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sur 289 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai vraiment eu plaisir à découvrir cette auteure que je ne connaissais pas et dont l'écriture élégante, intime, m'a séduite.
Dans cette histoire de famille, et comme le titre l'indique, il est question d'une maison, celle des vacances. Située sur une presqu'île bretonne, la maison est modeste et Claire est bien décidée à la vendre après l'avoir louée aux vacanciers.

« Oui, c'est peut-être cela qu'ils diraient, ceux de l'île. Cette maison bizarre, pas comme les autres. Pas soignée. Pas belle. Différente des villas voisines. »

Mais un drame qu'elle découvre à son arrivée, va modifier les projets de Claire en la précipitant dans les souvenirs du passé. Un jeune homme s'est introduit dans une chambre de la maison. Il ressemble étrangement à son père qui est parti alors qu'elle n'était qu'une enfant.
Claire va redécouvrir cette maison qu'elle a délaissée depuis des années, bien décidée à oublier les chagrins et les ressentiments accumulés durant toute une vie de solitude.
Chaque pièce recèle une histoire et des secrets. Peu à peu le passé refait surface et les rancoeurs s'adoucissent Elle se souvient d'Armelle, la petite soeur détestée qu'elle tenait pour responsable du départ du père. Et puis, cette mère, distante, secrète, qu'elle n'a pas su comprendre.

« Au fond du couloir, juste au bout, je n'avais pas envie non plus de m'approcher de cette pièce : la chambre des parents. Nous l'appelions comme ça alors que depuis longtemps Albert était parti et que ma mère dormait seule dans le grand lit. Comme une veuve. Comme la veuve qu'avait été sa mère. »

Après ce séjour, la vie de Claire sera différente. Apaisée, elle peut envisager de revenir dans la maison.

« J'ai refermé tous les volets de la maison, un par un, soigneusement, avec tendresse... Tout était maintenant rendu au silence et à l'obscurité. Laissé à l'attente de mon retour. »

Il y a beaucoup de mélancolie et de lenteur dans cette histoire construite comme un puzzle, reconstituant des morceaux du passé pour reconstruire un récit plus apaisé. La Bretagne avec ses habitants peu bavards mais bien présents, ses paysages superbes et changeants, se déploie sous nos yeux. Amoureuse de sa Bretagne, Marie Sizun situe tous ses romans dans cette terre qui l'inspire et elle excelle à décrire les pensées intimes de son héroïne et les méandres complexes d'une famille éclatée.

Le style délicat et sans affèteries de Marie Sizun m'a conquise et je lirai avec plaisir d'autres romans de cette auteure.
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Ça fait très longtemps que je voulais lire un livre de Marie Sizun, on m'en avait dit le plus grand bien. Voilà qui est fait et j'ai vraiment adoré son dernier et treizième roman. Déjà le titre "La maison de Bretagne" m'attirai beaucoup car j'aime beaucoup cette région. Ensuite l'éditeur "Arlea" qui m'a donné de belles lectures à parcourir.
Claire, notre héroïne, est décidée à vendre la maison familiale qui a appartenu à sa grand-mère Berthe. Elle l'avait mis en location mais ces derniers trouvaient la maison vétuste et l'agent immobilier qui s'occupait de la location lui serinait de faire des travaux qu'elle n'avait pas envie de faire. Elle avait pris une semaine pour aller dans le Finistère, pris rendez vous avec l'agent immobilier et le lendemain rendez-vous avec le notaire. Pour elle l'affaire était pliée. Mais en arrivant à destination, pleins de souvenirs, bons et moins bons lui sont venus en tête. Son père, artiste peintre parti trop tôt, sa mère Anne-Marie, décédée depuis quelques années et sa soeur Armelle qui n'a plus donné vie depuis des lustres. Une fois dans la maison, une bien mauvaise surprise l'y attend...
Ce roman m'a énormément plu, la qualité d'écriture de l'autrice, très bien écrit et accessible à tous, les paysages bretons bien décrits, on se croirait là-bas. Et cette ambiance à la fois nostalgique, difficile à certains moments et heureux à d'autres.
C'est un livre que j'ai lu en deux jours tellement le récit m'a happé et un doux regret de l'avoir fini. J'en lirai d'autres de cette autrice, c'est sûr.
Un roman que je conseille bien évidemment.
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Claire est décidée à vendre la petite maison de famille en Bretagne. Des années qu'elle n'y va plus, elle préfère la louer à des vacanciers qui se plaignent du manque de confort. L'agent immobilier se fait insistant et Claire décide de partir une semaine sur cette île du Finistère pour régler le problème. Trop de mauvais souvenirs, des rancoeurs, du désamour, il faut qu'elle se débarrasse de la maison des veuves.

