AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 10152 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Toujours la même et éternelle question : comment doit-on juger un Goncourt ? Doit-on être plus exigeant sur la qualité littéraire, sur l'originalité ? Doit-on reprocher à l'auteur un prix qu'il n'a pas non plus quémandé, même s'il lui est évidemment très utile ?

J'avais plutôt entendu des avis assez grinçants sur la mouture 2016, en tout cas des avis mitigés. Force est de constater tout d'abord que le sujet du livre est plutôt un sujet typique des téléfilms de milieu d'après midi ou de deuxième partie de soirée sur M6: pas un gage de folle originalité ni de lecture passionnante.

Le traitement narratif tente quelques trouvailles, mais sans non plus révolutionner le genre romanesque: une fin annoncée dès le début, quelques changements de points de vue, mais une structure qui reste classique.

Le style alors ? Plutôt simplissime, se lisant très vite comme du Nothomb, pas désagréable mais pas transcendant. Certaines belles descriptions de paysages, vivants et sans trop d'artifices pompeux.

Que nous reste-t-il alors pour rentrer dans les critères d'un livre primé ? On sauvera quelques tableaux de personnages assez justes, des peintures sociales plutôt nuancées la plupart du temps, même si quelques poncifs ne sont pas évités. Le quotidien familial est dépeint avec minutie pour bien y développer la mécanique de l'engrenage de l'horreur... mais de là à en faire le meilleur livre de toute une année littéraire...

Bref, on peine à comprendre les raisons de ce prix qui tombe sur les épaules d'une jeune auteure qui m'a semblée elle-même surprise dans les reportages où je l'ai vue parler de cette bonne nouvelle du prix le plus prestigieux de l'édition française. Des combines d'édition alors ? Certains prix ne peuvent que donner de l'eau au moulin de ces suppositions, heureusement contrebalancées par de vraies trouvailles certaines années... Mais sont-elles le fruit d'un heureux hasard ou d'une vraie séléction consciencieuse ? A vous de juger...
Commenter  J’apprécie          412
Chanson douce, fable tragique qui trouve son origine dans un fait divers américain survenu en 2012 explore un couple jusque-là négligé en littérature : celui formé par une mère et la nourrice à domicile de ses enfants.
Comme chacun(e) sait, ce court roman a apporté le Goncourt à son auteure, et selon moi, c'est plutôt mérité.
Sous un style sec et tranchant très agréable à lire, Leïla Slimani portraitiste ainsi la face sombre de notre époque, avec sa conception particulière de l'amour et de l'éducation, les rapports de domination et d'argent, les préjugés de classe ou de culture.
Enfin, et surtout, la solitude ordinaire.

Des éclats de poésie ténébreuse jaillissent de ça de là pour nous dire l'extrême misère affective et sociale dont on peut mourir à petit feu dans notre monde moderne, sans que personne ne le remarque.
C'est, je pense, le vrai drame de ce livre, avant la question du rapport mère / nounou, l'origine de ce drame me semblant se trouver dans la structure psychique induite autrefois par les proches de Louise.

Ce qui est également intéressant c'est que le curseur du suspense se construise autour de :
Comment en est-on arrivé là ?
Pourquoi Louise, la nounou a-t-elle connu cette dérive, si dérive il y a eu ?

On sent que la romancière a beaucoup d'empathie pour ses deux personnages féminins.
- pour Myriam, la mère qui veut tellement bien faire, tout en étant écartelée entre plusieurs désirs, comme le sont de très nombreuses mères
- pour la mystérieuse nounou qui vit dans une détresse extrême depuis toujours et se montre incapable de quérir de l'aide lorsqu'elle est au plus mal.

Ce roman interroge nettement la place de la femme dans notre société, dite féministe et montre l'isolement que la grande pauvreté provoque insidieusement ; mais c'est surtout un mal être psychologique évident qui caractérise la nourrice par un manque de confiance en soi, repli, évitement social, famille borderline .
Personne ne peut avancer sainement sans valorisation, sans chaleur, sans contact ... sans chanson douce.
Ce livre nous le rappelle.

