La maison de Bretagne

Comme bien d'autres avant moi, un achat spontané car tous les ingrédients semblaient parfaits
La Bretagne, plus précisément le Finistère Sud.J'y habite tout près de la mer.
En plus, l' Île Tudy , endroit poétique, un vrai cliché de la Bretagne éternelle.J'y étais encore hier et les touristes apprécient.L'ambiance reste toujours décontractée, de belles plages qui vont tout au loin jusqu'à Sainte Marine et cette bonne odeur qui vient du pays bigouden, le goëmon, les bateaux multicolores ,le cycle des marées.On peut y admirer le lever ou le coucher du soleil en bougeant de quelques centaines de mètres
La maison à l' Île Tudy, c'est un peu le rêve
Sûr que cette parisienne qui débarque pour vendre la vieille maison familiale , qui lui rappelle trop son enfance, fera vite une bonne affaire
Sauf qu'une surprise, une très mauvaise surprise, l'attend dans la maison . Nous avons donc droit à l'histoire familiale. Schéma habituel sans réelle originalité
J'ai pris un grand plaisir de lecture jusqu'à la moitié du livre puis je me suis lassé.Une histoire un peu trop classique, quelques bons vieux clichés sur la Bretagne et, à mon goût, pas beaucoup de poésie et une écriture qui devient assez pesante
Au total, une certaine déception et aucune envie de relire Marie Sizun
Un bémol : ma critique est totalement subjective
Il est toujours délicat de parler de son environnement quotidien
Marie Sizun , une femme cultivée venue sur le tard à la littérature ,est une écrivaine connue et respectée en Bretagne
Vous pouvez vous laisser tenter par ce livre si vous aimez la Bretagne ou envisagez d'y venir en vacances

Claire Werner a bientôt cinquante ans et travaille à Paris dans une compagnie d'assurances.
Elle a hérité de la maison familiale, en Bretagne, dans le Finistère. Elle la loue à des vacanciers et ne veut pas trop en entendre parler car cette maison est liée pour elle à de douloureux souvenirs familiaux. En effet, Claire adorait son père, un artiste peintre. celui-ci est parti vivre à l'étranger abandonnant femme et filles qui ne s'en sont pas remises. Claire n'avait pas de bonnes relations avec sa mère et sa jeune soeur a eu des problèmes de drogue pendant son adolescence et a préféré couper totalement les ponts avec sa famille à la mort de sa mère.
Un jour, Claire se décide à vendre cette maison pour en finir avec son passé, elle se rend donc à Loctudy dans l'intention de voir l'agence immobilière et le notaire. Mais, arrivée dans la maison, une mauvaise surprise l'attend, elle trouve un cadavre dans une des chambres.
Ce retour en Bretagne va aussi raviver tous les souvenirs de cette maison, tout son passé douloureux va remonter à la surface. Claire déprime , elle se balade beaucoup sur la plage, croise d'anciens voisins qui ont connu sa mère et lui en parlent en bien, se met petit à petit à apprécier la maison, l'ïle ,l'atmosphère qui se dégage de ce lieu où elle se sent de plus en plus à l'aise et chez elle. Au final, elle renonce totalement à vendre cette maison et décide au contraire d'y venir plus souvent.
Un roman assez lent, très introspectif, empreint de douceur et de mélancolie. Une belle écriture, des descriptions très réalistes qui donnent envie de découvrir ce lieu.
Un bon moment de lecture pour moi.

Claire, parisienne quadra et célibataire, a hérité de la maison bretonne où, enfant, elle passait ses vacances. Elle ne s'y rend plus depuis des années et décide de la mettre en vente.
Revenue sur place, elle est assaillie de souvenirs familiaux : quelques instants de complicité avec sa grand-mère pour les meilleurs, le départ de son père, la détresse de sa mère, la dérive de sa jeune soeur pour les autres.
Ce livre avait tout pour me plaire : le thème de la maison de famille et de ses secrets, le cadre du littoral breton que j'affectionne. Et pourtant, je n'ai pas été totalement conquise : le fait divers qui s'invite dans le récit m'a dérangée, la fin de l'histoire n'en est pas une… Dommage !

Ce livre m'a attiré dans une librairie en vacances. le titre, le dessin sur la couverture. Ce n'est pas mon livre préféré de l'année mais j'ai aimé la progression du personnage. L'introspection qu'elle réalise tout au long du roman. Sa sortie du brouillard qui l'entourait à son arrivée et elle en sort plus lumineuse et optimiste. Une jolie ode au monde rural aussi où l'on peut compter sur l'entraide et la bienveillance des gens qui nous entoure.

Je découvre avec plaisir cette autrice grâce à ma bibliothécaire. Avec une écriture simple, nous suivons Claire de retour en Bretagne dans une petite maison familiale dont elle souhaite se débarrasser, tant les souvenirs qui y sont attachés, sont pesants et tristes. Un événement déstabilisant va la conduire à convoquer le passé et le revisiter avec un autre regard. Finalement elle reviendra sur sa décision et fera sienne la maison. Ce livre est une introspection, mais surtout un Hymne à la beauté de la Bretagne. L'acteur principal c'est l'île Tudy, la beauté des ciels changeants, cette atmosphère tout particulière de la mer en hiver et des embruns.... J'ai très envie de découvrir cet endroit magnifique si bien décrit par une autrice qui est également peintre.

