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EAN : 9782072859366
154 pages
Gallimard (12/03/2020)
3.55/5   31 notes
Résumé :
«Cette jeune femme d’un pays si lointain où les vaches sont plus précieuses que les femmes fait trembler ma nuit, fissurer le sol sous mes pieds et je ne sais pas si c’est de la peur ou de la joie que j’éprouve en la voyant soulever la pierre tombale.»
À Calcutta, dans les années 1980, Tania, une jeune Bengalie, détestée par sa mère et mise à l’écart par les adolescents de son âge, trouve refuge dans les livres. Elle se prend de passion pour le destin tumultu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Un coup de foudre pour ce texte et pour le style de cette auteure…A tel point, que je viens de réserver trois textes de cette écivaine, possédés par ma médiathèque (qui rouvre enfin ses portes ce mardi 16 juin…) :
« Calcutta », « Assommons les pauvres », et « Apatride »… programme
de lectures , très prometteur de cette semaine du 15 juin !... Je reviens
au sujet de ce roman, à double voix…
Un trésor de sensibilité et de passion pour les mots , la littérature, et particulièrement la littérature russe….tout en étant un hommage appuyé au courage des femmes !

Un roman d'une sensibilité écorchée vive, …. étonnant et bouleversant mettant en relief deux destins féminins aux antipodes géographiques et
un certain décalage temporel : une jeune Bengalie dans le Calcutta des années 80, maltraitée par une mère toxique, haineuse et un père aimé, bouquiniste, malheureusement passif devant les mauvais traitements
subis par Tania, sa fille et enfant pourtant unique. Enfant très intelligente, Tania se réfugie avec boulimie dans les livres et plus spécialement dans
la littérature russe des années 30 , s'engouffrant dans l'apprentissage
de la langue russe…pour échapper à la Mère, et à la langue maternelle…pour se trouver un autre pays, une autre langue d'accueil et cela sera la Russie…

Dans cet amour pour ce pays, Tania se prendra de passion pour le destin tumultueux d'un éditeur russe des années 30, fondateur des éditions Raduga…Elle fera des recherches et retrouvera sa fille, une octogénaire russe, Adel. Cette dernière vit dans une maison de retraite à Saint-Pétersbourg, ayant relégué dans un petit coin de sa mémoire, le destin injuste et fracassé de son père, éditeur courageux, même téméraire
dans la Russie communiste , propagandiste. Un jour, elle reçoit une lettre de cette jeune Bengali, fascinée par les textes publiés de ce « papa »
oublié dans son propre pays. Vont alterner les deux récits de ces deux femmes… Adel, reconstituant le parcours paternel, ingrat, exemplaire , et semé d'ingratitude et de souffrances publiques, dues au régime politique russe de l'époque…Elle fait un « mea culpa », se reprochant d'avoir « oublié » ou « mis dans un coin » les engagements paternels, comme son
propre pays l'a fait… et à l'autre bout du monde , une jeune Bengalie, à la vie douloureuse, d'enfant rejeté, trouve soutien et support de sa résilience dans la Littérature, plus spécifiquement la littérature russe,et dans le destin admirable et injuste de cet homme des livres et de l'engagement … Ainsi, elle va faire revivre cet éditeur russe, persécuté, et réveiller involontairement la culpabilité de sa fille, Adel… qui se rend compte qu'elle aurait pu, qu'elle aurait dû défendre la mémoire de son père au lieu de la reléguer loin de son esprit et d'obéir à un régime politique inhumain..!

J'ai découvert les liens culturels et politiques entre le Bengale-Occidental
et l'Union soviétique ;j'ai été sensible à l' analyse désabusée et lucide sur les exactions du régime communiste et par extension, de tout régime qui se fonde sur la censure et la terreur !

Parallèlement, une réflexion dense sur la puissance de la langue
maternelle et le désir pour une autre langue , lorsqu'on est étranger
dans son propre pays, rejeté dans sa famille .Ce qui est le cas de la jeune Bengalie, Tania…elle a trouvé une autre figure résiliente, admirable humainement et intellectuellement. Ce qui lui offre dans sa propre existence difficile, un objectif, un soutien, comme une « âme –soeur »…
et la correspondance avec la fille de l'éditeur est un premier pas positif
vers l'éditeur admiré et le pays d'adoption, choisi depuis ses très jeunes années !