Voici donc le portrait croisé et hypnotisant, sorte de huit clos, d'une famille ordinaire au contact d'une " âme lestée de cailloux".
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, mais je ne peux pas dire que j'ai été enthousiasmée.



Lien : http://justelire.fr/chanson-..
Commenter  J’apprécie          395
Louise subit. Sa grossesse, sa maternité, son mariage, les dettes de son mari décédé, le déclassement social. Elle passe à travers la vie, femme déséquilibrée mais à l'apparence parfaite. Elle subit sans rien demander, sans se battre, indifférente, jusqu'à la fin où elle massacre froidement deux malheureux enfants qui ne lui ont rien demandé, qu'un peu de tendresse et d'attention. Et tente de se donner la mort. Sans succès.

Que penser de ce sinistre fait divers ?
Drame de la femme qui travaille et laisse ses enfants à la première venue ? Mais le métier de nourrice est vieux comme le monde...
Drame du manque de communication dans une société où l'on est trop pressé ? Mais il a toujours été très difficile de déceler la faille, de percevoir la folie chez des êtres en apparence normale. Surtout que tuer un enfant, particulièrement un bébé, est de l'ordre de l'inconcevable.

On sait dès les premières pages ce qui s'est passé. On n'en sait guère plus à la fin. Car face au meurtre d'un innocent, il n'y a rien à expliquer, rien à dire. C'est l'horreur, l'impensable.

Et notre drame à nous c'est de vouloir comprendre. C'est ce qui fait la limite de ce roman. Et aussi sa force. Car on veut aller jusqu'au bout, on veut en savoir plus, comment l'horreur peut survenir dans nos existences si bien protégées, et comme tout amateur de fait divers, on est finalement déçu. Car l'explication attendue est impossible. Et on reste habité par un sentiment de malaise. Et pas vraiment convaincu, malgré ses qualités littéraires, par un livre qui a pourtant connu un tel succès...
Commenter  J’apprécie          380
Etonnant, ce prix Goncourt ! Un livre court, qui peint plus un portrait qu'il ne raconte une histoire… Un roman qui se lit facilement, bien écrit mais sans profondeur. Regret : tout au long du récit, il n'apparaît pas un portrait fouillé de cette nounou parfaite au départ ; ce qui aurait dû être le coeur de cette histoire - la progression de la folie, comment la nounou en est arrivé au passage à l'acte - n'est pas abordé. le lecteur ne ressent pas vraiment la bascule de Louise et le point de non-retour et on s'ennuie même un peu à la fin alors que l'on devrait sentir le suspense monter : un suspense inexistant à la lecture des pages. Une fin décevante qui manque terriblement d'imagination et comme l'intrigue est dévoilée dès le début du premier chapitre, je m'attendais à un dénouement qui soit à la hauteur et non à une fin en points de suspension…..

Commenter  J’apprécie          3614
Dès la première ligne, la sentence tombe comme un couperet : « le bébé est mort ».
Le ton est donné et grâce à ce stratagème qui consiste à commencer par la fin de tout, le suspense peut commencer.

Pourtant, Paul et Myriam l'avaient bien sélectionnée leur nounou. Ils avaient éliminé d'emblée les sans-papiers qui n'oseraient pas appeler les secours en cas de problème, les mères d'enfants en bas âge qui allaient manquer de flexibilité, les femmes plus âgées qui manqueraient d'énergie… Et Louise était arrivé, l'air sérieux et de solides recommandations dans la poche. Surtout, les enfants l'avaient tout de suite adoptée. La nounou parfaite, celle avec qui on pense qu'on va sympathiser et à qui on proposera de venir en vacances.

Sans grande fioriture dans son style, Leïla Slimani plombe l'ambiance au fur et à mesure qu'elle déroule son récit. Par touche, insidieusement, le malaise s'installe dans la famille et chez le lecteur. Un peu comme les parents, au début, on ne sait pas trop pourquoi, mais on sent que quelque chose ne va pas. Plus on avance dans le roman, et plus le lecteur dispose d'éléments troublants dont les parents ne soupçonnent pas l'existence. L'ambiance entre les adultes vire assez vite au glauque sans que l'autrice ne doive vraiment imposer cette vision.

