Il y a un nombre important d'années, j'ai vu à Liège une exposition consacrée à Gorges
Simenon. Cela devait être vers 1992, date d'édition chez Julliard de la biographie de
Simenon écrite par
Pierre Assouline, bible
Simenon à ne rater sous aucun prétexte. Avec l'exposition, l'office du tourisme de la ville de Lège organisait des parcours pédestres sur les traces de
Simenon, comprenant le quartier d'outre- Meuse et l'église Saint-Pholien. J'ai le souvenir du guide qui parlait de « La Caque », située près de l'église. St-Pholien, lieu d'un grand dépouillement, quelques matelas, des cousins, lieu éclairé à la lampe à pétrole où se rassemblait chaque nuit de jeunes artistes pour partager la passion du vin, des filles et des discussions philosophiques.
Georges Simenon en faisait partie.
Près de trente ans plus tard, je trouve le livre : «
le pendu de Saint-Pholien dans une foire aux livres d'occasions et l'achète.
Je constate que les lecteurs ne font généralement pas de critique pour les livres auxquels ils attribuent deux ou une étoile. Je ferai exception.
Je crois que pour apprécier ce genre de livre, il faut le lire, au mieux d'un trait. le hasard m'a retenu par beaucoup de choses importantes à faire, j'ai saucissonné, haché ma lecture, le temps d'oublier qui était qui, dans les personnages, … .