J'ai du mal à voir l'été se terminer alors je retourne en Bretagne Quelle idée de vouloir vendre la maison de vacances ????
La on a entreposé tous ses souvenirs de vacances bon ou mauvais....
Au pied du mur, est ce que Claire réussira a faire le tri dans toutes ses affaires....????
J'ai bien aimé ce roman...
C'est une belle découverte !!!!!
Une histoire de femme qui revient fouiller dans son passé...
C'est tout ce que j'aime....

📖Au-delà, on n'apercevait de la mer et du ciel qu'une seule masse grise, informe, agitée de profonds remous. J'aurais aimé peindre cela. Cette informité. Cette force aveugle. Ce chaos."En route pour le Finistère, Claire est décidée à vendre la vieille maison de l'Île-Tudy où, depuis l'enfance, elle passait ses vacances. À son arrivée, une bien mauvaise surprise l'attend, et la police doit ouvrir une enquête. Les souvenirs attachés à cette maison remontent alors : l'énigme d'une mère, la disparition d'un père, une soeur détestée... Autant de silences et questions en suspens qui trouveront peu à peu leurs réponses sur cette île du bout des terres.

C'est un livre facile à lire, bien écrit mais sans grand intérêt. Il se lit, on va jusqu'au bout presque pour être polie avec l'auteur mais je n'ai rien gardé d'exceptionnel et ne le recommanderai pas.......................................................

C'est décidé, Claire va vendre la maison du Finistère. Cette maison d'enfance où sa famille passait les étés. Des étés qu'elle préféreraient oublier, des liens qu'elle souhaiteraient briser. Sans enfants, sans compagnon, sa vie solitaire lui convient, et cette maison est le seul lien qu'il lui reste encore de sa drôle de famille. Elle quitte Paris et sous les frimas de l'automne arrive dans sa maison de Bretagne, sur l'île de Tudy, pressée de régler l'affaire en une semaine, pas plus. Mais rien ne se passe comme prévu. D'abord, les souvenirs remontent, pas de luttes possibles. Les paysages alentour, l'agencement des pièces, les meubles, et voilà les visages qui se dessinent : sa tendre mais désarmée grand-mère, sa mère froide et lointaine, sa soeur l'insaisissable Armelle dont elle est sans nouvelles, et son père adoré – le déserteur qui les a laissées toutes les trois tristes et seules. Puis l'incroyable découverte, sur le lit de son aïeule Berthe, d'un homme allongé, beau blond inconnu – ressemblant beaucoup à son propre père – inerte. Mort. S'il y aura bien une enquête policière, de suspense il n'y aura pas – dommage, d'ailleurs… la quête sera autre. Grâce à sa rencontre avec un jeune journaliste local, les souvenirs de Claire prendront chair et les zones d'ombre se dévoileront peu à peu. Un roman surannée à la douce langueur, un cheminement intérieur, des secrets de famille et la Bretagne belle et sauvage.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..

En voilà un roman simple, dans le bon sens du terme, qui se lit rapidement, et dont l'histoire est intéressante.

Un livre au ton nostalgique et mélancolique, qui se passe sur les terre Armoricaine .
Ne vous fiez pas à la quatrième de couverture, il ne s'agit pas réellement d'une enquête policière.
Il s'agit d'un moment dans le livre, mais l'histoire principale se situe plutôt sur la protagonique et ses souvenir d'enfance et de ses relations avec sa mère et sa soeur.

J'ai passé un bon moment, cela m'a donné envie de voyer en Bretagne, et de me prendre le vent de la mer en pleine tronche, cheveux au vent.

Je vous recommande de le lire, sauf si vous avez un coup de cafard, ce n'est pas forcément le bon livre pour se remonter le moral.

Claire, la quarantaine sans conjoint ni enfants, se rend dans la maison de vacances familiale dont elle a hérité, avec la ferme intention de la vendre. En arrivant sur les lieux, une macabre surprise l'attend. Cette évènement inattendu fait remonter à la surface un tas de souvenirs enfouis. La vente de la maison passe au second plan. Il faut d'abord répondre aux questions de la police...

Plus que l'intrigue policière, c'est le cheminement de Claire qui est au centre de l'histoire. Cette femme, enkystée dans le passé, est sans projet pour l'avenir. Elle vit seule à Paris, exerce un métier alimentaire et ne semble pas avoir d'amis. Elle n'a pas tourné la page d'une histoire familiale comme il en existe tant, avec ses secrets et ses non-dits.

Très honnêtement, j'ai préféré à Claire l'autre personnage de l'histoire, la maison. Je l'ai imaginée avec sa vue sur mer et son charme suranné, attendant que sa propriétaire réalise à quel point elle avait de la chance de posséder un tel lieu (même si les villas d'à côté en jettent davantage). Je n'ai pas trouvé Claire très attachante. Au fil de l'histoire, nous la sentons toutefois évoluer et aller un peu plus vers les autres. Elle ouvre enfin les yeux.

"Et je comprenais qu'une maison, ce n'était pas seulement des murs, un toit et des souvenirs de famille, doux ou cruels, mais aussi le pays où elle a été plantée. La maison de Bretagne, c'était la Bretagne, sa lumière, ses couleurs, ses parfums ! Et ses gens, surtout ses gens, qui en sont l'âme vive, avec leur gentillesse, leur simplicité, leur énergie. Sans eux, elle n'existerait pas, ma maison ! "

Marie Sizun a beaucoup de talent pour décrire les lieux et les ambiances. Son écriture est très cinématographie. "La maison de Bretagne" n'est pas mon roman préféré de l'auteur mais j'ai toutefois passé un agréable moment de lecture, un peu hors du temps.

Un roman au charme suranné.

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