Quand on y pense, on ne sait pas grand-chose des personnages. L'autrice ne nous fait pas vraiment entrer dans leur intimité alors qu'on a l'impression d'y être constamment plongé. Impression très étrange qui ajoute un malaise au malaise…
Pour augmenter le suspense, quelques chapitres centrés sur des personnages secondaires, et temporellement décalés par rapport au déroulé de l'intrigue, titillent le lecteur. Grâce à ceux-ci et aussi au fait que l'on ressent bien que l'attitude des parents vis-à-vis de la nounou change pour passer de l'arrogance inconsciente de l'employeur à l'évitement volontaire qu'ils tentent maladroitement de dissimuler, la tension monte tout au long de la lecture et le lecteur n'attend qu'une chose, comprendre comment on peut en être arrivé à la première ligne du roman.

Et c'est là, pour moi, le hic parce que la fin m'a déçue en me laissant vraiment sur ma faim. Je n'ai rien contre les fins ouvertes mais cette fois, j'ai comme un goût amer d'inachevé.
La plume de l'autrice m'ayant séduite, je me laisserai néanmoins tenter par un autre de ses romans.
Commenter  J’apprécie          340
Et bien voilà, j'ai enfin lu ce bouquin dont tout le monde parle. J'ai enfin lu ce Prix Goncourt... et je dois dire que, malheureusement, je n'ai pas été si emballée que ça. J'ai trouvé l'histoire plutôt intéressante ; cette lente descente aux enfers de la nounou prise d'un mal de vivre est plutôt bien décrite. Mais.... je n'ai trouvé aucun des personnages attachants, pas même les parents, caricatures d'un couple carriéristes, pas même la belle famille, un brin envahissant, pas même les enfants, gâtés et petites pestes... En fait, ironiquement, la seule qui m'a émue, un peu, c'est cette fameuse nounou... Bon, je l'ai lu, et j'en suis contente, mais ce n'est pas un livre qui me restera en tête bien longtemps. Mais j'ai tout de même découvert une plume, qui est plutôt belle... et je me risquerai sans doute à lire encore du Slimani. J'ai tout de même une question qui me turlupine, pourquoi donc elle a raflée la place au Goncourt à Gaël Faye et son Petit pays, qui était en liste pour ce prestigieux prix et qui, pour moi, était 100 meilleur ?
Commenter  J’apprécie          343
Du matin au soir la vie urbaine semble être un enchaînement d'injonctions programmées qui se déclenchent à heure fixe. Réussir sa vie demande une soumission ordonnée qui commence dès potron-minet.

6h: le soleil n'a pas encore diffusé une esquisse de rayon que la lueur du smartphone déchire la nuit paisible de Monsieur Tout-le-monde et hurle son “réveille-toi !” quotidien. Réflexe de Pavlov oblige, l'humain s'exécute. Les yeux mi-clos, il pousse la porte de la salle de bain et appuie sur l'interrupteur afin de découvrir ce que va lui dire son beau miroir pour aujourd'hui. Rien de différent que la veille en somme: “rentre dans un canon de beauté!”. Il obéit et fait le nécessaire pour être socialement acceptable.

6:30: nul besoin de réveiller les enfants, ils sont déjà attablés dans la cuisine, les yeux rivés sur Netflix tout en mangeant des céréales trop sucrées mais bio. Il s'agit d'un petit garçon et d'une fille. Personne ne sait expliquer pourquoi, mais avoir un garçon et une fille est une obligation irrationnelle qui permet d'engranger des points supplémentaires dans le concours de la vie parfaite 2.0.

6h45: Madame Tout-le-monde est stressée. Elle se brosse les dents tout en peaufinant les diapositives de la présentation qu'elle doit faire aujourd'hui devant le conseil d'administration de l'entreprise pour laquelle elle travaille. Peut-être cela lui permettra-t-elle, enfin, de grimper dans la hiérarchie professionnelle. “Applique-toi aujourd'hui!” martèle son cerveau.

7h: Elle jette un regard inquiet sur sa montre connectée et décide de rompre la torpeur matinale avec son classique “dépêchez-vous-on-va-être-en-retard !”. Bref, un début de journée similaire à tant d'autres pour cette famille.

