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4

sur 204 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'été 1942 en France fut marqué par l'obligation du port de l'etoile jaune pour les israélites et c'est aussi la periode des grandes rafles.
C'est dans cette periode de l'histoire que Romain Slocombe nous plonge avec l'etoile jaune de l'inspecteur Sadorski. Il s'agit du deuxième roman avec son personnage récurent Leon Sadorski. Ce personnage est toujours aussi cynique et on aime toujours autant le détester.

Les recherches de l'auteur ont été colossales pour nous livrer ce récit aussi précis. On découvre au fil des chapitres la préparation et la mise en action de la rafle du Vel'dhiv le 16 juillet 1942, qui ne fera qu'alimenter le genodice des juifs, durant la seconde guerre mondiale, qu'est la shoah. Ce drame n'apparait qu'en toile de fond dans l'enquête menée par ce flic collabo, suite à une explosion meurtrière dans un bar et à la découverte du cadavre d'une femme dans une forêt. Leon Sadorski sera tiraillé entre ses fantasmes envers sa jeune voisine juive et son envie de servir l'occupant.
La plume de Romain Slocombe est precise et captivante.

A la fin de ce livre me revient en tête cette citation : " Ceux qui ne connaissent pas l'histoire s'exposent à ce qu'elle recommence" - Elie Wiesel, philosophe et rescapé des camps d'Auschwitz et de Buchenwald -
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La rafle du Vel d'Hiv' est dépeinte dans toute son horreur; l'auteur s'appuie comme toujours sur une excellente documentation. Plus encore que l'intrigue policière, c'est ce passage qui m'a le plus profondément marqué; le tableau des différentes attitudes de la part des policiers est intéressant. Mais encore une fois, c'est une noirceur désespérée qui caractérise ce volume.
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C'est un roman, très documenté : on entre de plein fouet dans L Histoire et on suit le déroulement des arrestations de la Rafle du Vel d'hiv.

L'auteur incorpore des documents authentiques comme par exemple la liste que l'on peut nommer d'absurde et d'incohérente des règles concernant les personnes à arrêter : linge, nourriture à emporter...).

Ce livre, il ne faut pas se voiler la face, a le mérite de montrer l'attitude d'une partie de la population qui pouvait être toute à la fois antisémite, nationaliste, pétainiste, anticommuniste et résolument collaboratrice.

On peut s'étonner aussi que des gens habitués à vivre en bon voisinage change au point de dénoncer ses voisins, voire des membres de sa famille.
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Paris. 1942.

Après un passage par la Gestapo à Berlin, où il a connu des heures, des jours, difficiles, l'inspecteur Sadorski est de retour à Paris, toujours aussi désireux de débarrasser la France des juifs à qui il reproche tout et n'importe quoi… Comme beaucoup de « bons »et « vrais » Français à la même époque…
Il déteste tous les juifs, mais pas nécessairement toutes les juives lorsqu'elles sont jeunes et jolies. Tenez, par exemple, notre « brave » policier est obsédé par sa jeune voisine juive, Julie Odwak, une lycéenne dont il a fait interner la mère pour balayer les obstacles qui pourraient l'empêcher de la glisser dans son lit. Quant au père, cela fait un bail qu'il a été déporté. Pourtant, Sadorski est marié et se livre matin et soir à des parties de jambes en l'air avec sa charmante épouse. Qu'à cela ne tienne, il faut que Julie vienne habiter chez lui sous prétexte d'échapper aux rafles… auxquelles Sadorski participe en manifestant beaucoup de zèle.

Le 29 mai 1942 explose une bombe dans un café assidument fréquenté par les Brigades spéciales. Voilà qui ne saurait rester impuni. Sadorski, en bon flic, va suivre l'affaire de très près.
Prenant un congé, dans un cadre bucolique en compagnie de son épouse, notre poulet va tomber sur le cadavre d'une femme complètement dépouillée, assassinée par balles. Notre fin limier tient à résoudre cette énigme…

Critique :

