préoccupent pas des conventions, là où les adultes des générations précédentes sont malheureux car enfermés dans les conventions sociales. L'autrice montre que des changements sont en cours dans la société japonaise.

En bref, une très touchante conclusion de la pentalogie "à l'ombre du chardon". de manière générale j'ai beaucoup aimé celle-ci. La construction des tomes est astucieuse: les deux premiers tomes montrent des personnages bloqués dans les conventions sociales, là où le troisième tome montre la chute d'un personnage qui en profite, quand le quatrième tome montre l'émancipation après des années d'un quatrième personnage, et enfin, le dernier tome montre que les normes ne sont plus prises en compte par les nouvelles générations. Je lirais avec grand plaisir les autres pentalogies d'Aki Shimazaki.
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Je clos avec regret cette série qui m'a énormément plu, avec l'impression que le dernier opus concentre toutes les qualités des quatre autres, et termine en beauté en dénouant plusieurs fils des intrigues propres à la belle Mitsuko et à son fils Tarô, mais en laissant, pour le plaisir d'imaginer et que les personnages nous accompagnent encore un moment, certains fils ouverts, qui semblent flotter au vent.

Tarô a grandi et il est devenu un beau jeune homme (il est mannequin de temps à autre), mûr et responsable. Il est artiste, mais il vit bien de son métier, et il est stable et travailleur. La mort de Mitsuko est un choc, même s'il savait au fond de lui-même qu'elle prenait des risques avec sa santé. Mais surtout, la question de ses origines se pose à plusieurs reprises, avec plusieurs personnes, qui à chaque fois sont des rencontres surprises pour lui, de sorte qu'il ne pourra plus la négliger, et devra s'y confronter avec courage.

D'autant plus qu'un beau jour ressurgit de son lointain passé la belle Hanako, qu'il aimait tant lorsqu'il était enfant, et qu'ils se rencontraient, avec Mitsuko et la mère d'Hanako, Mme Sato. En tant que lecteurs, nous détenions bien sûr des secrets, puisque le tome 2 adoptait le point de vue de Mitsuko, et que l'histoire de Tarô y était racontée, mais nous nous demandons comment il va l'apprendre et réagir, et ce qu'il va en faire.

Les relations entre les personnages sont, toujours, simples, belles et émouvantes, empreintes de réalisme, d'un quotidien partagé et de tendresse : Tarô et Hanako qui se retrouvent, la grand-mère de Tarô, Bâchan, qui vit à présent avec lui, et le guide comme une présence tutélaire, les parents et grands-parents d'Hanako. C'est un tome très famille, mais qui pose également sans concession la question du choix des jeunes, de leur droit à mener leur propre vie. Il semble que, dans cette chaleur lourde d'été, ponctuée de traits de pluie comme une gravure japonaise délicate et précise, la tradition demeure, gagnée toutefois par un souffle de liberté, qui écarte les orages de la vie. Même si parfois il faut avancer au milieu des difficultés, porter le poids, le fardeau de ses actes passés, comme l'escargot (maïmaï) porte lentement sa coquille... Escargot très présent, petit symbole discret comme la broche d'Hanako, ou les aquarelles de Tarô et de madame Sato, qui tisse les coïncidences éveillant la magie dans le quotidien, et peut-être... le destin ?

C'est un coup de coeur pour ce dernier tome, l'intérêt que j'ai eu pour la série et mon attachement aux personnages étant allé crescendo, tout au long de ces cinq tomes que j'ai dévorés.
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maïmaï (escargot en japonais), est un mollusque qui naît avec sa coquille et la garde toute sa vie. Si sa coquille est cassée, l'escargot se dessèche et meurt.
maïmaï, c'est le secret que la mère de Tarô a emporté avec elle à sa mort.
Nous retrouvons dans ce cinquième tome de l'ombre du chardon, la séduisante Mitsuko qui rend l'âme rapidement, au début du livre. Sa présence et son souvenir habite quand même la plupart des pages du roman.
Tarô, son enfant sourd-muet, décide d'habiter avec sa grand-mère, d'en prendre soin, dans la maison/ boutique de sa maman qu'il transforme en atelier de peintre. Car Tarô a un grand potentiel créatif et il adore faire des toiles représentatives de sa mère adorée, qui curieusement, se vendent très bien.
Voilà que réapparaît Hanako et toute sa vie chamboule. Son amie d'enfance, dont il est toujours amoureux, ressent le même attrait que lui, et ils veulent s'épouser. Mais est-ce que les parents d'Hanako voudront de lui?

« maïmaï, maïmaï,
Où vas-tu si lourdement?
Que portes-tu dans ta maison si grande?
Un chagrin ou un fardeau, ou bien les deux?
Ah, tu ne peux qu'avancer, comme la vie!
Bon courage, maïmaï! Adieu! »

Un drame couve, bien sûr. Il est facile à deviner. La fin ouverte me laisse perplexe mais comme toujours, la finesse d'écriture m'émeut et me fascine. Elle a un tel pouvoir d'écriture…
A bientôt quatrième cycle!

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