Claire est célibataire, solitaire et semble ne pas avoir trouver sa place dans cette vie ou plutôt dans cette non-vie. Elle habite l'appartement familial à Paris depuis la mort de sa mère, travaille dans les assurances alors qu'elle voulait étudier les beaux-arts, bref, rien ne va.

Mais voilà, le destin s'en mêle et quand elle arrive dans la maison de Bretagne une surprise l'attend et de taille. Elle contacte la Police, une enquête est déclenchée et voilà Claire coincée pour une durée indéterminée dans cette maison qu'elle déteste.

Les souvenirs affluent, les mauvais dans un premier temps, sa mère froide et indifférente, son père qui les a abandonnées, sa petite soeur si différente, qu'elle n'aimait pas. Puis les bons, sa grand-mère Berthe avec sa douceur et son bon sens, les vacances, et l'amour de son père dont elle était la préférée et cette maison qu'elle redécouvre avec son inconfort moderne et son confort ancien. La mer qu'on observe derrière les fenêtres, le fauteuil de sa mère sous la fenêtre pour pouvoir lire, la chaudière antique, le réfrigérateur d'un autre temps, les armoires remplies d'objets et de linge de son enfance.

Les souvenirs reviennent en vagues comme la tempête qui menace en cette fin d'été. Ses remords envers sa soeur, son ressentiment envers sa mère taciturne et triste, font leur chemin et la découverte de quelques lettres et documents, le récit d'une voisine et amie de sa mère mettent à jour une vérité que Claire ne connaissait pas. Son père adoré n'était peut être pas celui qu'elle croyait et sa mère s'est peut être murée dans un silence pour protéger ses filles et renier ses propres aspirations. Berthe prenait le relais pendant les vacances auprès des filles leur apportant amour et joie.

Il est compliqué en tant que mère de ne pas révéler ce qui peut heurter ses enfants et ce qui relève de sa vie de femme. Il est compliqué en tant qu'enfant de ne pas reprocher à sa mère de lui avoir caché la vérité. La mort des parents est une façon d'apaiser l'histoire de famille. On pense connaître ses proches mais découvrir la vérité sans jugement et surtout leur personnalité peut conduire à la sérénité, ce que Claire va comprendre en une toute petite semaine. Cet inspecteur de Police ne saura jamais ce qu'il a déclenché dans la vie de Claire en plus de son enquête.

