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EAN : 9782724209600
416 pages
France loisirs (30/11/-1)
3.72/5   9 notes
Résumé :
La guerre entre les Américains et les Indiens Séminoles tire à sa fin en Floride. Mais ses derniers épisodes comptent parmi les plus durs de toute la campagne; les adversaires s'acharnent, sentant tous approcher la conclusion.
Le docteur Royal Coe, chirurgien et non soldat, a fait tout ce qu'il a pu pour promouvoir une entente entre les forces en présence; leur opposition est malheureusement irréductible et, après avoir pendant des années soigné les Séminoles... >Voir plus
Que lire après Noirs sont les cheveux de ma bien-aiméeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Franck G. Slaughter est un médecin et romancier américain né en 1908 et mort en 2001, auteur d'une soixantaine de romans historiques et de romans sentimentaux, pour lesquels il s'inspire souvent de son expérience de médecin. Aujourd'hui oublié, cet auteur prolifique connut son heure de gloire dans les années 50 surtout parmi un public féminin toujours avide de belles histoires d'amour (pourquoi pas, après tout??)
Dans ma jeunesse, j'ai lu quelques-uns de ses romans, notamment "Noirs sont les cheveux de ma bien-aimée" que j'ai lu deux fois tant j'ai apprécié cette histoire d'amour, certes, mais dont le message de tolérance a résonné profondément en moi.
Ce roman, dont l'intrigue se situe à l'époque des guerres indiennes, propose un très beau portrait de femme.
Je reconnais que tous les romans de Slaughter sont de qualité inégale. Cependant, je vous encourage vraiment à (re)découvrir cet auteur.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Regrettez-vous d'être venue ?
Mary Grant tendit son visage au vent de la mer et respira à fond :
- Pas une minute ! Pas une seconde ! J'ai été prisonnière toute ma vie. Ça valait la peine - même si je dois retourner derrière les barreaux.
- Avec ... votre père comme geôlier ? questionna-t-il.
- Il m'enfermerait pour mon bien, cela va de soi. C'est une habitude que les hommes ont prise avec les dames - depuis que les dames sont inventées !
- La vertu de la femme, la plus grande invention de l'homme !
La fossette se creusa. Fort.
- Tiens, tiens ! Vous lisez donc Balzac, docteur ? Je n'aurais pas cru qu'il figurait dans votre bibliothèque.
- Il n'y a qu'un Français pour énoncer si simplement une vérité fondamentale.
- Vous comprenez donc ma révolte, même si vous ne l'approuvez pas ?
- Je comprends et j'approuve tout à la fois, Mary. (...)
Tous les êtres humains aspirent à la liberté, affirma-t-il. Pourquoi les dames feraient-elles exceptions ?
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Qu’il fût ivre ou sobre, son visage lunaire était toujours d’une trompeuse douceur.
La torsion du coin de sa bouche, quand il offrait son sourire contrit et navré, faisait penser à la moue d’un enfant, tant qu’on n’avait pas remarqué les dents
– saillantes les unes, cassées les autres – entre les lèvres boudeuses, le nez brisé qui dominait l’ensemble.
Dan Evans, encore qu’il portât de nombreuses cicatrices,
témoignages des blessures que lui avait infligées la vie, avait toujours conservé intacte sa bonne humeur. Ses amis assuraient qu’il était le plus riche
propriétaire terrien de toute la Floride, en même temps que celui sur lequel on pouvait le plus sûrement compter. Ses ennemis eux-mêmes (car, comme beaucoup de fils de leurs propres œuvres, il avait, au cours de son ascension, piétiné plus
d’un visage) tiraient leur chapeau à son compte en banque et ajoutaient qu’il était un peu moins digne de confiance qu’un barracuda.
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Il se décida à forcer tous ses muscles, à donner leur maximum à chaque brasse : c’était ridicule qu’une femme pût le distancer
longtemps à la nage, même une femme rendue folle par la terreur. Pendant une bonne centaine de yards, la distance entre eux cessa de s’accroître, demeura inchangée. Puis il commença à gagner sur elle, pied à pied. Il lui vit tourner la tête juste une fois, pour mesurer du regard sa proximité, vit qu’elle
donnait un effort surhumain, à s’en faire éclater cœur, pour un dernier sprint, dans sa volonté de le distancer définitivement. Alors il enfonça son visage dans l’eau et donna tout ce qui lui restait de vitalité pour parvenir à la
rejoindre avant qu’elle fût trop loin de la terre ferme pour pouvoir rentrer.
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Quand un homme tourne le dos à l’héritage de son père, à sa carrière qui fut la carrière de son père, quand il se lance tête
baissée dans le désert sauvage, il n’a aucun droit à espérer la pitié. Quand ce même homme tourne, en outre, le dos à la vie pour se mettre à peindre des aquarelles
représentant des hérons et des spatules, pour collectionner des spécimens à l’intention d’un naturaliste que le ministère de la Guerre même considère comme
un tantinet déséquilibré, il n’a d’autre droit que de lever un sourcil désabusé, si son monde le juge sur les apparences.
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Mary, il en avait la certitude, trouverait que les keys étaient ce qu’on pouvait rêver de mieux pour une lune de miel. L’idéal, en somme. Ils vivraient ensemble, innocents et passionnés autant que les deux premiers occupants du Jardin, avant que s’y manifestât le Serpent de la Sagesse. Nus et sans honte, ils pêcheraient et chasseraient le jour, nageraient quand bon leur semblerait, dormiraient quand
ils se sentiraient fatigués, que ce fût pendant le silence de la sieste des après-midi ou dans le bleu sombre des après-minuit.
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