Réflexions d'un nageur lors de ses longueurs. Après l'élection de Trump et le Brexit, c'est Marine Lepen qui accède à la Présidence. le parlement est divisé en trois groupes égaux Gauche Droite FN, la France est ingouvernable. C'est le bordel, contestation, manifestation. Six mois plus tard, elle dissout l'Assemblée. C'est un raz de marée Bleu Marine chez les députés. Elle met en oeuvre sa politique. Fermeture des frontières, repli du pays, retour brutal du franc (du jour au lendemain pour éviter la fuite des capitaux). La France se repli, l'inflation et la chute de la valeur du franc réduit considérablement le pouvoir d'achat. Les taxes sur les importations augmentent les prix y compris du Made in France du fait de l'augmentation du prix des pièces détachées et des matières premières venu de l'étranger. Augmentation du chômage dû à la diminution des emplois et investissements des multinationales, diminution de l'activité économique.
Le narrateur ingénieur informatique est licencié, part vivre chez ses parents dans le Gers.
Les difficultés et le repli se généralisent dans chaque pays d'Europe. Seul l'Allemagne s'en sort à peu près. le narrateur part en vélo pour l'Allemagne, traverse le Rhin à la nage. Il travaille à la fabrication d'algorithme mystérieux pour un mystérieux employeur via le net. Il rencontre un autre informaticien travaillant pour ce même employeur. Il finisse par découvrir qu'il s'agit en fait d'une intelligence artificielle.
Cette fin est surprenante, mais un peu décevante : tous ces cataclysme politique et sociaux conduisent vers un déclin de l'humanité. Tout cela est piloté par une intelligence artificielle qui veux tuer ceux qui l'ont créée.
Je trouve décevant aussi par ce que cette fin, va dans le sens d'un fatalisme électorale et nous dédouane de toutes responsabilité dans la venue au pouvoir des extrêmes. Mais tous le processus de déclin suite à cette arrivée au pouvoir est passionnant.
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L’apprentissage de la ténacité, l’insensibilité à la douleur, le gout de l’effort, le sentiment que rien ne peut vous arrêter, le rejet de la facilitée, de la distraction, de l’interaction sociale futile et dérisoire … rien ne façonne un caractère comme des milliers de kilomètres de nage.
Penser n’est possible qu’en nageant, mais aussi, on finit nécessairement par penser comme on nage : on devient ce que l’on nage.