D'une écriture délicate et sensible, Marie Sizun raconte les secrets de famille et la transmission générationnelle. C'est une superbe histoire et je me sentais tellement bien dans cette maison en face de la mer en cette fin d'été.
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Claire, une célibataire ni jeune ni vieille, a posé une semaine de congés pour faire les démarches nécessaires à la vente d'une maison familiale, située en Bretagne.
Cette maison, dont elle est l'héritière, n'est pour elle qu'une source d'ennuis et ne fait remonter que de mauvais souvenirs.
Mais à peine arrivée, elle va découvrir un cadavre dans une des chambres de la maison, ce contretemps va être pour elle l'occasion de se remémorer des souvenirs d'enfance, avec son lot de chagrins et d'incompréhensions.
L'auteur a une écriture qui peut paraitre simple, mais qui est surtout très envoutante, j'ai dévoré ce roman d'une traite, ne pouvant plus le lâcher, tant j'avais envie de faire plus ample connaissance avec Claire et son étrange famille absente.
L'ambiance du roman est particulière, on est hors saison et on a l'impression que Claire, quant à elle, vit aussi un genre de vie « hors saison », une vie solitaire, routinière et assez triste au fond.
Un roman qui se dévore et qui reste longtemps en mémoire.
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Découvrir un cadavre encore frais dans une petite chambre de sa maison de vacances, vous avouerez que ce n'est pas fréquent !
Claire, une Parisienne qui pensait prendre une semaine de vacances pour vendre cette maison de Bretagne, celle de sa grand-mère qu'elle aimait mais dans laquelle il n'y avait que de mauvais souvenirs, a dû changer tous ses plans pour permettre à la police de faire son enquête.

Mais cette semaine-là est décisive pour son être intérieur, car de fil en aiguille, elle pensera à chaque membre important de sa famille, à commencer par son père qui les a abandonnées quand elle avait dix ans, puis à sa soeur et surtout à sa maman. Portant le fardeau d'une profonde culpabilité, celle de ne pas avoir fait attention à ces femmes et même de les avoir détestées, Claire porte un tout autre regard sur elles, aidée en cela par des gens bienveillants.

Ce travail profond sur sa famille et sur elle-même est accompagné d'une description particulièrement soignée : la mer, la plage, les venelles, la rivière, l'église aux cloches cristallines, le petit restaurant, les gens si accueillants, mais aussi la maison vétuste et ses chambres où tant de souvenirs s'accumulent…
Tout cela me donne envie de me rendre dans ce coin de Bretagne !

« Je comprenais qu'une maison, ce n'était pas seulement des murs, un toit et des souvenirs de famille, doux ou cruels, mais aussi le pays où elle a été plantée. La maison de Bretagne, c'était la Bretagne, sa lumière, ses couleurs, ses parfums ! Et ses gens, surtout ses gens, qui en sont l'âme vive, avec leur gentillesse, leur simplicité, leur énergie. Sans eux, elle n'existerait pas, ma maison ! »

Et ce petit roman si intimiste n'aurait pas existé non plus.
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Un dimanche d'octobre, la décision et les rendez-vous pris afin de se séparer de la maison de vacances héritée de sa grand-mère, Claire quitte Paris et arrive à l'Île-Tudy. Sur la route l'accompagnent les rappels d'autres déplacements vers ce lieu de villégiature, ceux lointains avec ses parents et sa soeur Armelle puis ceux qui ont suivi avec sa mère et sa petite soeur uniquement. Son père, un jour d'été, ici même, les avait quittées pour ne plus jamais revenir et avait trouvé la mort six ans plus tard sur une route d'Argentine.
Dans le silence automnal de cette rue déserte, seulement troublé par un des volets battant au vent, la première vision de cette maison qui a abrité toutes ses vacances d'été lui rappelle ses paroles d'alors « Jamais plus cette maison. » Mais il lui faut retourner là, boulevard de l'Océan, pousser la porte et être assaillie par le parfum nostalgique des vieilles maisons du bord de mer.
Cette maison, elle pense qu'elle ne l'aime pas. Seule l'inoubliable senteur de la mer la charme encore.

Claire craint d'entendre les lieux qui ne peuvent taire les souvenirs. Elle se méfie des chambres à l'étage et leur préfère celle contigüe à la pièce principale dans laquelle sa grand-mère dormait. Mais là, une forme immobile sur le lit accélère subitement les battements de son coeur. Des cheveux blonds désordonnés et une pensée aussi fulgurante qu'absurde, celle que son père est revenu ! Mais ce sera une confrontation avec un jeune homme mort…
L'enquête sera brève et simple mais cet évènement inattendu viendra chambouler sa décision initiale et fera voler en éclat les scellés qu'elle a posés sur les souvenirs de sa famille, sur toute cette histoire si personnelle qu'elle se refuse de regarder en face. Sont revenus à la surface la douleur de la fuite paternelle, la froideur, la voix dure et sèche de la mère, les rapports cruels et conflictuels avec Armelle.