« Ils ont fait comme si de rien n'était. Sur un tas de terre qui a étouffé et enterré les années de travail passionné d'un homme, ils ont bâti un nouvel édifice. Des auteurs comme Arkadi Gaïdar, Nikolai Ostrovski, porte-parole de la camaraderie et du romantisme révolutionnaires, ont été réédités, diffusés mondialement. Il n'y avait pas de place pour les comptines absurdes sur les animaux et les bestioles qui n'avaient aucun message, aucune morale à transmettre.
Le silence était contagieux. La cruauté était contagieuse. J'ai enterré moi aussi le journal de mon père. « (p. 120)

Un magnifique texte aux multiples ramifications…qui nous emporte par les tumultes de l'histoire de deux pays ; la Russie et l'Inde, ainsi que par le poids et la violence des traditions oppressant, enfermant les femmes dans des carcans mortifères !... Mais les femmes n'ont pas dit leur dernier mot… Et l'Espérance est là, avec la détermination, l'exigence humaine, intellectuelle de la jeune Bengalie, Tania !

Une vive reconnaissance à Shumona Sinha pour ce très beau texte…à tous points de vue ; style et thématiques nous emportant dans un flot tumultueux, tonique, apportant malgré tous les drames, une vraie lumière grâce aux Livres et à la vaillance des femmes !

***lien pour compléter ce modeste billet
https://next.liberation.fr/livres/2020/04/24/la-bengalie-de-la-neva_1786360

****** Un livre que je recommande très activement, car il fait partie des infortunés du confinement , et c'est trop injuste... vu son immense qualité...!!
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Tania est une jeune bengalie de Calcutta.
Détestée par sa mère, soutenue par son père bouquiniste, mais bientôt livrée à elle-même, Tania ne va trouver son salut qu'en plongeant tête baissée dans la littérature.
Un temps proche d'étudiants communistes, Tania va tracer une route qui ne lui appartiendra qu'à elle. Parce qu'il est ici question des relations majeures entre l'Inde et l'URSS, un évènement historique mal connu des Occidentaux que nous sommes.
Dirigé 36 ans par des communistes, l'Inde en effet a tissé un lien étroit avec ce grand pays. « Je croyais avoir un langage bien à nous, celui de notre patrie, celui qui rassemble les peuples les plus divers et éloignés. Un pays n'est pas qu'un territoire géographique ou politique. Un pays est un rêve, un vaste champ de possibilités, sans limite, sans frontière. »
Tania va donc se prendre de passion pour la langue russe. Un peu par hasard, elle découvre une maison d'édition russe, les éditions « Raduga », totalement tombée dans l'oubli, alors que son éditeur Lev Moisevitch Kliatchko avait publié en son temps des contes et des poèmes d'auteurs tels que Maïakovski, Mandelstam ou bien d'autres. Tania va dès lors se lancer à corps perdu dans une quête pour retrouver les héritiers de Lev Moisevitch Kliatchko, et, de découverte en découverte, remonter jusqu'à une maison de retraite à St Pétersbourg, où vit Adel, sa fille, désormais octogénaire.
Shimona Sinha s'est glissée dans la peau de cette Adel pour nous faire revivre l'URSS du XXème siècle, avec ses exaltations et son destin hors du commun. Comme un contre-point la voix d'Adel répond à celle de Tania, qui finit par lui écrire une longue lettre en vue de la rencontrer.
Et si le malheur natal – à l'image de la scène où ses deux parents se liguent pour bâillonner et attacher leur fille pendant trois jours, pour la punir de ce qu'elle est devenue - se révélait une chance du destin, qui nous oblige à nous éloigner, à quitter notre confort pour découvrir un ailleurs qui nous révèle ?
On peut le dire de la langue – c'est le cas de Shimona Sinha, qui a quitté l'Inde grâce à un recrutement local organisé par l'ambassade de France, pour partir enseigner l'anglais dans des collèges de France – l'autrice parle alors de langue vitale pour la distinguer de la langue maternelle.
Mais c'est vrai aussi pour le destin de Tania, qui va se donner une nouvelle vie, de nouvelles racines, se recréer totalement en s'éloignant de ses origines – en passant par l'amour pour le bel Oleg, de vingt ans son aîné, - lui qui se définira comme « une trace chaude et joyeuse sur le chemin. L'éternel éphémère », mais dont elle se défera aussi pour trouver l'autre qui est en elle.
Réflexion sur la place de la femme dans la société, à l'image de Tania lisant Taslima Nasreen : « Tania avait l'impression de voir une seule et unique femme dans l'espace urbain en mutation, comme une trapéziste survolant le filet, sautant d'un trapèze à l'autre. Elle avait l'impression que la définition du corps qui changeait d'un pays à un autre n'était pas seulement un enjeu linguistique mais culturel, que le bonheur avait quelque chose à voir avec la langue dans laquelle on y aspirait. »
La dernière parole sera celle d'Adel. Sur le point de renoncer à rencontrer Tania, à quitter son Pétersbourg (qu'elle n'appelle pas « Saint Pétersbourg ») et ce qu'elle appelle trahir les siens. « Je n'aurai pas à délaisser tous ceux qui vivent encore à Pétersbourg, ni les souvenirs de ceux qui sont morts. On ne transporte par les souvenirs de nos morts comme la cendre de notre urne. Franchir la frontière n'est pas anodin. On délaisse forcément un bout de son être derrière ce qu'aucun douanier ne saurait repérer. Je veux rester à Pétersbourg non seulement pour ceux qui sont en vie mais surtout pour ceux qui sont morts. Qui va les veiller sinon ? «
De Shimona Sinha, j'avais lu Assommons les pauvres ! joyeusement impertinent et que je vous recommande aussi.
Ici l'autrice nous livre une belle fable sur la liberté malgré le malheur initial, sur le rôle de la littérature dans l'ouverture d'esprit, et sur l'identité dévoilée enfin quand on voyage loin de soi-même. « Il est trop tard pour rendre justice à nos morts », fait-elle dire à Adel.