Toujours aussi bien documenté, Romain Slocombe entraîne le lecteur de suspense en suspense, se basant sur des faits historiques dont il donne les sources à la fin de l'ouvrage. Il dépeint une société française largement antisémite, où seul un petit nombre de citoyens, de policiers et de gendarmes montre de la compassion pour ces femmes, ces hommes et ces enfants juifs traités de façon innommable par les autorités françaises, aux ordres de Pétain, Laval et Bousquet, qui vont bien au-delà des exigences allemandes.
L'inhumanité des traitements subis par les juifs, mais aussi par les résistants, est décrite de façon qui pourrait paraître excessive à certains et qui, pourtant, est corroborée par bien des témoignages de survivants. Les pulsions sadiques de crapules patentées officiant dans les « forces de l'ordre » en viennent même parfois à dégoûter un Léon Sadorski qui n'a rien d'un enfant de coeur.
L'écrivain nous donne à voir un être des plus odieux à qui il arrive quelquefois de se montrer compatissant. le lecteur en viendrait presque à éprouver de la sympathie pour cet infâme cloporte qu'est Léon Sadorski. J'ai dit presque ! Car très vite notre inspecteur principal nous prouve à quel point il est haïssable, toujours prêt à commettre les actes les plus vils pour satisfaire ses pulsions, tout en faisant preuve d'une hypocrisie digne des plus grands faux-culs. Remarquez qu'une confession suivie de quelques « Pater noster » et « Ave Maria » suffisent à apaiser sa conscience.
La description que Romain Slocombe donne du Vél' d'Hiv est bien plus réaliste que les images dont on dispose.
Le rôle du parti communiste français est aussi bien évoqué rappelant qu'il a fait ami-ami avec les Nazis au début de la guerre jusqu'à ce que l'Allemagne envahisse l'URSS… Des rivalités qui n'avaient pas grand-chose à voir avec la politique ont aussi amené des « camarades » à commettre des actes détestables… entre eux !
Un immense roman qui donne un excellent aperçu de ce que pouvait être la vie à Paris en 1942, année où l'on compte encore beaucoup d'admirateurs français de Monsieur Hitler et des Nazis.
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Ce second volume des péripéties du lamentable inspecteur Léon Sadorski est une grande réussite.
L'ambiance sous l'occupation nous est habilement rendue. Et la narration de la mise en oeuvre de la terrible rafle du « Vel' d'Hiv' » m'a fortement bouleversé. Un polar remarquable pour saisir cette période toute multiforme et malsaine.
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Je n'ai pas souvent croisé au fil de mes lectures, de personnage central ; de héros, il n'en est pas question, qui soit une parfaite ordure. C'est le cas de ce Léon Sadorski que l'on suit dans ce roman policier en même temps que l'on vit, l'une si ce n 'est l'heure la plus sombre de.notre histoire à savoir l'occupation, la collaboration et la persécution des Juifs avec une description de la rafle du Vel d'Hiv qui vous laisse estomaqué. Ce Léon Sadorski est un inspecteur de police antisémite, zélé, prompt à faire la chasse aux communistes et résistants, pitoyable dans sa veulerie, concupiscent puisqu'il nourrit des pensées troubles pour la jeune Julie Odwak , juive dont la mère a été arrêtée et internée. Oh, notre personnage fait ce qu'il peut pour aider qui cela l'arrange d'aider, jamais pour de l'altruisme pur, son tailleur juif trop talentueux pour le laisser partir à Drancy, cette jeune femme juive Chana qui a dû lui céder pour ne pas être arrêtée. le récit est passionnant, les diverses enquêtes menées par cette ordure contiennent leur dose de suspense et même d'émotion quand on songe à ces véritables héros que sont les résistants hommes et femmes. En tournant les pages, Je souhaitais que ce sale type ait son compte...Je ne dévoilerai rien...Cette lecture a été un bonheur . Romain Slocombe a fourni un travail fort bien documenté. Son ecriture est agréable et addictive, difficile de lâcher cet ouvrage.J'espère que vous y prendrez autant de plaisir que moi. Je vais m'empresser de retrouver ce sale type dans le prochain opus.Je n'ai pas lu le premier tome : "l'affaire Sadorski" et cela n' a pas été un problème, loin de là.
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L étoile jaune de l'inspecteur Sadorski