Dans ce retour sur un passé familial, Marie Sizun ne s'est pas attachée à des révélations nettes et précises mais en dégage juste des impressions mises en lumière sous un autre jour et qui viennent modifier doucement la colère et l'amertume jusqu'alors héritées de ce passé.
Interrogeant les souvenirs, portée par des phrases courtes et percutantes, cette délicate introspection mène notre narratrice vers ce qu'elle a vécu dans cette maison de Bretagne. C'est tout d'abord son regard et son ressenti, enfermés alors dans l'enfance puis l'adolescence, qui semblent sortir tout droit des murs de la vieille habitation, mais en est-il vraiment ainsi ? Cette ambiance intérieure conjuguée à celle de ce petit coin breton vont-t-elles lui montrer une autre version des êtres qui composaient sa famille ?

Une semaine, juste une semaine pour inverser des sentiments de jadis, pour chambouler la mémoire et porter un regard différent.

Marie Sizun a ce don particulier, si sensible et délicat, pour interroger les souvenirs d'enfance et parler de la tristesse que peut abriter une vie de famille. Ici, cette maison de Bretagne nous retient dans son « odeur de salpêtre, de moisi et de sel qui est la marque des vieilles maisons d'ici. » On s'y installe avec nostalgie et on la laisse, avec émotion, revenir sur le passé de Claire. L'Île offre un charme supplémentaire, esquissée par le regard d'un peintre. On la devine aisément, cachée derrière quelques mots glissés ça et là, un petit restaurant sur le port, la vue vers Loctudy, un goéland posé sur un muret, le sable humide de la plage. Un très beau roman à glisser délicatement dans sa valise d'été… vers la Bretagne !
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Claire, célibataire qui abordera sous peu la cinquantaine, vit à Paris où elle travaille dans un cabinet d'assurances. Ses deux parents sont morts, et voilà longtemps qu'elle n'a plus aucune nouvelle de son unique soeur, qu'elle pense installée en Angleterre.

A la mort de sa mère, une demi-douzaine d'années plus tôt, elle a hérité de la maison familiale de Bretagne, qu'elle a alors mis en location meublée. Suite à un appel de l'agent immobilier local qui en assure la gestion - et qui lui demande pour la énième fois de faire quelques travaux d'aménagement et autres réparations - Claire décide de prendre deux jours de congé pour se rendre en Bretagne afin de mettre en vente la maison et s'en débarrasser ainsi définitivement : trop de souvenirs douloureux s'y rattachent.

Mais en arrivant sur place, un imprévu va la forcer à prolonger un peu son séjour, à se pencher sur son passé, ses liens avec son père (qu'elle adorait, et qui les a quittées, sa mère, sa soeur et elle lorsqu'elle avait dix ans), avec sa mère (qu'elle détestait), avec sa soeur (née cinq ans après elle et dont elle accusait la naissance d'être à l'origine de la mésentente qui aboutira à la destruction du couple de ses parents).

J'ai beaucoup apprécié la lecture de la maison de Bretagne. Marie Sizun a une écriture simple sans être simpliste. On découvre petit à petit, en même temps que Claire, l'histoire de la famille, qui est beaucoup moins limpide que ce qu'elle semblait être de prime abord.

J'ai moi aussi des souvenirs d'une maison familiale en Bretagne et j'ai retrouvé dans les descriptions de Marie Sizun aussi bien les odeurs et les sensations ressenties en ouvrant la porte un week-end d'automne que les impressions estivales, réminiscences de parties de pêche à la crevette et de balades sur le port ...