Vous l'aurez compris, je pourrais continuer longtemps avec cette famille fictive qui ressemble un peu à celle du roman de Leïla SlimaniChanson douce”. Je vous propose ici une brève analyse de ce livre auréolé du prix Goncourt 2016.

L'histoire commence par un incipit coup de poing et un phrasé taillé au scalpel pour cette histoire de meurtre dans une famille parisienne. L'autrice ne nous accorde pas le droit de respirer lors de ces premières phrases et nous décrit sur un ton glacial la scène d'après-crime:

“Le bébé est mort. Il a suffi de quelques secondes. le médecin a assuré qu'il n'avait pas souffert. On l'a couché dans une housse grise et on a fait glisser la fermeture éclair sur le corps désarticulé qui flottait au milieu des jouets. La petite, elle, était, encore vivante quand les secours sont arrivés. Elle s'est battue comme un fauve. On a retrouvé des traces de lutte, des morceaux de peau sous ses ongles mous.”

Passé outre ces premières pages terrifiantes, le livre prend une tournure particulière. Non il ne s'agit pas d'un livre psychologique où la tension est palpable et le suspense insoutenable mais d'une immersion dans un certain milieu parisien. Leïla Slimani décrit la vie d'une famille urbaine et ses multiples petits ratés, ses contradictions, son vide existentiel. La plume de l'autrice sait se faire acerbe quand il est question d'entrer dans l'intimité des protagonistes. Ils sont telle une coquille creuse. Une enveloppe sociale présentable mais un profond vide intérieur. Nous ne pouvons nous empêcher de penser à nos vies modernes derrière la description de ces personnages. Sommes-nous aussi pitoyables qu'eux? L'enchaînement de nos actions n'est-il qu'une mise à distance de nous-mêmes? A ce titre, ce roman est un pavé jeté dans la marre de nos existences.

“La vie est devenue une succession de tâches, d'engagements à remplir, de rendez-vous à ne pas manquer, Myriam et Paul sont débordés. Ils aiment à le répéter comme si cet épuisement était le signe avant-coureur de la réussite.”

Au niveau de la structure du roman, les chapitres sont courts. Cela permet de donner du rythme et une fluidité à une histoire qui aurait tendance à tourner en rond. Et c'est bien là le principal écueil du livre: comment garder l'attention du lecteur quand tout a été si bien expliqué dans les premières pages du roman?

C'est ainsi que l'écriture, qui semblait parfaitement aiguisée au début, peut finir par se retourner contre elle-même. Elle aurait même tendance à délaver ces personnages qui n'ont déjà pas la peau très épaisse. Ce style me fait penser à ces musiques trop parfaites qui, du coup, finissent par perdre tout intérêt et sonnent de manière insipide. C'est d'ailleurs peut-être cela qui manque au roman de Leïla Slimani: une petite musique qui nous reste en tête, des changements de rythme, du bruit, des odeurs et des couleurs. Mais peut-être cette écriture passée au désinfectant est un coup de génie de Leïla Slimani pour décrire au plus près ce qu'est un double meurtre dans une société totalement aseptisée?

Chacun trouvera sa réponse … ou pas.
Lien : https://lespetitesanalyses.c..
Commenter  J’apprécie          324
Canicule aujourd'hui sur Lyon !
Un temps ideal pour se réfugier dans une pièce fraiche ou dans un coin ombragé du jardin, et dévorer le Goncourt 2016.
L'histoire en elle même m'a intéressée, ayant eu affaire par le passé à une nounou '"dérangée" et dont nous nous sommes séparés sur le champs, dès que nos doutes sur son comportement se sont avérés...
J'ai aimé cette écriture fluide et parfois aseptisée.
J'ai été touchée par le descriptif de ces 2 vies en parallèle, mais qui se rejoignent aux enfants.
J'ai souvent pensé à ces différences de vie, entre nous et ces personnes qui se sont succédé à la maison, dans notre intimité, pour s'occuper de ce que nous avions de plus précieux : nos filles.
Et comme j'ai été soulagée lorsque je n'ai plus eu besoin de ces aides là...