Son Testament russe prouve le contraire.
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Lecture très agréable dans laquelle nous suivons en parallèle Tania, une jeune Bengali dans les années 80 et le milieu littéraire des années 20-30 en Russie avec la jeune Adel. J'ai beaucoup aimé voir ces différentes époques et ces destins aux antipodes. Tania m'a beaucoup touchée, avec une sensibilité accrue, à fleur de peu, et sa sensation d'être incomprise et mal aimée de sa famille. À travers son histoire, nous découvrons une société quelque peu guindée et intransigeante sur certains points. Tania cherche sa place, se passionne pour cet éditeur russe et a l'impression d'être née dans le mauvais pays à la mauvaise époque.
J'ai trouvé très intéressant la passion de la jeune femme pour un pays idéalisé, qui a beaucoup changé depuis, et dont de nombreux méfaits étaient encore passés sous silence à l'époque. le point de vue d'Adel n'en ai que plus révélateur, puisqu'il est parfois à l'opposé, avec la répression des intellectuels et les difficultés politiques. Elle est d'ailleurs inquiète pour la jeune femme, craignant qu'elle déchante rapidement en découvrant ce pays qu'elle ne reconnaîtrait peut-être pas, tellement changé, enlaidi par la réalité.
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure que j'ai trouvé très intéressante, j'ai été porté par ses mots, par ses images, par ses réflexions sur la langue et la traduction.
Petit bémol : j'aurais bien suivi les personnages plus longtemps, j'ai un petit goût d'inachevé.
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Je ne sais quoi dire sur ce roman. Les univers dont il est question aujourd'hui ont été emportés par le torrent de l'histoire, les gens qui en sont sont les héroïnes tentent de sauvegarder la mémoire de celles et ceux qui essayèrent de rendre notre monde meilleur. Les passerelles construites à cette époque, fruits de jeux géopolitiques, de manipulations diverses ont été détruites, laissant sur le bord de la route des milliers d'orphelins, dont l'émergence d'une nouvelle manière de penser le monde avait fait naître l'espoir d'une sortie d'un monde moyenâgeux. Les plus avertis se sont tournés vers d'autres horizons, les autres, les femmes ont porté le deuil de cette espérance déçue, d'autres, plus rares, se sont accrochées à ce qu'il restait comme traces indélébiles, sentinelles dans la tempête.
Un prénom russe est une curiosité à Calcutta, la Russie n'est éternelle que dans les rêves les plus fous d'idéologues ou d'idéalistes s'identifiant au mirage socialiste, une libération impérative et vitale d'une jeune femme soumise à la férocité d'une mère jalouse, d'un père dépassé trouvera sa source de vie dans les grands espaces fantasmés de ce pays lointain aux frontières incertaines.
L'espoir est en suspension par delà l'espace et le temps, nous ne verrons pas cette rencontre, elle est en devenir, la possibilité qu'elle ait lieu tient déjà du miracle, à nous, lecteurs, d'écrire la suite d'une aventure intérieure qui force l'admiration et le respect.
De Calcutta à Léningrad, les chemins de la littérature sont semés d'embûches, les mots restent les passeports d'une liberté retrouvée.
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Hier encore je l'ai vu. Il a surgi sur la route dans le noir, au bord de la forêt, sa tête en biais sur son petit corps, indécis sur le chemin à poursuivre, hésitant entre traverser la rue et retourner à l'obscurité duveteuse. Les phares de mon taxi n'avaient éclairé que le côté gauche de la route, le pied des arbres et sa tête. Il a paru aussi blanc que la lumière, éclatant comme une figure de neige, les poils autour de son visage dressés, étincelants. Dans ses yeux tournoyaient les roues bleu et gris, il se demandait s'il devait avoir peur ou non.

