Robert Silverberg est un peu l'intello des auteurs de sciences-fictions. Non pas que ses confrères lui soit inférieur, loin de là, mais lui, ce qu'il aime, c'est développer les sciences (politiques, philosophiques,...).
Dans ce livre, l'idée de base est ce voyage avec ces 4 étudiants qui partent en quête de leur Graal. Pourtant, ce récit se révèle beaucoup plus que cela, c'est plus un voyage au coeur de l'être-humain.
Chaque chapitre est nar
ré, tour à tour, par ces 4 étudiants. J'ai mis du temp à le comprendre, bien que dès le début, j'ai eu des soupçons. Une fois la chose assimilée, on comprend mieux car certains passages se contredisent. On facile ainsi parfaitement la personnalité de chacun.
Robert Silverberg, par le biais de ses personnages, abuse de paragraphes longs s'étalant parfois sur de nombreuses pages.
Le récit peut se révéler à fois intéressant – tant sur l'histoire que sur le style littéraire – mais également lourd et tébarbatif (j'ai lu certains passages en diagonales) quand l'auteur extrapole sur les pensées philosophiques. La première partie en est le parfait exemple. le voyage des 4 étudiants à travers les États-Unis n'est qu'un pretexte pour étaler cette philosphie et je l'ai trouvé plutôt ennuyeuse.
L'arrivée au monastère devient plus passionnant. L'auteur n'abandonne pas complètement ce style, mais l'histoire est plus immersive.
Roberg Silverberg, dans ce livre, nous invite dans un voyage intime quitte à devenir su voyeurisme – surtout lorsque chacun des personnages dénoncent leur plus gros péché.
Le récit est souvent vulgaire, nombreuses discussions basées sur le sexe, sans oublier que l'un des personnage est homosexuel (développe ses fantasmes). Pourtant, ce livre est bien plus qu'une simple histoire.