Paris 29 mai 1942, une bombe explose dans un café proche du palais de justice ou viennent boire un verre les policiers du service des brigades spéciales entre deux séances de tortures sur des juifs, des communistes et toutes personnes qualifiées dans cette période de terroristes. Cette explosion se révélera précipitée, mais en entendant dans les hautes sphères de cette police aux ordres de Vichy l'on veut du résultat. Peu importe les méthodes, les violences, ce qui compte c'est que les terroristes parlent. Lors de cet attentat plusieurs blessés sont relevés et deux morts. L'inspecteur Sadorski revenant de vacances est désigné comme enquêteur. Quelques jours plus tard faisant une escapade à vélo avec son épouse , il se retrouve dans l'orée d'un petit bois tombe sur le cadavre d'une femme totalement dénudée, la tête fracassée. Il mettra un bon moment à relier toutes ces histoires entre-elles. Outre ces deux affaires qui vont s'entrechoquer, il participe en tant qu'inspecteur à la grande rafle du Vel d'Hiv exigée par les Allemands et mis en oeuvre avec beaucoup de pugnacité par la police Française. « A l'instigation des nazis et au nom de l'État français, une action mémorable qui se gravera dans les esprits sous le nom insolite de rafle du Vel'd'Hiv. On en parlera encore des décennies plus tard et même au siècle suivant. 9 000 courageux fonctionnaires, policiers, gendarmes solidement armés et équipés pour faire la guerre à des femmes, des vieillards, des adolescents, des alités, des nourrissons, des opérés de la veille, arrachés de leurs lits et même quelques cadavres de juifs morts de maladie » qui seront conduits en bus réquisitionné dans des lieux de rétention avant leur départ vers d'autres destinations et pour beaucoup les chambres à gaz . Il faut lire la description de cette journée dans le chapitre intitulé « La Chasse au Juif » ou l'on ressent la brutalité, la bestialité de ces fonctionnaires qui auront pour ceux que la justice des hommes rattrapera à la fin de la Guerre l'excuse «  que nous n'avons fait que d'obéir à des ordres. »
L'inspecteur Sadorski, au fil de cette histoire se décrivant lui même comme pétainiste, anticommuniste notoire anti-juif, mérite cent fois que sa vie s'arrête là, brutalement par deux balles 7,65 ou de 6,35 . On le souhaiterait ! Cet individu est un spécimen de la pire espèce, imbu de sa personne, jouant avec sa « brème » carte tricolore, pour piller abuser de ses fonctions, piller ,
de violer des femmes juives en leur faisant miroiter la clémence d'une libération. En liant le destin tragique d'une jeune fille mineure Julie Odwak qu'il convoite à ce lui de sa mère internée par ses directives apposant sur la carte d'arrestation la mention communiste ce qui lui augure un traitement particulier de la police Française avant d'être remise aux autorités allemandes pour être déportée on arrive au comble du cynisme. Sadorski se fait également plaisir en arrêtant des crânes , en dénonçant par un écrit anonyme aux Allemands le comportement de différentes personnes répertoriées comme étant un danger pour l'ordre public, résistants, réfractaires aux ordonnances éditées.
En lisant page après page ce livre de Romain Slocombe, nous nous retrouvons témoins des actes abominables de Sadorski et ses sbires, des gestes désespérés de femmes se jetant par la fenêtre de leur immeuble lors de cette rafle, entraînant dans la mort leurs enfants, en étant témoin de scène de tortures infligées à coup de nerf de boeuf et autres spécialités de cette brigade spéciale ou l'abjection est à son paroxysme.
Romain Slocombe, nous présente un récit très détaillé, parfaitement documenté.Il suffit de prendre connaissance des ses notes biographiques .Romain Scolombe fait ici oeuvre d'historien. Ce qui nous amène à une expression encore plus forte de dégoût lorsque l'on apprend que l'histoire de Sadosrki, n'est pas sans rapport réel avec les activités réelles de l'IPA Louis Sadosky, retrouvé dans les archives de la préfecture de police en consultant les dossiers d'épuration des policiers.
Ce récit nous permet de revenir sur un passé que certains préfèrent oublier. Il nous ouvre les yeux sur une période ou la police française a permis l'arrestation de milliers d'hommes, de femmes, d'enfant dans le seul but de répondre aux exigences du IIIe Reich, qui n'en demandait pas autant.
Mon parcours professionnel, m'a conduit dans une caserne ayant été utilisée lors des rafles à Drancy, puis cette époque pas si lointaine en 1974 à Compiègne au Camp de Royallieu : ( La caserne de Royallieu a été construite en 1913 et regroupe 25 bâtiments sur une surface de 16 hectares. de 1941 à 1944, elle fut transformée par l'armée allemande en l'un des principaux camps de transit de France. Près de 45 000 personnes y ont été acheminées : internés politiques, résistants, pour beaucoup communistes, civils russes ou américains et juifs. (Source mémorial de l'internement et de la déportation). Mon régiment c' était installé dans les lieux mêmes ou ont transité toutes ces personnes en partance vers les camps de la mort ! Puis je me suis retrouvé à Berlin.
L'étoile jaune de l'inspecteur Sadorski est plus qu'un roman c'est un morceau d'histoire de France. Merci M. Romain Slocombe.
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C'est en se basant sur l'histoire vraie de l'inspecteur principal adjoint Louis Sadosky que Romain Slocombe nous offre un roman historique très bien documenté (la bibliographie est d'ailleurs impressionnante).