Un livre bien écrit et intéressant, mais dont je suis néanmoins réservée quant au fait qu'il ait été désigné Goncourt 2016.
Commenter  J’apprécie          321
Par sa grande disponibilité, étant à la fois nounou, cuisinière, couturière et femme de ménage, Louise, secrète et un peu mystérieuse, va gagner rapidement l'affection des enfants et surtout se rendre totalement indispensable aux yeux de Myriam et de Paul, parents surbookés.

Progressivement, une dépendance mutuelle va s'installer. Au point que la nounou, fragile psychologiquement, ne vivra plus qu'à travers cette famille dont elle souhaite faire partie intégrante jusqu'à vouloir la régenter selon ses désirs… et que le couple se sente piégé.

Dès les premières pages, on se sent happer par cette histoire qui commence par un drame insoutenable. On veut savoir ce qui s'est passé jusqu' à ce jour où tout a basculé et surtout comprendre pourquoi et comment Louise en est venue à commettre cet acte horrible. L'auteure, à travers cette histoire, traite de plusieurs sujets : la dépendance affective, la souffrance psychologique, l'éducation, les rapports patron/employé, les différences sociales et culturelles.

Je remercie les Editions Gallimard et Babelio pour cette découverte. Afin de respecter le plan de communication, pour ce livre qui fait partie de la prochaine rentrée littéraire, il nous a été demandé d'attendre le 18 août pour publier notre critique. D'autres ont déjà posté la leur, donc vous ne m'en voudrez pas si je poste la mienne avec un jour d'avance.
Commenter  J’apprécie          322
Bien sûr je n'ai pas lâché ce livre. Mais est-ce pour de bonnes raisons ?



A partir de la moitié du livre, j'ai gardé tout du long une impression désagréable : celle de me comporter en voyeuse. Et je suis sortie de cette lecture avec la désagréable impression de m'être fait flouer.



Un livre peut raconter un fait réel, un fait divers, il s'agit dans ce cas d'un récit. Ce n'est pas le cas ici. Peut-être l'histoire est-elle inspirée d'un fait divers. Mais uniquement pour l'idée de départ. Leïla Slimani nous propose donc une « pure » fiction. Dans ce cas, je m'attendais à être un peu plus guidée dans l'opinion que l'on peut se faire de cette nounou.

Le style est certainement à la hauteur du prix qu'a reçu ce roman. Il sert avantageusement le malaise qui se met en place dans la tête et dans les tripes du lecteur.

Mais les personnages ne m'ont pas convaincu tout à fait. Puisque le narrateur se partage entre la nounou et Myriam, la maman, il eut fallu, pour ce qui me concerne, que l'histoire de Myriam soit plus fouillée. On reste tellement en surface que tout chez elle m'a paru caricatural.

Ensuite pour Louise, la nounou, et donc pour le drame en lui-même, j'aurais aimé un point de vue plus tranché. Je sais que d'autres lecteurs ont justement apprécié que l'explication du drame reste ouverte à l'exploration des possibles.



Finalement, un grand bof que je n'arrive pas tout à fait à exprimer ni à expliquer.



Tiens, un petit air parce que cela faisait longtemps et que cette chanson colle bien à mon ressenti…

« Tout doucement
Envie de changer d'atmosphère, d'altitude
Tout doucement
Besoin d'amour pour remplacer l'habitude
Tout simplement
Arrêter les minutes supplémentaires
Qui font de ma vie un enfer
Je l'aime encore mais plus vraiment.

[…] »

Extrait de Tout doucement de Bibie :
https://www.youtube.com/watch?v=w93WsUpl9Gs

Lien : https://chargedame.wordpress..
Commenter  J’apprécie          312




Lecteurs (19656) Voir plus



Quiz Voir plus

Une Chanson pas si Douce

Choisissez parmi les choix offerts : l'objet de discorde qu'un soir, Myriam - cette dernière fatiguée, rentrant du travail dans son appartement plongé dans le noir - découvre au centre d'une petite table où mangent Louise et les enfants de Paul.

Un jouet brisé
Une boîte qui contenait trois pâtes
Une carcasse de poulet
Des mégots de cigarettes

6 questions
37 lecteurs ont répondu
Thème : Chanson douce de Leïla SlimaniCréer un quiz sur ce livre

{* *}