Aux lecteurs qui sont dans le même cas que moi, La maison de Bretagne ramènera à la mémoire de nombreux souvenirs. Les autres pourront tout simplement découvrir un très joli livre.

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Je retrouve avec très grand plaisir la belle écriture sensible de Marie Sizun ainsi que sa Bretagne qu'elle aime tant et qui est aussi la mienne.
Claire, la cinquantaine, employée dans une compagnie d'assurances à Paris, célibataire, sans enfant, revient, contrainte et forcée à l'Ile-Tudy, pour vendre la maison de famille où elle n'est plus venue depuis huit ans. La découverte du cadavre d'un jeune homme, dans la maison, à son arrivée l'oblige à surseoir à la vente.
La semaine qu'elle passe dans la maison fait remonter des souvenirs douloureux : un père adoré, parti lorsqu'elle avait dix ans, une mère froide, distante, une soeur plus jeune qui, très vite, tournera le dos à sa famille. Mais cette semaine lui permet de partir à la découverte de sa mère, par les rencontres de personnes qui l'ont connue et qui en trace un portrait bien différent. Petit à petit, les souvenirs s'adoucissent au fur et à mesure qu'elle découvre les non-dits, les secrets sur lesquels s'est construite sa vie qui lui a échappé. La maison, personnage à part entière, va l'aider à être elle-même, lui permettre de se réapproprier l'histoire familiale. de menaçante et inhospitalière, elle va devenir un nid accueillant où le bonheur est possible.
Ce roman est empreint de beaucoup de mélancolie mais aussi de sérénité de calme au fur et à mesure des jours qui passent et des découvertes que Claire fait sur sa mère. La plume est pleine de grâce, comme un pinceau qui ferait naître un tableau par touches successives. Ce roman, c'est aussi une déclaration d'amour à la Bretagne et plus particulièrement au Finistère sauvage, aux couleurs sans cesse changeantes du ciel et de la mer, à la vie rythmée par les marées, à la force des éléments.
Très beau moment de lecture.
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Les quelques livres que j'ai déjà découverts dans la collection 1er mille ne m'ont jamais déçue. Et celui-là ne fait pas exception à la règle. Dans La maison de Bretagne nous suivons Claire qui sur l'injonction de l'agent immobilier qui s'occupe de sa maison en Bretagne décide d'aller passer une semaine dans le village où celle-ci se situe pour aller la mettre en vente le plus rapidement possible. En effet son état de délabrement ne lui permet plus de la louer en saison. Mais voilà tout ne se passe pas comme prévu. A son arrivée, une découverte macabre va provoquer chez Claire une longue introspection sur les cinquantes années de sa vie et elle va revivre presque malgré elle son enfance son adolescence et sa vie de femme. Elle va se pencher sur les relations familiales douloureuses qu'elle a vécues, un père parti sans jamais revenir, une mère plus épouse que mère très distante de ses filles tout en les aimant, et une soeur que Claire elle-même a maltraitée et qu'elle n'a plus revue depuis plusieurs années. Notre héroïne va faire le point sur tous les sentiments qu'elle a éprouvés, de haine, d'amour, va rencontrer à travers divers écrits et grâce à une voisine devenue amie de cette femme si claquemurée en elle-même une mère qui n'était pas celle qu'elle a côtoyée tout le long de sa vie. C'est un récit poignant, triste mais toutefois empreint de lumière et d'espoir et pour ne rien gâcher le magnifique décor de la Bretagne lui sert d'écrin.
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Le titre m'intriguait, la maison de Bretagne : tout était réuni pour me plaire, m'inviter à la déconnexion. Et je dois dire que l'invitation a dépassé mes espérances. J'ai lu ce livre en une journée, happée par l'ambiance qui s'en dégage, si douce, si englobante, si pleine de justesse. L'écrivaine possède un style à la fois simple et plein de petites subtilités. Bref, un vrai plaisir de lecture, et un livre que je pourrais presque relire tellement il me réconforte !
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