C'est curieux, songea-t-il, comme nos vies se trouvent un jour chamboulées par un enchaînement d'évènements que nous fûmes incapables de maîtriser, encore moins de prévoir.
En cherchant à guérir le mal, on en crée un autre parfois tout aussi redoutable.
Dans le parcours de notre vie, un évènement survient qui nous fait accomplir de funestes actions que nous nous sommes toujours crus incapables de commettre. L'essentiel, c'est de tout faire pour se racheter jusqu'à la rédemption.
Comment un être pouvait-il décider froidement de s'éliminer ? La fin ne survenait-elle pas de toutes les manières ? Alors, pourquoi la hâter ?
L'argent va et vient. Tu peux l'accumuler, il continue d'être ce qu'il est : un monceau de sable. On ne bâtit rien sur du sable.
La vie à deux est compliquée. En vivant sous le même toit, les gens qui s'aiment lancent un défi redoutable à l'amour.
La plupart du temps, les hommes généreux manquent d'argent et ceux qui en possèdent manquent de générosité.
Il existe toutes sortes de prisons. La vie à deux en est une.
Le parcours des hommes serait donc toujours voué à la catastrophe ? Corps souffrants, jetés sur des chemins improbables, bringuebalés, torturés, floués, galériens surnuméraires jusqu'au jour où le facteur de la nuit dépose dans leur boîte aux lettres l'"avis de départ".
Décidément, certaines réactions de l'esprit se révélaient bien imprévisibles qui vous entraînent à confier à un étranger ce que vous n'auriez jamais divulgué à ceux de votre chair.