Les petits loups apparaissaient souvent sur ce trajet, lorsque je reviens de Parnas, faisant un raccourci par le parc Tchouvalovski pour regagner mon refuge à Pargolovo. Même s'il y a des sangliers qui crapahutent dans les parages, je ne saurais dire deux mots sur eux. Leurs corps avachis comme des sacs de jute, leur entêtement à foncer droit devant malgré l'instinct qui crispe forcément leur flanc ne font qu'endurcir mon coeur.

Au milieu de la forêt apparaît le lac. Il s'étale, s'éloigne derrière les arbres qui ressemblent à des soldats insomniaques peinant à se tenir droit debout, puis revient tout près de la route. le manoir en brique rouge, garni de colonnes et de clochers beiges imitant le style Art nouveau, a été construit par la ville de Saint-Pétersbourg au début des années quatre-vingt-dix pour y installer une maison de retraite.
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Chaque jour vécu est un compromis. Survivre grâce aux gens insignifiants, aux miettes des choses. C'est une façon de bluffer mon destin. arracher encore une journée et la modeler à ma guise. c'est une tentative de déplacer une pierre sur le chemin. D'avoir l'impression de ne pas vivre en vain. (p. 186)
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Puis l'affaire Maïakovski, la plus sidérante de toutes. Depuis un moment, ses poèmes attiraient de virulentes critiques et ses livres pour la jeunesse avaient été retirés des bibliothèques de Moscou. Au moment de l'exposition célébrant ses vingt années de travail littéraire, le poète rendu hagard par ses amours maudites a été souillé par des attaques de toutes parts. Traité de poputchik -compagnon velléitaire de la révolution sans véritable conviction -, hué pendant la lecture de ses poèmes, détruit par la presse soviétique qui voulait en finir avec le maïakovskisme, il a été vu pour la dernière fois en public le 12 avril 1930.

Deux jours plus tard, le poète habitué à la roulette russe fut trouvé mort, une balle dans le coeur, laissant près de lui ce qui semblait être sa propre épitaphe ; "Comme on dit, l'incident est clos. Avec vous, nous sommes quittes. N'accusez personne de ma mort. Le défunt a horreur des cancans. Au diable les douleurs, les angoisses et les torts réciproques ! .. Soyez Heureux !"
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J'ai toujours pensé qu'il existe un genre d'homme qui sont capables d'écraser les papillons dans leurs mains pour en extraire des couleurs. Je ne sais pas de quelle couleur est leur âme ou s'ils croient seulement en l'existence de l'âme , cette chose si volatile, si fragile. (p. 101)
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Si seulement je pouvais avoir sa force, sa jeunesse, pour résister encore une année, pour ne pas aller en Amérique, pour repousser mon voyage à plus tard. Je serai peut-être déjà morte. Nul besoin de décider, de faire face à mes dilemmes et à mes tourments. Plus question de me sentir coupable, de trahir le passé, de me trahir moi-même. Tout sera résolu. Je n’aurai pas à délaisser tous ceux qui vivent encore à Pétersbourg, ni les souvenirs de ceux qui sont morts. On ne transporte par les souvenirs de nos morts comme la cendre de notre urne. Franchir la frontière n’est pas anodin. On délaisse forcément un bout de son être derrière ce qu’aucun douanier ne saurait repérer. Je veux rester à Pétersbourg non seulement pour ceux qui sont en vie mais surtout pour ceux qui sont morts. Qui va les veiller sinon ?
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Tania reconnaîtra-t-elle le pays dont elle est tombée amoureuse ? Qu'estce qui restera en elle de ses lectures d'enfance, de jeunesse ? Est-ce qu'elle nous pardonnera d'avoir échoué ? Il y a des amours que rien ne peut déraciner. Car sans ces amours-là l'homme ne vaut plus rien. Sans ces amours-là l'homme n'a pas d'image glorieuse de lui-même. (p. 192)
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Videos de Shumona Sinha (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Shumona Sinha
Shumona Sinha présente son sixième livre, "L'autre nom du bonheur était français", édité par Gallimard. Ce récit autobiographique raconte son parcours depuis l'Inde de son enfance jusqu'à la France. Ce texte est dédié à la langue française, qu'elle considère comme sa "langue vitale", sa langue d'écriture. 
Son amour pour la langue française est venu d'un amour pour la France, lui-même guidé par son premier amour qui est celui des livres et de la littérature.
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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