L'auteur brosse un portrait réaliste de ce qu'était la France sous l'Occupation : traque des communistes et des juifs avec notamment le malheureux épisode du Vel d'Hiv, collaboration, histoire interne du parti communiste, mode de vie, etc...
L'inspecteur représente bien une certaine frange de la police, avec toutes ses compromissions et sa collaboration intensive avec l'occupant nazi.
Par ailleurs, je regrette un peu le nombre d'épisodes à caractère sexuel. Cela ne me gêne pas en soi mais ça n'apporte rien au récit.
L'écriture est agréable bien que certains épisodes soient un peu trop riches en détails.
Je ne savais pas qu'il s'agit de la suite de L'affaire Léon Sadorsky mais ça ne m'a pas gênée dans ma lecture. Je compte d'ailleurs le lire aussi prochainement.
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Dans ce second tome de la trilogie Sadorski, Romain Slocombe nous invite à poursuivre les aventures de Léon Sardorski, « le Caïd du Rayon juif « .
Chef de brigade de voie publique à la 3e section de la direction générale des Renseignements généraux et des Jeux, Sardorski est un policier français qui ne se pose pas de questions, il fait son boulot c'est tout. Certains diront avec un peu trop de zèle mais bon c'est l'époque qui veut ça. C'est vrai qu'il use et abuse souvent de ses prérogatives. Comme quand il fait interner sa voisine Raïssa Odwak en l'accusant de communisme comme si ça ne suffisait pas d'être juive. En l'envoyant à la prison des des Tourelles, il laisse seule à sa merci, la jeune Julie. Surtout que Jacques son père lui est déjà interné à Pithiviers. Mais là encore Sadorski ne fait que son taf même s'il a des vues sur la demoiselle Odwad.
Vous l'aurez compris, Romain Slocombe nous offre là un salaud magnifique. Un salaud donc il fait le héros de sa trilogie. Il fallait oser. Mais notre auteur n'en ai pas à son coup d'essai il nous avait déjà fait le coup dans Monsieur le commandant (dont je vous recommande fort la lecture tellement ce petit livre est bouleversant et dérangeant). Oui il nous brosse le portrait d'un français ordinaire sous l'occupation. Léon Sadorski, est-il un antisémite convaincu ou alors un opportuniste de première ? Ce qui est certain c'est qu'il a bien compris le pouvoir que sa carte de police peut lui procurer en ses temps troubles où la France a basculé dans l'horreur et où la chasse aux juifs, aux cocos et aux parias de tous bords est devenue un sport national.
Pour autant Romain Slocombe ne fait pas ici l'apologie du régime de Vichy. Non il se pose là et nous donne à voir ce que l'humain porte en lui de pire dés que les conditions historiques, politiques, économiques voire sociales sont réunies. Si il a choisi un sale type pour héros, il ne le juge pas, il le laisse vivre dans son époque.
Une époque que notre auteur reconstitue à merveille. le Paris de l'occupation comme si nous y étions. Il appuie son propos à grande aide de documentations historiques qui vient étayer et étoffer son intrigue. Slocombe fait ici oeuvre d'historien, mais il fait aussi un travail de mémoire salutaire. Car si aujourd'hui avec mon oeil aiguisé de femme française du 21e siècle je lis ce livre en éprouvant fort dégoût pour les protagonistes de cette histoire qu'on aurait-il était si j'avais moi même vécu l'occupation. Aurais-je baissé ou fermé les yeux devant les exactions de tous poils. Je ne suis pas certaine d'avoir pu avoir une once d'héroïsme ou d'abnégation tels ses résistants prêts à sacrifier leur vie pour combattre la barbarie. Alors oui j'ai détesté Léon Sardowski et les gens de son espèce. J'ai condamné les exactions commissent par la police française, j'ai été indigné face aux humiliations que l'on faisait vivre aux juifs quotidiennement sans parler de la peur qu'on leur a fait subir. Oui je ne comprends pas la population parisienne qui ne s'est pas révoltée lors des rafles. Mais qui suis-je pour tous les juger.
Juste peut-être puis-je essayer de faire en sorte que de telles atrocités ne soient plus possible et que l'ignominie ne passe pas en France et partout en Europe. Mais là je doute quand je vois la montée des populismes et autres extrémistes autour de nous.
Alors lisez ce livre, lisez cette trilogie, c'est vraiment pour moi une énorme coup de coeur et une lecture salutaire.
Lien : https://collectifpolar.com/
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C'est absolument excellent. La reconstitution de l'époque de l'Occupation est remarquable. Par exemple, la narration / description de la rafle du Vel d'Hiv est saisissante de réalisme. L'intrigue, touffue, est très bien menée et passionnante. le personnage de Sadorski acquiert encore plus d'épaisseur que dans le volume précédent. le premier tome était déjà magnifique, celui-ci l'est encore davantage.
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